Paul-Ambroise Frère de Villefrancon

Paul-Ambroise comte de Frère de Villefrancon (Besançon, - Besançon, ) est évêque de Besançon.

Paul-Ambroise de Villefrancon
Biographie
Naissance
à Besançon
Ordination sacerdotale
Décès
à Besançon
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Archevêque de Besançon
Évêque coadjuteur de Besançon
Évêque titulaire d'Adana

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Issu d'une famille noble de la province, il est très tôt destiné à une carrière ecclésiastique. Après des études en Sorbonne et à Saint-Sulpice, il est ordonné prêtre et, dans la foulée chanoine du chapitre cathédral et vicaire général de Besançon, à l'âge de 24 ans. A la proclamation de la constitution civile du clergé, il part en exil avec l'archevêque Mgr de Durfort et deux autres vicaires généraux Franchet de Rans et de Chaffoy. À la mort de celui-ci, en 1792, il est un des administrateurs du diocèse. Après le Concordat de 1801, il regagne Besançon et refuse l'évêché de Saint-Flour proposé par le Premier Consul. Pendant l'Empire, il est un des animateurs du Comité des conseils, comité clandestin de prêtres réfractaires et de nobles royalistes qui s'opposent à l'action de l'archevêque concordataire, Mgr Claude Le Coz.

Évêque

En 1817, il est nommé évêque coadjuteur de Mgr Gabriel Cortois de Pressigny, à qui il succède en .

Pair de France à partir de 1823.

Sous son épiscopat a lieu la grande mission de Besançon (janvier-), dont l'un des objectifs est de faire oublier, en les dépassant, les fastes des fêtes révolutionnaires.[1]

Sources

  • René Surugue, Les archevêques de Besançon : biographies et portraits, Besançon, 1931 ;
  • Maurice Rey (sous la dir.), Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, Paris, Beauchesne, 1977 ;
  • Gaston Bordet, La grande mission de Besançon, Paris, Cerf, 1998 ;
  • Jean-Marie Thiébaud, Histoire et généalogie de la famille Frère de Villefrancon, XVIe-XIXe siècles, Pontarlier, Besançon, Dole et Villefrancon, Pontarlier, 1992.

Notes et références

  1. Recension de Gaston Bordet,La grande mission de Besançon. Yvon Tranvouez regrette que Gaston Bordet "n’ait pas su ou n’ait pas voulu se départir de sa passion militante. Les pages consacrées à l’événement sont affaiblies par un ton inutilement polémique [...]".
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