Petites sœurs de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

Les petites sœurs de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus forment une congrégation religieuse féminine hospitalière et enseignante de droit pontifical.

Petites sœurs de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 16 décembre 1949
par Pie XII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Structure et histoire
Fondation 2 novembre 1923
Imola
Fondateur Marie Zanelli
Joseph Mazzanti
Abréviation P.S.S.T
Patron Thérèse de Lisieux
Rattaché à Ordre des Carmes déchaux
Liste des ordres religieux

Histoire

De 2008 à 2020, les petites sœurs de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus accueillent les pèlerins qui viennent visiter la demeure de Louis et Zélie Martin et maison natale de Thérèse à Alençon.

La congrégation est fondée le 2 novembre 1923 à Imola par Sœur Marie Zanelli (1887-1957) et Don Joseph Mazzanti (1879-1954) sous le nom de pieuses ouvrières de l'Enfant-Jésus[1]dans le but de témoigner de l'Amour Miséricordieux de Dieu par l'exemple de Thérèse de l'Enfant-Jésus et sa spiritualité de la « petite voie »[2].

La congrégation prend le nom de pieuses ouvrières de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus en 1925 à la suite de la canonisation de Thérèse de Lisieux. Un bonnet est ajouté à la robe noire avec une croix suspendue au cou ; à partir de 1929 elles remplacent le bonnet par un voile. En 1928, le chapitre de la congrégation se réunit pour la première fois et élit Mère Maria Antonietta Zanelli comme supérieure générale. En 1935, elles prennent leur nom actuel sous la suggestion de Mère Agnès de Jésus, sœur de Thérèse de l'Enfant-Jésus et prieure du Carmel de Lisieux[1].

L'institut est agrégé à l'ordre des Carmes déchaux le 8 mai 1936 et obtient le décret de louange avec l'approbation des constitutions le 16 décembre 1949[1].

En 2008, à la demande de Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque de Séez, elles remplacent les oblates de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus pour l'accueil des pèlerins dans la maison natale de Thérèse à Alençon[3],[4]. En 2020, elles laissent la place aux carmélites messagères de l'Esprit Saint[5].

Activités et diffusion

Les sœurs travaillent principalement dans des centres éducatifs pour mineurs, dans des foyers pour familles en difficulté et dans des écoles maternelles, ainsi qu'à l'assistance des malades.

Elles sont présentes en[6]:

La maison-mère est à Imola.

En 2011, la congrégation comptait 116 sœurs dans 25 maisons[7].

Notes et références

  1. (it) « L’archivio generalizio della Congregazione delle Piccole Suoredi Santa Teresa di Gesù Bambino di Imola » (consulté le ), p. 219 à 233
  2. (it) « La storia », sur https://web.archive.org (consulté le )
  3. « Elles ouvrent la maison de Sainte-Thérèse », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )
  4. « Rencontre avec les petites sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus », sur http://famillelouisetzeliemartin.over-blog.fr (consulté le )
  5. « Mission Alençon », sur https://carmelitesmessageres.fr (consulté le )
  6. « Rencontre avec les petites sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus », sur http://famillelouisetzeliemartin.over-blog.fr (consulté le )
  7. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1640
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