Péninsule de Nishisonogi

La péninsule de Nishisonogi est une péninsule située dans le Sud-Est de la préfecture de Nagasaki (île de Kyūshū), au Japon[2]. Elle s'étend, entre la mer de Sumō à l'ouest et la baie d'Ōmura à l'est, sur environ 40 km du nord au sud et, dans sa plus grande largeur, sur 20 km d'est en ouest[1]. Elle est formée des villes de Saikai (partie Nord), Nagasaki (partie Sud-Ouest), Isahaya et des bourgs de Togitsu et Nagayo.

À l'époque d'Edo (1603 - 1868), après la découverte d'huîtres perlières en baie d'Ōmura, la perliculture est pratiquée dans le domaine d'Ōmura de la province de Hizen[3]^,[4]. Le clan Ōmura compte alors des marins qui s'adonnent à la chasse à la baleine depuis l'île des Pins[l 1], au large de la côte nord-ouest de la péninsule de Nishisonogi[1]^,[5]. Au début du XXI^e siècle, l'ostréiculture et l'aquaculture de perles sont des traditions qui se perpétuent en baie de Katagami[l 2], une baie secondaire de la baie d'Ōmura, le long de la côte orientale de la péninsule de Nishisonogi[3]^,[6]^,[7]. Durant l'ère Taishō (1912 - 1926), l'île des Pins et sa voisine Ike-shima[l 3] deviennent des mines d'où est extraite de la houille sous-marine[5]^,[8] L'activité minière cesse en 1934, à la suite d'importantes infiltrations d'eau de mer[5]. En 1955, l'ouverture du pont Saikai[l 4], reliant la pointe nord de la péninsule à l'île Hario (en), terre émergée qui sépare la baie d'Ōmura de celle de Sasebo, permet d'établir une liaison routière directe entre Nagasaki et Sasebo[1].