Oryx

L'Oryx est un genre de la sous-famille des hippotragues, comprenant trois espèces :

  • Oryx dammah (Cretzschmar, 1827) — oryx algazelle ou oryx de Libye ;
  • Oryx gazella (Linnaeus, 1758) — oryx gazelle ou gemsbok :
    • Oryx beïsa — oryx d'Afrique de l'Est (considérée comme une sous-espèce de Oryx gazella) ;
  • Oryx leucoryx (Pallas, 1777) — oryx d'Arabie ou oryx blanc.

Les oryx portent typiquement des cornes longues et droites, pointant vers l'arrière. L'oryx d'Arabie est originaire de la péninsule arabique tandis que les autres espèces sont originaires de l'Afrique.

En déclin à la fin du xxe siècle, l'animal n'est plus menacé. Au contraire, les efforts de préservation ont si bien porté leurs fruits que l'oryx entre désormais en concurrence avec le bétail domestique pour l'accès aux pâturages et aux points d'eau[1].

Le substantif[2] masculin[3] « oryx » est un emprunt[2]  par l'intermédiaire du latin oryx[2], « gazelle »[4]  au grec ancien[2],[3] ὄρυξ[4] / órux, de même sens.

Caractéristiques

Les oryx se reconnaissent à leurs cornes longues, minces et droites, à leur crinière relativement courte, à leur bosse sur l’épaule et à leurs gros sabots. Leur robe est fine, blanche et porte des marques noires, grises et/ou brunes. Les deux sexes portent des cornes. Ils ont une hauteur au garrot de 81 à 120 centimètres et une masse corporelle de 65 à 200 kilos. Leurs cornes mesurent entre 38 et 127 centimètres. Le nom de l’espèce, Oryx, remonte probablement à Hérodote, qui décrit une antilope de Libye en l’appelant « Oryx »[5]. Ce nom semble un dérivé du verbe oryssoo ou oryttoo qui signifie creuser. L’oryx d’Arabie creuse des fosses dans le sable pour se reposer plus au frais. L’« Oryx » libyen dont parle Hérodote était peut-être un oryx algazelle, mais il pouvait s’agir aussi d’addax de la même région.

Adaptation

Bien adaptés à la vie dans le désert, les oryx sont capables de se passer d’eau pendant une assez longue période de temps et peuvent supporter une forte augmentation de leur température corporelle. Aux moments les plus chauds de la journée, ils cherchent à s’abriter dans les rares coins à l’ombre.


Galerie

Liens externes

Voir aussi

Notes et références

  1. GEO, no 403, , p. 30
  2. « Oryx », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 19 novembre 2016].
  3. Entrée « oryx », sur Dictionnaires de français en ligne, Larousse [consulté le 19 novembre 2016].
  4. Entrée « ŏryx », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire illustré latin-français, Paris, Hachette, 1934 (paru le ), 1re éd., 1702-XVIII p., in-8o (26 cm) (OCLC 798807606, notice BnF no FRBNF32138560), p. 1095 [consulté le 19 novembre 2016].
  5. dr. J.H. Thiel, Beknopt Grieks-Nederlands Woordenboek, 4ème éd. page 502
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