Programme national nutrition santé

Le Programme national nutrition santé[1] (PNNS) a été créé en 2001, et son site grand public a été lancé à la rentrée 2004, par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA, devenue Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, Anses) et poursuivi par l'Agence nationale de santé publique Santé publique France »). Ce programme a pour objectif général l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition. Ce programme agit à plusieurs niveaux: industrie, consommateurs, recherche afin d'atteindre ses objectifs (par exemple : diminution de la consommation de sel).

Présentation

Il communique auprès du grand public à travers le site mangerbouger.fr[2], et utilise la notion de « repères nutritionnels »[3] pour traduire les objectifs de santé publique en notions facilement applicables. Le site écarte en particulier les calculs d'énergie.

Le PNNS a aussi créé des séries de spots TV destinés au grand public. Il est dirigé par l'épidémiologiste Serge Hercberg[4].

Les repères nutritionnels du PNNS

En , le Programme national nutrition santé a actualisé les repères nutritionnels des adultes[5]. Ces repères visent à couvrir les besoins nutritionnels, en prévenant les risques de maladies chroniques liés à certains aliments.

Aliments à limiter

  • La viande rouge : bœuf, porc, agneau, veau, etc. : 500 g/semaine maximum ;
  • La charcuterie : jambon, saucisson, etc. : 150 g/semaine maximum, en privilégiant le jambon blanc ;
  • Les produits et boissons sucrées : un verre par jour maximum, en privilégiant les jus de fruit ;
  • Sel ;
  • Matières grasses : limiter la consommation, en privilégiant les huiles de colza, de noix et d'olive.

Aliments à privilégier

  • Poisson et fruits de mer : deux fois par semaine dont un gras (maquereau, sardine, etc.) ;
  • Fruits et légumes : au moins 5 portions par jour, de 80 à 100 g chacune ;
  • Légumineuses : lentilles, flageolets, fèves, pois, etc., qui peuvent remplacer la viande ;
  • Produits à base de céréales complètes ou peu raffinées.

L'activité physique

À partir de 2019, le PNNS ne se limite pas aux aspects nutritionnels : il recommande aussi d'augmenter l’activité physique et de réduire la sédentarité[6].

le Nutri-Score

Le PNSS 2019 déclare sa volonté d'étendre le Nutri-Score aux produits en vrac[6]. Le PNNS 2019 met en avant sa volonté d'adapter le Nutri-Score à la restauration collective et commerciale[6].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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