Palais des beaux-arts de Liège

Le palais des beaux-arts de Liège, abrégé en « le Palais des Beaux-Arts[alpha 1] », est un monument public liégeois du début du XXe siècle situé au cœur du parc de la Boverie. Œuvre des architectes Charles Étienne Soubre et Jean-Laurent Hasse, c'est le seul bâtiment édifié à l'occasion de l'Exposition universelle de 1905 qui n'a pas été détruit[1].

Historique

Le Palais, côté Meuse en 1905.

Seul pavillon de l'Exposition universelle de 1905 destiné à durer, il devient Palais des Fêtes et des Expositions après avoir été légué à la Ville de Liège par le Comité organisateur de l'Exposition. Le Palais accueille alors congrès, bals, banquets, salons et grandes expositions telle que celle consacrée à Cobra en [2].

À partir de 1952, le Palais abrite le Cabinet des estampes et des dessins de Liège et les collections d'Art wallon du musée des Beaux-Arts logé dans un bâtiment annexe de l'Académie royale des beaux-arts de Liège, rue des Anglais. Ce dernier sera détruit dans les années 1970, le musée des Beaux-Arts déménage alors dans le palais du parc de la Boverie, le musée d'Art wallon sera transféré quant à lui du palais au complexe de l'îlot Saint-George, de l’architecte Henri Bonhomme, en Féronstrée et Hors-Château. En 1980, le Palais devient le Musée d'art moderne.

De 1988 à 1993, une profonde rénovation est effectuée, ces travaux permettent de restituer l'espace ouvert de 1905[2]. Avec l'inauguration en 1993, le musée est rebaptisé Musée d'art moderne et d'art contemporain (MAMAC).

Du MAMAC à La Boverie

À la fin de l'année 2011, le musée d'art moderne et d'art contemporain ferme ses portes pour laisser place aux travaux qui donneront naissance à La Boverie. Les collections du MAMAC, du Fonds ancien et du cabinet des Estampes et des Dessins vont rejoindre le musée de l'art wallon au sein du complexe de l'îlot Saint-George et sont alors rassemblées pour former une seule entité, le musée des Beaux-Arts.

Les travaux débutent le et se terminent à la fin de 2015[3].

Le musée est inauguré et rendu accessible au public dès le .

Architecture

Le Palais des Beaux-Arts de l'Exposition universelle de 1905 est une œuvre néo-classique des architectes Charles Étienne Soubre et Jean-Laurent Hasse, influencés par l'architecture de l'époque de Léopold II. Les trois baies de l'avant-corps semi-circulaire de la façade principale dressée face à la Meuse sont surplombées de trois bas-reliefs allégoriques du sculpteur Oscar Berchmans représentant, de gauche à droite : la Peinture, l’Architecture et la Sculpture.

La construction de la nouvelle aile côté Dérivation a été confiée à l'architecte Rudy Ricciotti.

Notes et références

Notes

  1. On écrit « le palais des beaux-arts de Liège » (si on fait figurer le nom de la ville) et « le Palais des Beaux-Arts » (si le nom de la ville est absent car ce nom est alors implicite), ce conformément à une bonne pratique typographique appliquée aux monuments et bâtiments publics.

Références

  1. Cependant le pont de Fragnée, le pont de Fétinne et la passerelle Mativa construits également pour l'Exposition universelle de 1905 sont encore présents aujourd'hui.
  2. Christine Renardy (dir.), Liège et l'Exposition universelle de 1905, Bruxelles, La Renaissance du livre, coll. « Les beaux livres du patrimoine », , 318 p. (ISBN 2-87415-495-4 et 9782874154959, ISSN 1373-0827, lire en ligne), p. 172
  3. Alain Delaunois, « Liège: une pollution très ancienne sur le chantier du CIAC à La Boverie », sur www.rtbf.be,

Voir aussi

Articles connexes

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