Partition du Viêt Nam

La partition du Viêt Nam est effectuée en 1954 après la guerre d'Indochine et les accords de Genève, divisant le Viêt Nam en deux parties : au nord, la république démocratique du Viêt Nam (dit « Nord-Viêt Nam », régime communiste sous l'influence de l'URSS) et au sud, la république du Viêt Nam (dit « Sud-Viêt Nam », régime anticommuniste sous l'influence des États-Unis[1]).

Carte montrant la partition du Viêt Nam en 1954 et la zone démilitarisée séparant les deux États.

Elle suivait alors le tracé du 17e parallèle nord et représente un des points culminants de la guerre froide. Par ailleurs, les États-Unis et l'État du Viêt Nam  créé par les Français en 1949 en remettant au pouvoir l'ancien empereur Bảo Đại (déposé par Ngô Đình Diệm en 1955)  ne signèrent pas la déclaration finale de la conférence de Genève.

Le non-respect des accords d'armistice (refus de Diem de les entériner en 1957), son pouvoir de plus en plus dictatorial et la création l’Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est (OTASE), un pacte défensif anticommuniste sous l'égide des États-Unis, englobant le Sud du Viêt Nam, conduisent à la création du Front national de libération du Sud Viêt Nam (Viêt Cong) et mènent à la guerre du Viêt Nam, qui se soldera par la victoire du Nord et du Front national de libération du Sud Viêt Nam en 1975. Le Vietnam est réunifié en 1976 par une élection générale nationale[2],[3].

Notes et références

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