Pauvreté du stimulus

La pauvreté du stimulus est l'argument linguistique suivant laquelle le langage est inné à un certain degré vu que le langage que reçoit un enfant (le stimulus) ne suffit pas pour lui apprendre toutes les complexités de la grammaire de la langue. Cet argument adhère à une perspective innéiste du langage par opposition à l'idée empiriste que l'on apprend le langage que par expérience[1].

Cet argument se prête à la théorie de grammaire universelle qui propose des principes auxquels chaque langue se conforme. Cette théorie et l'argument de la pauvreté du stimulus viennent du linguiste Noam Chomsky. Chomsky nomma cet argument en 1980 après l'avoir présenté dans sa réfutation du livre Verbal Behavior de Skinner en 1959[2].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Poverty of the stimulus » (voir la liste des auteurs).

Jérôme Puckica, « L'argument de la pauvreté du stimulus linguistique et la construction des questions fermées en anglais », Faits de Langues, vol. 45, n^o 1,‎ 1^er janvier 2015, p. 91 (DOI 10.1163/19589514-045-01-900000006, lire en ligne)
(en) Fiona Cowie, « Innateness and Language », sur The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Edward N. Zalta, 16 janvier 2008 (consulté le 4 juillet 2020)

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[1] Jérôme Puckica, « L'argument de la pauvreté du stimulus linguistique et la construction des questions fermées en anglais », Faits de Langues, vol. 45, n^o 1,‎ 1^er janvier 2015, p. 91 (DOI 10.1163/19589514-045-01-900000006, lire en ligne)

[2] (en) Fiona Cowie, « Innateness and Language », sur The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Edward N. Zalta, 16 janvier 2008 (consulté le 4 juillet 2020)