Orobanche teucrii

Biologie

Cette espèce parasite les espèces du genre Teucrium (Germandrée), surtout Teucrium chamaedrys et Teucrium montanum. Les graines sont très petites et nombreuses (100 000 par individu), à pouvoir germinatif très long. Les plantules sont munies de suçoirs qui attaquent la plante hôte. Les fleurs apparaissent tardivement et marquent la fin de vie de l'orobanche. Cette espèce est un géophyte à bulbe. Floraison d'avril à juin.

Description

Elle mesure de 10 à 40 cm de hauteur. Ce sont des plantes sans chlorophylle, de couleur brun-ocre. Les feuilles sont réduites en écailles. Les fleurs, sessiles, jaunes à rougeâtres sont disposées en épi de rarement plus de 15 fleurs. Leurs stigmates sont rouge-violacé.

Répartition

Europe méridionale et centrale.

Très dispersée en France calcaire. De 0 à 1 700 mètres d'altitude[1].

Au début du XXe siècle, Gaston Bonnier présentait l'espèce comme vivant à l'Est de la France, au Sud-Est et çà et là dans le reste du pays.

Biotope

Éboulis, pelouses calcicoles xérophiles.

Statut de protection

Cette espèce est inscrite dans la liste des espèces végétales protégées en Champagne-Ardenne.

Synonymes

  • Orobanche atropurpurea F.W.Schultz
  • Orobanche atrorubens F.W.Schultz
  • Orobanche congesta Rchb.f.
  • Orobanche teucrionepiphyta St.-Lag.
  • Catodiacrum rubidum Dulac

Références

  1. TISON J.-M. & DE FOUCAULT B. (coords), 2014.- Flora Gallica. Flore de France. Biotope, Mèze, xx + 1196 p.; p.860.

Liens externes

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