Parc national Hwange

Le parc national Hwange est géré par l'agence gouvernementale du Zimbawe Autorité de gestion des parcs et de la faune du Zimbabwe. Il est situé au Zimbabwe, et s'étend sur 14 620 km2 et comprend neuf des dix espèces protégées du pays.

On y dénombre une forte concentration d'animaux avec 107 espèces de mammifères et 450 espèces d'oiseaux. Le rhinocéros y est menacé d'extinction. C'est aussi l'un des derniers grands sanctuaires pour les éléphants, lions[1] et les buffles en Afrique.

Incidents de braconnage

En 2011, neuf éléphants, cinq lions et deux buffles sont tués par des braconniers[2].

En , on découvre que les braconniers ont tué un grand nombre d'éléphants avec du cyanure après l'empoisonnement de leur point d'eau. Les défenseurs de l'environnement ont affirmé que l'incident est le plus grand massacre d'animaux en Afrique australe des derniers 25 ans[3],[4].

Deux enquêtes aériennes ont été réalisées pour déterminer le nombre d'animaux tués illégalement, 19 ont été identifiés dans la première enquête[5] et 84 autres dans la seconde enquête[5].

Trois braconniers ont été capturés, arrêtés, jugés, reconnus coupables et condamnés. Désormais, le braconnage et les infractions concernant les éléphants sont punis d'une peine de prison de neuf ans. La filière de contrebande d'approvisionnement d'ivoire est également ciblée. Un homme est arrêté le en essayant de passer en contrebande de l'ivoire brut.

En , 11 éléphants ont été retrouvés morts en quelques jours, empoisonnés chimiquement.

Lion Cecil

Clinique de Walter Palmer, le 31 juillet 2015.

Cecil était un lion de treize ans qui faisait l'objet d'un suivi dans le cadre d'un projet initié en 1999 par des scientifiques de l'Université d'Oxford[6]. Il portait un collier GPS permettant de suivre ses déplacements. À la suite de documents publiés à partir de l'étude, Cecil est devenu une attraction touristique pour les visiteurs du parc en raison de sa crinière en partie noire[7]. Il a été tué en , lors d'une chasse controversée, par Walter James Palmer, un dentiste américain[8],[9]. Ce dernier a reconnu les faits le à travers un communiqué[10]. Le lion Cecil n'est pas le premier trophée de chasse de Walter James Palmer[11].

Voir aussi

Notes et références

  1. « Zimbabwe. Le dentiste américain « regrette » avoir abattu le lion Cecil » , Ouest-France.com, 29 juillet 2015
  2. (en) « Zimbabwe elephants poisoned by poachers in Hwange », BBC News Online (consulté le )
  3. (en) « Poachers kill 300 Zimbabwe elephants with cyanide », Telegraph.co.uk (consulté le )
  4. (en) « Zimbabwe elephants poisoned by cyanide », BBC News Online (consulté le )
  5. (en) John Doe, « My Favorite Things, Part II », sur Encyclopedia of Things, Open Publishing, (consulté le )
  6. C. Mornadin, A.J. Loveridge et G. Segelbacher, « Gene flow and immigration: genetic diversity and population structure of lions (Panthera leo ) in Hwange National Park, Zimbabwe », Conservation Genetics, , p. 697-706 (DOI 10.1007/s10592-014-0571-6)
  7. (en) « US Man Accused in African Lion Death Thought Hunt Was Legal », The New York Times, (lire en ligne)
  8. « Zimbabwe : un Américain crée la polémique en tuant « Cecil », le lion vedette d’un parc national », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le )
  9. « Qui est Walter Palmer le dentiste accusé d'avoir massacré le lion Cecil », sur Liberation.fr (consulté le )
  10. (en) « Read the full statement from Walter Palmer on killing of Cecil the lion », sur http://www.startribune.com (consulté le )
  11. Emmanuelle Hirschauer, « Cecil le lion n'est pas le premier trophée de Walter Palmer » , nouvelobs.com, 29 juillet 2015, consulté le 31 juillet 2015

Liens externes

Articles connexes

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