Opération de Raoued

L'opération de Raoued est une opération antiterroriste qui s'est déroulée en Tunisie en février 2014.

Opération de Raoued
Vue aérienne de Raoued en 2012.
Informations générales
Date 3 -
(1 jour)
Lieu Raoued
Issue Victoire tunisienne
Belligérants
Tunisie Ansar al-Charia
Commandants
Kamel Gadhgadhi †
Forces en présence
150 hommes[1]8 hommes
Pertes
1 mort
1 blessé[2]
7 morts[2]
1 prisonnier[3]

Insurrection djihadiste en Tunisie

Coordonnées 36° 57′ 16″ nord, 10° 11′ 29″ est
Géolocalisation sur la carte : Monde
Géolocalisation sur la carte : Afrique
Géolocalisation sur la carte : Tunisie

Déroulement

Le , la police tunisienne est informée de la présence de djihadistes armés dans la ville de Raoued, située dans la banlieue de Tunis[2].

Plus de 150 hommes de la garde nationale sont envoyés sur place et cernent dans l'après-midi une maison où sont retranchés des combattants salafistes, tandis que toutes les routes conduisant à la ville sont bloquées. Dans les heures qui suivent et jusqu'au lendemain, plusieurs fusillades opposent les djihadistes aux gardes nationaux. Les salafistes sont délogés d'une première maison mais parviennent à se réfugier dans une seconde. Finalement, le 4 février en milieu de journée, les gardes nationaux lancent un assaut qui vient à bout des assiégés[2],[1],[4].

Selon le ministère de l'Intérieur, sept terroristes sont tués lors du combat, un autre est fait prisonnier. Un garde national est également tué — Atef Jabri âgé de 29 ans et sergent de la brigade spéciale — et un autre blessé[3],[2],[5].

Parmi les djihadistes tués figure Kamel Gadhgadhi, un chef d'Ansar al-Charia, suspecté d'être l'assassin de Chokri Belaïd, tué le . Il a ensuite pris part à la bataille de Chaambi[2].

Trois autres morts sont rapidement identifiés : Mohamed Naceur Dridi, Haykel Badr et Alaeddine Najahi[6]. Outre Kamel Gadhgadhi, parmi les tués figureraient deux autres personnes — Alaeddine Ben Abdelwaheb Njahi dit « Abou Haydar » et Ali Ben Mustapha Ben Saâd Kalaî — qui auraient pris part aux égorgements des soldats tunisiens tués lors de la bataille de Chaambi[7].

Références

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