Peine de mort au Liban

La peine de mort au Liban est une peine légale, bien qu'aucune exécution n'ait eu lieu depuis 2004.

Les crimes capitaux au Liban comprennent le meurtre ; l'espionnage ; la trahison ; le terrorisme ; le fait de collaborer avec les forces israéliennes et si le crime est particulièrement odieux ; le viol ; la pédophilie ; le vol commis au sein d'un gang et/ou avec agression ; l'incendie criminel contre certains types de structures ou sabotage des communications, des transports ou des installations industrielles causant la mort ; agression aggravée ; agression collective impliquant la torture ; les crimes passibles de la prison à perpétuité avec récidive ; l'importation de déchets nucléaires/toxiques ; la pollution de rivières ou des voies navigables avec des substances nocives et certaines infractions militaires (par exemple la désertion)[1]. Les méthodes prescrites par la loi sont la pendaison et le peloton d'exécution, bien que la pendaison ait été la méthode prédominante dans l'histoire libanaise. Au sein de la République libanaise, le Président a seul le pouvoir de gracier un détenu et tous les ordres d'exécution doivent être ratifiés par lui.

Notes et références

  1. « The Death Penalty in Lebanon », Death Penalty Worldwide (consulté le )
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