Parc national de Zakouma

Le Parc national de Zakouma est situé dans le Sud du Tchad, entre Sarh et Am Timan, dans la ville de Zakouma et s'étend sur 3 000 km2. Il a été créé le par le décret N°086/TEF[1]. Il est actuellement géré par l'ONG African Parks qui y propose des activités de tourisme en plus de la préservation de la faune.

Pour les articles homonymes, voir AKM.

Le parc est entouré par la Réserve de faune du Bahr Salamat.

Zakouma possède un aéroport (code AITA : AKM).

Histoire du parc national de Zakouma

Le parc national de Zakouma est situé sur la rive droite du Bahr Salamat à quelques dizaines de kilomètres à l'ouest de la ville d'Am Timan, dans le sud-est tchadien. Créé en 1963, Zakouma fut le premier parc national au Tchad. Il est entièrement entouré par la Réserve de faune du Bahr Salamat. Zakouma a été négligé pendant la longue période de guerre civile au Tchad, mais un programme de restauration, soutenu par l'Union européenne, a débuté en 1989 et continue actuellement.

En 2010, la gestion du parc est confiée à l'ONG African Parks, qui commencera par rétablir la sécurité en luttant contre les bracconniers.

Ecologie

Le parc national de Zakouma figure parmi les derniers écosystèmes soudano-sahéliens encore intacts sur le continent africain. Il présente un relief plat, exception faite de magnifiques inselbergs de granit. Il conserve une partie intégrale de la faune et de la flore de toute la province. Il héberge notamment : girafe du kordofan, antilopes diverses, léopards, guépards, lions, éléphants, buffles, servals, babouins, grues couronnées, marabouts, etc.

Les éléphants qui vivent à l'intérieur du parc bénéficient de la protection du gouvernement tchadien, mais ceux qui migrent hors du parc pour fourrager ne bénéficient pas de la même protection assurée par des patrouilles à l'intérieur du parc. Au Tchad, toute chasse à l'éléphant est interdite, et le commerce de l'ivoire a été banni depuis 1989. Un période sombre jusqu'au début des années 2015 où le marché noir était en augmentation, alimenté par un pillage mené par des braconniers qui n'hésitaient pas à massacrer les gardes du parc par patrouilles entières mais aussi tout représentant de l'ordre, s'est achevée par la reconquête du parc et l'implication des population dans la protection de la nature.

Au début de 2018, African Parks dénombrait 127 éléphanteaux de moins de cinq ans. En 2011, il n’en avaient compté qu’un seul. La population d'éléphants a maintenant dépassé 559 individus et est en augmentation pour la première fois depuis une décennie.

Réintroduction des rhinocéros

Le ,Africain Parks et les autorités tchadiennes on réintroduit[2] six rhinocéros noir, espèce disparue au Tchad depuis le début des années soixante-dix[3].

Entre mi-octobre et début , quatre des six rhinocéros sont morts par une «mauvaise adaptation des rhinocéros à leur nouvel environnement » selon les dires des responsables de l'ONG chargée de la gestion de ces rhinocéros[4].

A ce jour, les survivants sont jalousement protégés. Une autre campagne de réintroduction est prévue dans l'optique de créer une population viable.

Galerie

Voir aussi

Notes et références

Références

  1. « Les Aires Protégées au Tchad | Centre d'échange d'informations du Tchad », sur www.biodiv.be (consulté le )
  2. (en) « Retour du Rhino », sur www.africanparks.org (consulté le )
  3. « Les rhinocéros noirs sont de retour au parc national de Zakouma au Tchad », sur Nouvelles de l'environnement, (consulté le )
  4. « Tchad : quatre des six rhinocéros noirs réintroduits au Parc national de Zakouma sont morts », sur Tchadinfos.com, (consulté le )

Bibliographie

  • « Zakouma (parc national) et les réserves périphériques », in Le Tchad aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2010, p. 142-145 (ISBN 9782869504431)

Liens externes


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