Paul Joly

Paul Joly, né en 1899, effectue son service militaire peu après la Première Guerre mondiale, en 1919, dans l'infanterie. Il s'installe ensuite comme constructeur d'appareils frigorifiques, à Roubaix[1].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Paul Joly choisit de résister. Il crée une filière d'évasion, puis un réseau de renseignement reconnus par le général de Gaulle et les Forces françaises libres[1].

Paul Joly est mort le 24 avril 1945 en Allemagne[1], à l'Hôpital de Buchenwald. Son corps n'a pas été retrouvé.

Il est créé Compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du 20 janvier 1946[1].

• Chevalier de la Légion d'honneur ;
• Compagnon de la Libération, à titre posthume par décret du 20 janvier 1946 ;
• Croix de guerre 1939-1945, avec citation à l'ordre de l'armée ;
• Médaille de la Résistance ;
• Médaille Commémorative 1939-1945 ;
• Officier de l'ordre de la Couronne royale (Belgique) ;
• Croix de guerre (Belgique) ;
• Médaille de la Résistance belge.

• « Paul Joly », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, 2010 (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
• Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, 2000, 822 p. (ISBN 2-262-01606-2 et 9782262016067).