Patrick Malrieu

Patrick Vincent Roger Marie Malrieu, né à Saint-Denis-Hors (rattaché à Amboise) le et mort le à Landévennec (Finistère)[1],[2], est un cadre de la filière graphique et un spécialiste français de la musique traditionnelle bretonne.

Pour les articles homonymes, voir Malrieu.

Il a fondé en 1972, Dastum, le plus important centre de collecte et de conservation des œuvres de tradition orale de Bretagne, et l'a présidé pendant 23 ans.

Biographie

Carrière professionnelle

Après des études secondaires à Paris, Patrick Malrieu a intégré l’École Estienne à Paris[3] et, après son service militaire, est entré à l’imprimerie Brodard et Taupin à La Flèche, puis a travaillé 10 ans comme directeur technique à l’Imprimerie de Châtelaudren, à Châtelaudren.
Après un passage d'un an à l’imprimerie Oberthur à Rennes, il est entré, en 1983, au quotidien Ouest-France, comme responsable de l’impression des hebdomadaires du groupe (société Publihebdos). Il est ensuite devenu président de l'imprimerie Auger-Mauger (raison sociale : IMPRAM), à Lannion, et, simultanément de l'hebdomadaire d'informations générales "Le Trégor", de 1999 à 2004. Il a, depuis lors, pris sa retraite de la filière de l'imprimerie.

Activités dans la culture bretonne

Enfant, Patrick Malrieu est membre de différents cercles celtiques parisiens et commence très tôt l'apprentissage de la cornemuse. Il fréquente le foyer culturel breton parisien, Ker Vreizh, y apprend le breton et se passionne pour la musique traditionnelle bretonne.
Dès 1967, il commence à collecter des chants traditionnels en breton et crée, en 1972, l’association Dastum ("recueillir" en breton) pour mieux organiser la collecte et la conservation (plus de 70 000 chansons collectées). L'action de Dastum s'étend ensuite aux contes bretons et au patrimoine oral en gallo et il la présidera pendant 23 ans.
En 1998, il soutient à l’université Rennes 2 une importante thèse de doctorat sur la chanson populaire bretonne. De 2003 à 2009, il est président du Conseil culturel de Bretagne[4].
Depuis , il est président de l'Institut culturel de Bretagne et il a recommandé à l'assemblée générale du de le maintenir, bien que le retrait des financements de la Région Bretagne aboutisse à la suppression de tous les postes salariés[5].
Il est très actif dans l'Association des Amis de Bernard de Parades, qui a été un compagnon de Pierre-Jakez Hélias et a, comme eux, beaucoup ɶuvré dans le domaine culturel breton.
En 1999, il est décoré de l'ordre de l'Hermine décerné par l'Institut culturel de Bretagne pour son action en faveur de la promotion de la culture bretonne[6].

Œuvres

  • Qui veut faire l’ange fait la bête : De la « gwerz » bretonne de Yann Girin à la légende hagiographique et au mythe, université de Rennes 2, Centre de recherches bretonnes et celtiques, Tir, 2010
  • La chanson populaire de tradition orale en langue bretonne : contribution à l’établissement d’un catalogue, université Rennes 2 Haute Bretagne, 1998
  • Histoire de la chanson populaire bretonne, Dastum-Skol, 1983.

En collaboration 

Notes et références

  1. , sur ouest-france.fr, 10 janvier 2019
  2. « Fichiers des décès | Insee », sur insee.fr (consulté le )
  3. Christian Troadec, « Patrick Malrieu : pourquoi je vais voter pour la liste Nous te ferons Bretagne », Agence Bretagne Presse, (consulté le )
  4. Philippe Argouarch, « Patrick Malrieu fait ses adieux au Conseil culturel de Bretagne », Agence Bretagne Presse, (consulté le )
  5. Compte-rendu de l'assemblée générale extraordinaire de l'Institut culturel de Bretagne, Ploemeur, 1er octobre 2011. Consulté le 18 juillet 2012.
  6. Biographies des herminés, année 1999, sur icb.culture-bretagne.org. Consulté le 18 juillet 2012.
  7. « Ti ar Vro : une causerie autour de Kan.bzh », Ouest-France,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la musique bretonne
  • Portail de la Bretagne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.