Paul Bilhaud

Paul Bilhaud, né à Bruère-Allichamps le et mort à Avon le , est un auteur dramatique français.

Biographie

Paul Bilhaud est le fils de Charles Jean-François Bilhaud, cultivateur, et de Laïs Frère.

Il se marie avec la sœur de Paul Reboux[1]. Il est ami des frères Paul et Victor Margueritte, de Georges d'Esparbès, de Maurice Rollinat, l'intime de Sarah Bernhardt et de Maurice de Féraudy. Ami d'Alphonse Allais de longue date, il est, avec celui-ci, connu pour être l'un des précurseurs du minimalisme avec son tableau minimalistique Combat de nègres dans un tunnel (également connu sous le titre Combat de nègres dans une cave, pendant la nuit), exposé pour la première fois en 1882, plus de trente ans avant l'exposition du Carré noir sur fond blanc de Kasimir Malevitch[2].

Paul Bilhaud est nommé chevalier dans l'Ordre de la légion d'honneur le [3], il est également Officier de l'Instruction publique.

Il est secrétaire de la Revue des poètes et des auteurs dramatiques[4] dont il démissionne en 1878.

Il est enterré au cimetière de Passy (3e division).

Œuvres

Théâtre

  • La Première Querelle, scène de ménage, éditions Barbré, 1881, pièce créée au Gymnase, .
  • La Soirée du seize, comédie de salon en un acte, éditions Librairie théâtrale, 1884.
  • Première ivresse (en collaboration avec Julien Berr de Turique) créée à l’Odéon, .
  • Bigame, comédie en trois actes (en collaboration avec Albert Barré), éditions Librairie théâtrale, 1886.
Sarah Bernhardt dans La courtisane de Corinthe de Paul Bilhaud et Michel Carré, Paris : Théâtre Sarah Bernhardt, 8 avril 1908
  • La Courtisane de Corinthe (en collaboration avec Michel Carré).
  • Ma Bru ! (en collaboration avec Michel Carré), jouée à L’Odéon en 1898.
  • Le Gant, comédie en un acte (en collaboration avec Maurice Hennequin), éditions P.-V. Stock, 1905.
  • L’Âme des héros, (en collaboration avec Michel Carré) pièce en 1 acte et en vers, créée à la Comédie-Française, le .
  • L'École des bavards ou Parler, scène en trois temps, éditions Georges Ondet, 1919.
  • La Douche, comédie de salon, jouée par Coquelin cadet et Melle Scellier, éditions Librairie Théâtrale, 1884.
  • Gustave !, comédie de salon en un acte, joué par Coquelin aîné et Coquelin cadet, Paris, 1884, Librairie théâtrale, lire en ligne sur Gallica
  • Heureuse !, comédie en trois actes (en collaboration avec Maurice Hennequin)[5]
  • La Famille Boléro, pièce en trois actes
  • Les Espérances, comédie en un acte, en prose, Paris, Vaudeville,
  • J’attends Ernest, comédie en un acte, en prose, Paris, Palais-Royal,
  • Le Papillon, comédie en un acte, en vers

Livrets

  • La Soubrette, opérette en un acte, avec Quénéhen et Rambaud (Asnières, )
  • Un mariage à bout portant, opérette en un acte, avec Félix Rémy, musique de Cieutat (Scala, )
  • Toto, opérette en trois actes, avec Albert Barré, musique d'Antoine Banès (Menus-Plaisirs, )
  • Madame Rose, opéra-comique en un acte, avec Albert Barré, musique d'Antoine Banès (Opéra-Comique, )
  • Nos bons chasseurs, vaudeville en 3 actes, avec Michel Carré fils, musique de Charles Lecocq (Nouveau Théâtre, )
  • Le Roi Frelon, opérette en trois actes, avec Albert Barré, musique d'Antoine Banès (Folies-Dramatiques, )
  • La Tourte, opérette en un acte, musique de Gaston Serpette (Asnières, )
  • La Jarretière, opérette en un acte, avec Albert Barré, musique d'Antoine Banès (Eldorado, )
  • La Fiancée du trombone à coulisse, symphonologue plutôt gai, musique d’Émile Pessard

Chansons

  • A qui ça ? ; chansonnette, paroles de Paul Bilhaud ; musique de Henri Chatau ; créée par Éléonore Bonnaire à l'Eldorado, 1878, lire en ligne sur Gallica
  • A la dérive, romance, paroles de Jacques Grancey et Paul Bilhaud ; musique de Alfred d'Hack ; interprétée par Juana à l'Eldorado, 1880, lire en ligne sur Gallica
  • C'était pour sortir d'embarras, chansonnette, paroles de P. Bilhaud ; musique de Joseph Darcier, 1877, lire en ligne sur Gallica

Livres pour la jeunesse

  • Les vacances de Bob et Lisette, illustrations de Job, A,  Paris, 1894, Hachette et Cie, 40 p. lire en ligne sur Gallica
  • Histoire du bon Cric et du méchant Croc, illustrations de Job, Paris 1898, Hachette et Cie, 15 p.
  •  Fanfan la Tulipe, illustrations par Job, Paris, 1896, Hachette et Cie, lire en ligne sur Gallica

Romans

Tableaux

  • Combat de nègres dans un tunnel (1882)
  • Madame Veuve X (Nature demi-morte). Fantaisie exposée aux Incohérents. Plume et aquarelle. Signé avec dédicace[6].
  • Lézards cohérents,   1883[7]

Notes et références

  1. « Mort de Paul Bilhaud », L'Homme libre : journal quotidien du matin,
  2. Danto 2005, p. 251. lire sur Google Livres
  3. Base Léonore
  4. lire en ligne sur Gallica
  5. [lire en ligne]
  6. Bernheim-jeune, Catalogue de tableaux anciens et modernes, dessins et aquarelles d'artistes contemporains, gravures et dessins en lots, Paris, 5-6 novembre 1903, 34 p.
  7. Catalogue illustré de l'Exposition des arts incohérents Paris, 1903 lire en ligne sur Gallica la présentation de l’œuvre : "BILHAUD (Paul). Né le 31 décembre. Pas marié. Elève de H. Gray, professeur de A. Erhard. 76,rue de Seine, au 1er étage (c'est une blague, mais ça pose toujours). – A un piano à, vendre".

Bibliographie

  • (en) Artur C. Danto, Unnatural Wonders : Essays from the Gap Between Art and Life, , 384 p. (ISBN 978-0-374-28118-2, lire en ligne)

Liens externes

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