Paulette Duval

Paulette Duval, née le à Buenos Aires et morte le à Paris, est une actrice française du cinéma muet principalement et aussi une danseuse du music-hall dont la carrière s'est menée outre-Atlantique.

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Biographie

Carrière artistique

Paulette Duval est née en 1889 à Buenos Aires[Note 1],[réf. nécessaire]. Ses parents déménagent ensuite[Quand ?] à Paris où elle est élevée.

Considérée comme l'une des plus belles femmes des années 1920, la Française s'engage dans la troupe américaine de danse The Scandals, produite par George White.

En 1923, elle est engagée par Florenz Ziegfeld pour travailler pour la troupe des Ziegfeld Follies dans la revue au New Amsterdam Theatre à New York.

Elle déménage à Hollywood en 1922. Elle apparaît pour la première fois à l'écran dans Monsieur Beaucaire avec Rudolph Valentino. Sa carrière américaine prend fin en 1928.

Rentrée en France, elle donne naissance à Boulogne-Billancourt à sa fille Jacqueline Arlette Duval[1],[2], née de sa liaison avec l'architecte et décorateur Michel Dufet[3],[4]. Jacqueline deviendra brièvement actrice, sous le nom de Jacqueline Duval[5].

En 1933, Paulette Duval tourne pour la dernière fois  aux côtés de Fernandel, dans un court-métrage sonore, Lidoire, réalisé par Maurice Tourneur  puis met un terme à sa carrière.

Reconversion

En 1933, Paulette Duval ouvre à Paris, 2, place de la Porte-des-Ternes, un institut de beauté spécialisé dans le rajeunissement, où l'on prétend effacer les rides sans chirurgie[6],[7]. Mais en 1937, elle est poursuivie pour exercice illégal de la médecine, coups et blessures et escroquerie, après les plaintes de deux clientes[8]. Plusieurs personnalités, comme Damia, Jean Cocteau ou encore Esther Lekain, viennent témoigner en sa faveur lors de son procès[9]. Paulette Duval est malgré tout condamnée à une payer une amende et des dommages-intérêts[10], ce qui ne l’empêche pas de poursuivre son activité[11]. En 1939, elle cofonde, avec Michel Dufet et l'actrice Ginette Maddie, une nouvelle société de « rajeunissement facial » établie au 9, rue Anatole-de-La-Forge[12],[13]. Après-guerre, elle déplace son institut dans « une maison de repos campagnarde »[7].

Elle acquiert une ancienne maison à Dammartin-en-Serve dans les Yvelines (toujours existante, rue de Pacy-sur-Eure)[réf. nécessaire].

Elle meurt le à Paris et est inhumée à Dammartin-en-Serve[réf. nécessaire].

Filmographie

Notes et références

Notes

  1. En 1948, sur le certificat de mariage de sa fille Jacqueline, il est indiqué que Paulette Duval est née à Gualeguaychú. Cf. en Références.

Références

  1. Duval Jacqueline Arlette, , Table de l'état civil des actes des naissances 1923-1932 (vue 73/201), Archives des Hauts-de-Seine [lire en ligne]
  2. Jacqueline Arlette Duval, 1947, United States, New York, Index to Passengers Arriving at New York City, compiled 1944-1948", FamilySearch [lire en ligne]
  3. Mariage Jacqueline Arlette Duval-David Irving Sher, , Los Angeles, California, County Marriages, 1850-1952, FamilySearch [lire en ligne]
  4. Florence Camard, Michel Dufet, architecte décorateur, Les Éditions de l'Amateur, 1988, p. 98
  5. « Jacqueline Duval », sur IMDb (consulté le )
  6. « [Encart publicitaire] », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Excelsior, (consulté le ), p. 4
  7. Christine Garnier, « Il y a encore des magiciennes », sur Gallica, Claudine, (consulté le ), p. 4-5
  8. « Ces deux dames voulaient rajeunir... », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, La Dépêche du Berry, (consulté le ), p. 2
  9. « Une dermite au lieu d'une nouvelle jeunesse », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Le Matin, (consulté le ), p. 1, 6
  10. « Elle avait voulu réparer des ans l'irréparable outrage », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Le Progrès de la Somme, (consulté le ), p. 3
  11. Stéphane Pizella, « Paulette Duval, première Française engagée à Hollywood et partenaire du beau Rudolph vit aujourd'hui bourgeoisement entre ses deux passions : sa fillette Jacqueline et son laboratoire », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, La Liberté, (consulté le ), p. 4
  12. « 48.030 », sur Gallica, Archives commerciales de la France, (consulté le ), p. 1093
  13. « L'institut Paulette Duval [Encart publicitaire] », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Le Matin, (consulté le ), p. 2

Liens externes

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