Orwell (groupe français)


Orwell est un groupe de pop français originaire de Nancy fondé par Jérôme Didelot au début des années 2000. Six albums ont été réalisés.

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Histoire et biographie

Jérôme Didelot est né le , à Metz (Moselle)[1].

Etudiant, Jérôme Didelot fonde le groupe P. S. Goodbye, en référence à une chanson des Chameleons, avant de quitter sa ville natale pour s'installer à Nancy[1].

Alexandre Longo et Thierry Bellia contribuent à former Orwell avant de suivre leur propre voie[2]. Peu après sa formation, le groupe fait la première partie d'un concert de Michel Delpech en 2000, à l'Olympia[3]. Orwell collabore avec le chanteur britannique James Warren (Stackridge, The Korgis) pour son deuxième album, L'archipel, sorti en 2005. Le groupe donne, en 2015, un concert à l'occasion du Livre sur la place (Nancy), aux côtés de l'écrivain, Jonathan Coe, qui a interprété certaines de ses pièces instrumentales avec le groupe[4],[5].

Membres

Les membres du groupe Orwell sont :

  • Jérôme Didelot (chant, guitare)
  • Jacques Tellitocci (vibraphone, chœurs)
  • Régis Nesti (batterie)
  • Emmanuel Harang (basse)
  • Renaldo Greco (flûte, piano)

Collaborations

Jérôme Didelot a collaboré avec de nombreux musiciens au cours de sa carrière. Après avoir accompagné le Nancéien dans les débuts d'Orwell, Thierry Bellia (Variety Lab) et Alexandre Longo (Cascadeur) continueront à participer aux albums du groupe[6]. En 2002, Médéric Gontier (Tahiti 80) joue de la guitare sur le titre Toutes les nouvelles parlent d'hier (Des lendemains)[7]. En 2005, le chanteur britannique James Warren (Stackrige, The Korgis) apparaît sur deux titres de l'album L'archipel[8]. Sur ce même album, on peut également entendre la voix du chanteur Hugo Chastanet[9], En 2007, Jipé Nataf (les Innocents) joue de la guitare sur l'album Le génie humain[10]. Taro Umebayashi (Milk) et Ayumi Teraoka (Sugar me) ont accompagné Jérôme Didelot sur la scène, au Japon[11]. Armelle Pioline (Superbravo) chante sur l'album Pacelle brillante[12].

Influences

Le groupe se réclame d'une pop des années 60 et 70, de la variété richement arrangée en même temps que de certains groupes de la période new wave (XTC, Pale Fountains...)[13].

Fasciné par la science-fiction[14], Jérôme Didelot a utilisé, comme avatar chansonnier, le patronyme d’un célèbre écrivain du XXe siècle : George Orwell. De plus, le titre de son sixième album, Parcelle brillante, renvoie à Bright Segment, une nouvelle du prolifique auteur de science-fiction et de fantastique Theodore Sturgeon, parue en 1955. Le Nancéien a puisé dans les thèmes de l'écrivain la matière des textes de deux titres : Les mains de Bianca et Lone, où son fils lit un extrait du roman Les Plus qu'humains de Sturgeon[15].

Critiques

« Le flacon est ici aussi soigné que l’ivresse est grande », déclare le journal Les Inrockuptibles[16]. « Didelot parvient à nourrir un propos sur une métrique jusque-là dévolue à la prosodie anglaise. Se cherchant de nouveaux repères, le chanteur communique l'angoisse d'une génération qui ne veut pas s'oublier dans un monde ivre de vitesse », écrit Ludovic Perrin dans un article de Libération[17].

Discographie

  • Orwell (mini-album), 2000
  • Des lendemains,
  • L'archipel, 2005
  • Le Génie humain,
  • Continental,
  • Exposition universelle,
  • Parcelle brillante,

Notes et références

Liens externes

  • « Orwellmusic », sur Orwellmusic.com
  • Interview et session live
  • Article de L'Est républicain
  • Page Orwell / Hotpumarecords.com
  • Portail de la musique
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