Parti de l'espoir

Le Parti de l'espoir (希望の党, Kibō no tō) est un mouvement politique, anciennement parti politique japonais libéral-conservateur, réformiste, décentralisateur et de troisième voie, fondé le par la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike. Le parti se veut une alternative au Parti libéral-démocrate (PLD) de Shinzō Abe.

Parti de l'espoir
希望の党 (Kibō no tō)

Logotype officiel.
Présentation
Président Shigefumi Matsuzawa
Fondation
Scission de PDP
Siège 2-12-8 Minami-Ikebukuro, Toshima-ku, Tōkyō 171-0022
Positionnement Droite à extrême droite
Idéologie Néoconservatisme[1]
Transparence démocratique[1]
Populisme[1]
Populisme de droite[2]
Nationalisme japonais[1]
Couleurs vert
Site web https://kibounotou.jp/
Représentation
Représentants
2  /  465

Le , une faction du mouvement prend le nom de Parti national et fusionne le jour même avec un autre parti d'opposition, le Parti démocrate progressiste (PDP) pour former le Parti démocrate du peuple (PDP). Cependant, cinq parlementaires opposés à cette alliance décident de rester au sein du parti, qui est alors orienté plus à droite qu'avant cette scission.

Histoire

Contexte de formation

Il prend la suite du Tomin First no Kai (都民ファーストの会, Tomin fāsuto no kai), un parti politique local tokyoïte fondé lui aussi par Koike. Le parti est formé peu avant l'annonce officielle des élections législatives anticipées d'octobre 2017[3].

Parlementaires fondateurs

À sa création, il compte onze représentants et trois conseillers à la Diète du Japon.

Les onze députés étaient alors :

Les trois conseillers sont (tous élus pour un mandat renouvelable en 2019) :

Ralliement d'une majorité du PDP, scission et marginalisation

Le , Seiji Maehara, le président du Parti démocrate progressiste, et l'essentiel des instances dirigeantes du parti décident de dissoudre leur groupe parlementaire à la Chambre des représentants et appellent leurs membres à se présenter sous l'étiquette du Parti de l'espoir pour les élections législatives japonaises de 2017[4]. Le Parti de l'espoir annonce le investir un premier ensemble de 192 candidats, dont la moitié vient du Parti démocrate progressiste[5]. Parmi les sortants, ce sont 45 des 88 députés que comptait le PDP et un du Nippon ishin no kai qui rejoignent alors le mouvement de Yuriko Koike. Parmi eux, des vétérans et des poids lourds comme Kazuhiro Haraguchi, Sakihito Ozawa, Yorihisa Matsuno, Motohisa Furukawa, Shū Watanabe ou Atsushi Ōshima.

Le , une faction du mouvement prend le nom de Parti national et fusionne le jour même avec un autre parti d'opposition, le Parti démocrate progressiste (PDP) pour former le Parti démocrate du peuple (PDP)[6]. Cependant, cinq parlementaires opposés à cette alliance décident de rester au sein du parti, qui est alors orienté plus à droite qu'avant cette scission.

Direction

N'ayant pas encore organisé le premier congrès du parti, la direction se limite à la présidente fondatrice, Yuriko Koike. Le député Masaru Wakasa, perçu comme le bras droit de Koike, est pour sa part chargé de préparer la campagne électorale et les investitures aux élections législatives d'.

Références internationales

Yuriko Koike se compare souvent au président français Emmanuel Macron et son mouvement à La République en marche !, dans le sens où elle estime vouloir comme lui recomposer (voire « réinitialiser ») totalement le paysage politique de son pays, qu'elle en appelle à des personnalités des deux principales forces opposées (le PLD conservateur et l'ancien PDJ devenu PDP social-libéral puis victime d'une scission) comme à la société civile, et qu'elle mène une campagne pour les élections législatives de 2017 centrée sur sa propre figure médiatique (bien que, par ailleurs, elle affirme ne pas vouloir être elle-même candidate ni postuler au poste de Premier ministre)[7].

Référence

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