Olympique de Marseille

L'Olympique de Marseille (OM) est un club de football français fondé en 1899 par René Dufaure de Montmirail.

Pour les articles homonymes, voir OM et Olympique de Marseille (omnisports).

Olympique de Marseille
Généralités
Nom complet Olympique de Marseille
Surnoms Les Olympiens
Les Phocéens[1]
Les Minots[2]
Noms précédents Olympique Étoile Bleue (1904-1905)[3]
Fondation 1899
Statut professionnel Depuis 1932
Couleurs Blanc et bleu
Stade Orange Vélodrome
(67 394 places)
Siège Centre d'entraînement
Robert Louis-Dreyfus

33 Traverse de la Martine
13012 Marseille
Championnat actuel Ligue 1
Propriétaire Frank McCourt
Président Pablo Longoria
Entraîneur Jorge Sampaoli
Joueur le plus capé Steve Mandanda (593)
Meilleur buteur Gunnar Andersson (194)
Site web om.fr
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (9)
Coupe de France (10)
Trophée des champions (3)
Coupe de la Ligue (3)
International[Note 1] Ligue des champions (1)
Coupe Intertoto (1)

Maillots

Domicile
Extérieur
Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2021-2022 de l'Olympique de Marseille
0

Dernière mise à jour : 26 août 2021.

Le club marseillais joue au stade de l'Huveaune de 1904 à 1937, date à laquelle est inauguré le stade Vélodrome. Auparavant, le club remporte sa première Coupe de France en 1924 et devient le tout premier club provincial à s'adjuger ce titre. L'OM est l'un des clubs qui a joué durant la saison inaugurale 1932-1933 et qui évolue encore en Ligue 1 aujourd'hui. Après un premier titre de champion de France en 1929, dans une compétition aujourd'hui disparue, le club phocéen remporte son premier championnat professionnel en 1937, avant de descendre pour la première fois en seconde division en 1959. Une série de montées et descentes s'effectue dans les années 1960 et la décennie suivante est marquée par le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club en 1972. Après une période noire au début des années 1980 où l'OM est proche de la faillite, l'arrivée de Bernard Tapie introduit la période la plus faste du club, avec quatre titres de champion consécutifs, une Coupe de France et la Ligue des champions 1992-1993, première de l'histoire du football européen sous cette appellation, qui reste la première et la seule C1 remportée par un club français. L'affaire VA-OM et ses conséquences économiques plongent le club en deuxième division. À la suite de sa remontée en 1996, le club se confronte à nouveau à la justice avec l'affaire des comptes de l'OM et n'arrive plus à gagner de titre majeur, malgré notamment deux finales de Coupe UEFA (1999 et 2004). Cette période blanche prend fin avec le titre de champion de France en 2010 et trois victoires consécutives en Coupe de la Ligue en 2010, 2011 et 2012.

Le club est présidé par Pablo Longoria depuis le , l'actionnaire majoritaire étant l'Américain Frank McCourt. L'équipe première, entraînée par Jorge Sampaoli depuis le , évolue lors de la saison 2020-2021 en Ligue 1.

Histoire

Les débuts (1899-1914)

Fondateur de l'Olympique de Marseille, René Dufaure de Montmirail occupe la fonction de président du club de 1899 à 1902.

Le 26 mai 1899, la préfecture des Bouches du Rhône reconnait la création du cercle « Football Club », officialisant l'existence de l'équipe du Football Club de Marseille dont René Dufaure de Montmirail est le président depuis 1897. En septembre 1899, le Football Club fusionne avec la société sportive de l'Épée et en fin de cette même année, le bureau vote le changement du nom du Football Club en Olympique de Marseille, nom sous lequel le club est alors inscrit en décembre 1899 pour la future compétition de football association par le Comité Régional du littoral. Ce changement de nom sera ensuite approuvé en assemblée générale le 8 janvier 1900[4].

Premier match de l’histoire du club[5]

Match amical : OM – US Phocéenne (0-3)
Lieu : Marseille, Parc Borély
Date : 21 janvier 1900 à 15h

  • OM : Davant, Bensimon, Moriez, Louit, Vialla, Levy, Ventre, Durandy (cap.), Richaud
  • US Phocéenne : Diss, Bompard, Caillol, Laborde (cap.), Aimé, Gayraud, Gabriel, Mathieu, Dieu, Bourillon, Jullien

L’OM débute le match avec seulement huit joueurs sur le terrain.

Le terme « Olympique » a été choisi pour plusieurs raisons : à la fin du XIXe siècle, l'olympisme est sur le devant de la scène avec notamment les premiers jeux de l'ère moderne qui se déroulent à Athènes en 1896. En outre, le club comportait plusieurs sections sportives autres que le football (au sens de football association) comme le rugby, la boxe, le tennis ou encore l'escrime. Il fallait donc choisir un terme qui fasse référence à ces différentes disciplines sportives. Enfin, ce mot renvoie à l'Olympe et permet de faire un lien avec les racines grecques de la ville de Marseille[A 1], qui fêtait cette année-là le 25e centenaire de sa fondation par les Phocéens. L'équipe de rugby est la section phare des débuts du club, avec entre autres des joueurs comme Harry Baur, Camille Montade ou Fernand Bouisson. Reconnu par l'USFSA en 1894, le football, alors appelé « football association », est véritablement pratiqué à partir de 1902.

Le premier match de l'histoire de l'Olympique de Marseille est un match amical disputé au Parc Borély contre l'Union Sportive Phocéenne qui verra la défaite des Olympiens (3-0)[6]. Pour sa première participation à un championnat officiel, en l'occurrence le championnat du Littoral, l'OM termine en tête du classement devant respectivement l'US Phocéenne, le Sporting Club de Marseille et le Stade Marseillais[7].

Paul Le Cesne offre à l'OM deux terrains qui permettront de construire le stade de l'Huveaune et le complexe sportif Paul Le Cesne devenu OM Campus.

De tous les clubs de football de la cité marseillaise, l'OM devient rapidement le club phare de la ville avec le Stade helvétique de Marseille grâce à son organisation et son budget, reléguant le Sporting Club de Marseille ou l'Union Sportive Phocéenne au second plan. Il évolue alors au stade de l'Huveaune[C 1]. En 1903, l'OM, qui vient alors de remporter son quatrième championnat du Littoral consécutif (concernant les clubs de la ville de Marseille et sa banlieue), participe pour la première fois au Championnat de France de football USFSA[8], où il est éliminé dès le tour préliminaire sur tapis vert[9].

L'entité marseillaise prend brièvement le nom d'Olympique Étoile Bleue (OEB) durant la saison 1904-1905 du championnat du Littoral et de France USFSA à la suite de sa fusion avec le Stade Étoile Bleue, autre club marseillais, avant de redevenir l'Olympique de Marseille la saison suivante[3]. Le club n'arrive pas à franchir la dernière marche en tombant en demi-finales en 1904, 1907 et 1908[10], mais domine sans partage au niveau régional en décrochant six titres de champion du Littoral d'affilée, de 1903 à 1908. Le club rival du Stade helvétique de Marseille met fin à cette domination et accroche même trois titres de champion de France USFSA, devenant ainsi le premier club marseillais à devenir champion de France[11].

Lors de la saison 1907-1908, l'OM affronte lors d'un match amical le FC Barcelone qu'il écrase sur le score de 9 buts à 1[12]. Après la Grande Guerre, l'OM échoue en finale de la dernière édition du Championnat de France USFSA face au Havre AC (4-1)[10]. L'Olympique de Marseille réalise ainsi sa première grande performance en championnat, même si la diversité des compétitions nationales relativise ce parcours.

Premiers succès nationaux (1920-1930)

Arrivé à l'OM en 1923, l'international A français Jean Boyer est le premier transfert important de l'histoire du club.

C'est à partir des années 1920 que l'Olympique de Marseille acquiert une renommée sur le plan national. Marino Dallaporta devient président en 1921 et engage une politique d'achat de vedettes[C 1], imitant dès lors la politique du grand rival sétois, en recrutant à Paris pour la nouvelle saison 1923-1924 Édouard Crut et Jean Boyer, le premier étant international militaire, le second ayant participé à la victoire historique de la France contre l'Angleterre en mai 1921 en marquant l'un des deux buts français[A 2].

L'OM remporte à trois reprises la Coupe de France en 1924, 1926 et 1927[OG 1], devenant ainsi le premier club de province à s'adjuger ce trophée, ainsi que le premier club à se faire remettre la Coupe par le Président de la République[C 2]. Marseille redevient la place forte du football régional en accrochant deux titres de champions du Sud-Est.

L'Olympique de Marseille poursuit sur sa lancée en remportant le championnat de France, qui était encore amateur à l'époque, en 1929 contre le Club français[B 1]. Afin de remplacer le prolifique attaquant Edouard Crut, Charles Elkabbach repère le jeune Joseph Alcazar qui évolue au Club Athlétic Liberté d'Oran à un poste défensif en 1927. C'est pourtant en tant qu'attaquant que Pepito, comme il fut surnommé, va littéralement porter l'OM de la fin des années 1920 jusqu'à son départ pour Lille en inscrivant 67 réalisations en 95 matchs professionnels de Division 1. Alcazar, qui est le premier joueur venu d'Afrique du Nord à porter le maillot de l'OM, devient également le premier joueur de l'OM à participer à une Coupe du monde avec l'équipe de France en 1934. Ses performances sur le terrain ainsi que ses traits de personnalités font d'Alcazar le premier véritable personnage dans l'histoire de l'OM[B 2].

L'OM adhère au groupement des clubs professionnels et intègre le nouveau Championnat de France professionnel créé en 1932. Cette adhésion, donnant le statut de club professionnel au club olympien, entraîne un remaniement de toute son organisation avec la nomination d'un président, d'un secrétaire général et d'un trésorier[13].

Second âge d'or et professionnalisme (1930-1940)

Le 9 mai 1926, les Marseillais remportent la deuxième Coupe de France dans l'histoire du club.

Ce championnat national est divisé en deux poules. Pour sa première saison en professionnel dans ce tout nouveau championnat, l'OM affronte dans son groupe des clubs comme le FC Sète, le Racing Club de France, Hyères, Mulhouse, l'Excelsior de Roubaix ou encore le SC Nîmes. À l'issue de cette première saison, les joueurs de l'Olympique de Marseille terminent second de leur poule[14] derrière le futur champion de France, l'Olympique lillois[A 3].

Les années 1930 vont représenter le second âge d'or de l'OM comme en témoignent les quatre finales disputées, le titre de champion en 1937 et les quatre fois où les Phocéens terminent deuxième du championnat. Le club phocéen recrute principalement des joueurs venant de trois zones géographiques distinctes : l'Europe de l'Est, l'Afrique du Nord et la Provence[B 2]. L'Europe de l'Est, dont les sélections de la Hongrie et de l'Autriche dominent le paysage footballistique mondial de l'époque, offre à l'OM de nombreux joueurs talentueux à l'image de l'ailier gauche József Eisenhoffer qui attirera derrière lui les attaquants hongrois Willy Kohut et Edmond Weiskopf ou encore l'entraîneur autrichien Vinzenz Dittrich.

Scène de la finale de Coupe de France en 1934 entre le FC Sète et l'OM.

Concernant la zone nord-africaine, Emmanuel Aznar, Mario Zatelli, Larbi Ben Barek ou encore Abdelkader Ben Bouali viennent garnir les rangs marseillais. L'OM s'est aussi appuyé sur des joueurs issus de la région comme Laurent Di Lorto, Max Conchy ou encore Georges Dard[B 2]. József Eisenhoffer arrive à l'OM en décembre 1932 en provenance de l'Hakoah Vienne après avoir été repéré durant un match amical disputé contre l'OM au stade de l'Huveaune le 30 octobre 1932. Eisie, comme il était surnommé, évolue ensuite sept saisons sous les couleurs de l'OM et demeure l'un des chefs d'orchestre du secteur offensif marseillais.

La saison suivante est la saison du doublé raté pour les Olympiens. Les joueurs du FC Sète battent les Marseillais en finale de la Coupe de France[OG 2]. L'OM, qui devait remporter au moins un match sur les trois qui lui restaient, perd ses trois derniers matchs en retard permettant le sacre des Sétois en tant que champion de France 1933-1934[OG 3].

L'Olympique de Marseille décroche finalement son premier championnat de France en 1937 grâce à un meilleur rapport entre buts marqués et encaissés par rapport au FC Sochaux (1,76 contre 1,33). Eisenhoffer offre par conséquent à l'OM son premier titre de champion en tant que club professionnel en 1937[B 2]. Le , l'Olympique de Marseille prend ses quartiers au stade Vélodrome, doté d'une capacité de 35 000 places, lors d'un match amical contre le Torino Football Club (2-1)[A 4].

Entre-temps, l'OM confirme sa réputation de « club de coupe » en remportant de nouveau la Coupe de France en 1935 (il devient le club le plus titré de cette compétition avec le Red Star[OG 4]) et 1938[OG 5]. L'équipe, malgré le départ de son gardien Di Lorto est renforcée par l'arrivée du jeune attaquant français Mario Zatelli, du gardien de but brésilien Jaguaré Vasconcellos et de Larbi Ben Barek[15]. Les joueurs de l'Olympique de Marseille terminent deux fois consécutivement vice-champions de France de Division 1 en 1938 et en 1939.

L'OM durant les années 1940 (1940-1950)

Le 4 octobre 1942, Aznar inscrit un nonuplé lors de la victoire record de l'OM contre Avignon (20-2).

La France entre en guerre en septembre 1939. Les clubs professionnels du championnat de Division 1 voient leurs effectifs se vider de leur substance puisque les joueurs sont appelés au combat et rejoignent les rangs de l’armée française. La Fédération restructure le championnat et le découpe en trois zones. L’OM est alors intégré à la zone Sud-Est. Par ailleurs, le stade Vélodrome est réquisitionné par les forces armées allemandes et contraint l'OM à retourner jouer au stade de l'Huveaune[16].

Vainqueur de la Coupe de France en 1938, le Brésilien Vasconcellos est le seul gardien olympien à avoir marqué en championnat.

Dans un championnat où des équipes comme le RC Strasbourg et le FC Sochaux-Montbéliard sont absents par la force des choses, l’OM se livre à une rude bataille avec les joueurs de l’OGC Nice et de l’AS Cannes. Au terme de cette saison championnat de la zone Sud-Est 1939-1940, les Niçois remportent le titre devant les Marseillais et les Cannois. L'Olympique échoue en finale de la Coupe de France face au RC Paris (2-1)[OG 4]. Durant cette saison, il est à noter l'apparition pour un seul match d'Ahmed Ben Bella, futur président algérien[A 5].

En 1941, l'OM est sacré champion de France de la zone libre devant le Toulouse Football Club au moyen d'un meilleur goal-average. Néanmoins, ce titre n'est pas comptabilisé dans le palmarès olympien. En 1942-1943, l'attaque olympienne se montre prolifique avec un total de 100 buts[14] sont inscrits en championnat, dont 20 au cours d'un unique match contre Avignon (20-2) durant lequel Emmanuel Aznar trouve l'ouverture à neuf reprises[A 6]. Dans le même temps, le club remporte sa sixième Coupe de France[OG 6] contre les Girondins de Bordeaux (4-0), ceci par l'intermédiaire d'une nouvelle génération de footballeurs de valeur comme Roger Scotti ou encore Georges Dard.

La saison 1943-1944 voit l'apparition d'équipes fédérales mises en place par le régime de Vichy, qui remplacent les clubs dans le championnat de France ; plusieurs Olympiens évoluent alors dans l'Équipe fédérale Marseille-Provence. Ces équipes fédérales sont dissoutes à la Libération. En 1945, l'OM dispute la Coupe de la Libération (renommée ensuite Coupe de la Victoire) et perd en finale au stade de l'Huveaune face au FC Metz[17].

Après une neuvième puis une sixième place, l'OM redevient champion de France en 1948, onze ans après son dernier titre, après un match nul obtenu dans les derniers instants d'un match contre le FC Sochaux et deux succès contre le CO Roubaix-Tourcoing (6-0) et le FC Metz (6-3)[18]. Les Phocéens prennent la troisième place l'année suivante[OG 7].

Avant 1949, le président Dancausse souhaite créer une deuxième équipe professionnelle à Marseille dans l'optique de faire jouer les nombreux réservistes de l’Olympique de Marseille. En effet, l’OM compte près d’une trentaine de joueurs dans ses rangs. C’est ainsi que le Groupe Sporting Club Marseillais voit le jour en 1949. Cette filiale de l’OM obtient le statut professionnel et est intégrée à la deuxième division dès la saison 1949-1950[19]. Cependant, après une première saison de Division 2 achevée à la onzième place, le GSCM est contraint d'abandonner le championnat au milieu de la saison 1950-1951 en raison de problèmes financiers. Le club est dissout en janvier 1951[20].

Difficultés et première descente en Division 2 (1950-1959)

Lors de la saison 1951-1952, l'OM échappe de peu à la relégation en deuxième division, notamment par le biais de son buteur suédois Gunnar Andersson et réussit à sauver sa place au plus haut niveau lors des barrages contre le Valenciennes FC[B 3]. En 1953, l'attaquant suédois Gunnar Andersson conserve son titre de meilleur buteur en inscrivant 35 buts[B 4]. L'OM parvient en finale de deux compétitions : la Coupe de France en 1954, perdue contre l'OGC Nice et la Coupe Charles Drago en 1957, gagnée contre le Racing Club de Lens.

Gunnar Andersson est le meilleur buteur de l'histoire de l'Olympique de Marseille avec 194 buts.

Après un maintien obtenu à la dernière journée en 1958[21], l'OM descend pour la première fois de son histoire en deuxième division en 1959. Les Phocéens font péniblement leurs débuts en deuxième division en terminant à la dixième place[B 4].

À la suite d'une première tentative de remontée en 1961, les Marseillais réussissent finalement à accéder à la Division 1 en 1962 grâce à l'arrivée du technicien brésilien Otto Glória. Durant les quatre mois passés avec le club phocéen, il ne perd qu'un seul match grâce notamment au buteur Étienne Sansonetti auteur de 16 réalisations en 38 rencontres. La saison d'après, les nombreux changements sur le banc olympien ne permettent pas d'empêcher une nouvelle descente du club des Bouches-du-Rhône en Division 2 en 1963[14].

Malgré la relégation à l'échelon inférieur, l'OM fait ses premiers pas sur la scène européenne en Coupe des villes de foires. Les Olympiens connaissent néanmoins une élimination prématurée dès le premier tour en matchs aller-retour face aux Belges de l'Union Saint-Gilloise (1-0 ; 4-2)[B 5]. Pour la saison 1963-1964, les hommes de Jean Robin ratent de peu la remontée en Division 1 en terminant le championnat à la cinquième place malgré les 20 buts de son buteur Antoine Keller. La saison suivante voit l'OM flirter avec la zone de relégation en Division 3[B 4].

De nouveaux titres avec Leclerc (1965-1972)

Mario Zatelli évolue à l'OM dans les années 1930-1940 puis entraîne l'équipe marseillaise dans les années 1960-1970 avant de devenir directeur sportif du club en 1971.

Marcel Leclerc, chef d'entreprise à Marseille, décide de prendre la tête de l'Olympique de Marseille en 1965. Le club, qui végète en deuxième division, est en proie à des difficultés financières et vient de faire une saison des plus catastrophiques : les Olympiens terminent en effet quatorzième du classement. Progressivement, l'ambition de Leclerc permet à l'OM de remonter en première division en 1966 puis de remporter sa septième Coupe de France en 1969[OG 8].

En 1969-1970, l’OM dirigé par Mario Zatelli termine vice-champion de France derrière les Stéphanois. Cette saison-là, les bonnes performances du club olympien sont liées à un secteur offensif très prolifique composé de l’attaquant camerounais Joseph Yegba Maya, de Charly Loubet, de Josip Skoblar ou encore du Suédois Roger Magnusson[22]. Au cours de cette saison, alors que l'OM doit jouer un match en retard durant la période de Noël, afin de montrer son désaccord concernant le choix de cette date, le président Leclerc décide d'envoyer l'équipe réserve affronter le Red Star. Évoluant en Division d'Honneur, les amateurs marseillais arrachent le match nul (2-2) sur la pelouse du Red Star avec deux buts d'Ange Di Caro[23]. Cependant, la Ligue annule ce résultat et fait rejouer le match en mars 1970. Les professionnels marseillais battent finalement les Audoniens (6-1)[24].

La saison suivante, après une lutte acharnée contre le rival stéphanois, les joueurs de Lucien Leduc décrochent le titre de champion de France en 1971 grâce principalement à un duo d'attaquants composé de Josip Skoblar et de Roger Magnusson[25]. Sur la scène européenne, les phocéens sont éliminés au premier tour de la Coupe UEFA par le Spartak Trnava.

L'ailier suédois Roger Magnusson remporte 4 titres avec l'OM entre 1969 et 1972.

En 1971-1972, l'OM participe pour la première fois à la Coupe d'Europe des clubs champions[B 5]. De ce fait, les dirigeants marseillais frappent un grand coup sur le marché des transferts en recrutant le portier international français Georges Carnus et le défenseur central international français Bernard Bosquier en provenance du rival historique stéphanois. Cette saison-là, l'Olympique de Marseille réalise pour la première fois de son histoire le doublé coupe-championnat en remportant la Coupe de France par une victoire 2-1 contre le SEC Bastia, dans ce qui constitua le premier match officiel dans le nouveau Parc des Princes, Didier Couécou étant donc le premier buteur officiel du nouveau stade. En Coupe d'Europe, l'Olympique de Marseille est éliminé au deuxième tour de la Coupe des clubs champions par l'Ajax Amsterdam. Au Vélodrome, les Néerlandais menés par Johan Cruyff et Johan Neeskens remportent la partie face aux hommes de Lucien Leduc (2-1). Au match retour, les Marseillais, qui comptaient dans leur rang Georges Carnus, Roger Magnusson ou encore Josip Skoblar, s'inclinent (4-1) avec un doublé de Johan Cruyff[OG 9].

Pour la saison 1972-1973, l'OM s'attache les services du goléador stéphanois Salif Keita et du défenseur international français Marius Trésor. Les phocéens finissent à la troisième place du classement de Division 1. Sur la scène européenne, après avoir battu à l'aller les Italiens de la Juventus Turin au stade Vélodrome (1-0), les Phocéens entraînés par le tacticien Kurt Linder perdent le match retour (3-0) et sont alors éliminés prématurément dès le premier tour de la Coupe des clubs champions[26]. Accusé de détournement de fonds, le président du club Marcel Leclerc est contraint de démissionner en 1972[B 6]. Il est condamné en 1976 pour le détournement, au préjudice de l'OM, de 3,3 millions de francs[27].

Des résultats en dents de scie (1972-1980)

Champion du monde en 1970 avec le Brésil, Paulo César s'engage avec l'Olympique de Marseille en juillet 1974. Il suggère au président Méric de recruter son compère Jairzinho.
Champion du monde en 1970 avec le Brésil, l'ailier brésilien Jairzinho rejoint l'OM en octobre 1974.

La saison 1973-1974 est difficile pour les Olympiens. Avec les départs de Magnusson et de Keita, le club se classe douzième du championnat. En Coupe UEFA, malgré la victoire des Marseillais au match aller (2-0), le club phocéen est éliminé par les Allemands du FC Cologne après une lourde défaite au match retour sur la pelouse de Cologne (6-0)[F 1]. La saison suivante est tout autre.

En mars 1974, Fernand Méric, un riche exploitant de complexes cinématographiques marseillais, arrive au chevet d'un club à la peine financièrement et sportivement. Grâce à son apport de liquidités, l'OM tape fort sur le marché des transferts pour la saison 1974-1975 et s'offre deux pointures internationales en attaque. La première est le champion du monde brésilien Paulo César[28] qui signe à l'OM pour 600 000 dollars[29]. Il devient à cette occasion le premier champion du monde à évoluer dans le championnat de France. Afin qu'il n'attrape pas le mal du pays, Méric décide de faire venir en octobre 1974 son compatriote auriverde, l'attaquant international brésilien Jairzinho, meilleur buteur à la Coupe du monde 1970 avec le Brésil, qui rallie la Canebière pour 1 250 000 francs. Le 13 mai 1975, lors du quart de finale retour de la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain, Jairzinho est accusé d'avoir agressé un juge de touche. Il proclame son innocence mais est reconnu coupable et condamné à deux ans de suspension dont un avec sursis. Ce jugement signifie la fin de son passage à Marseille. Grâce à ses stars brésiliennes, le club des Bouches-du-Rhône finit vice-champion de France derrière l'AS Saint-Etienne.

Au cours de la saison 1975-1976, l'OM finit seulement neuvième du classement. La seule éclaircie de la saison est la neuvième coupe de France qui est remportée grâce notamment aux performances réalisées par l'attaquant international argentin Hector Yazalde[OG 10].

Les saisons d'après sont également difficiles pour l'OM qui se positionne à la douzième place du classement puis quatrième la saison qui suit. En 1979, le retour de Jules Zvunka fait remonter la pente à un OM moribond qui termine à nouveau à la douzième place du classement à l'issue de la saison 1978-1979[30].

Une période compliquée (1980-1986)

L'OM descend en deuxième division au terme de la saison 1979-1980 malgré la présence de l'international français Marius Trésor dans ses rangs.

Le début des années 1980 est plus que compliqué pour les Phocéens qui se voient relégués en deuxième division à l'issue de la saison 1979-1980. L'OM reste englué dans la zone de relégation tout au long de la saison malgré la présence de joueurs tels que Marius Trésor ou Didier Six[B 4].

Le 7 avril 1981, le tribunal de commerce de Marseille annonce la liquidation judiciaire d'un Olympique de Marseille qui a accumulé près de 15 millions de francs de dettes au fil des dernières saisons. La grande majorité des joueurs professionnels du club quitte dès lors le club en cours de saison tout comme le staff technique en place avec Albert Batteux. Hamlet Setta est nommé président en avril 1981. Jean Sadoul décide de confier l'équipe première à Roland Gransart qui fait appel aux joueurs de la réserve qui évolue alors à l'échelon inférieur. Lauréat de la coupe Gambardella deux ans plus tôt, l'équipe des « Minots » où figurent entre autres José Anigo, Éric Di Meco, Marcel De Falco ou encore Jean-Charles De Bono parvient à éviter la relégation du club en troisième division en ne perdant aucune des six dernières rencontres de la saison, battant même Montpellier. Cette équipe permet même à l'entité marseillaise de finir sixième du championnat de Division 2A[OG 11],[31]. Le 1er juin 1981, Jean Carrieu devient président de l'Olympique de Marseille. Il obtient un concordat permettant au club de rembourser ses créances sur 20 ans[32].

La saison suivante, l'OM dirigé par Gransart termine à la troisième place d'un championnat où seuls les deux premiers peuvent monter. En 1982-1983, c'est le début de saison difficile des marseillais qui entraînera une quatrième position au classement final du championnat de Division 2[B 4]. À l'été 1983, le président Jean Carrieu rebâtit un effectif pour permettre au club de retrouver sa place dans l'élite au terme d'une saison prolifique en buts. En effet, le trio offensif marseillais est composé de l'ailier sénégalais Sarr Boubacar, de Marc Pascal et du Serbe Žarko Olarević qui inscrivent respectivement 25, 23 et 20 réalisations[33].

Pour son retour dans l'élite du football français, l'état-major olympien décide de garder une grande partie de l'effectif qui a permis la remontée. L'OM réalise une saison très moyenne en restant cantonné en deuxième partie de classement de Division 1 et se sauve in extremis d'une nouvelle descente en Division 2. La saison suivante est assez similaire et voit l'OM terminer seulement à la douzième place et s'incline en finale de la Coupe de France 1986 face aux Girondins de Bordeaux[OG 12].

L'OM au sommet avec Tapie (1986-1993)

Le défenseur brésilien Carlos Mozer vient renforcer l'arrière garde marseillaise en 1989.

Arrivé à l'initiative du maire de Marseille, Gaston Defferre, courant 1986, l'homme d'affaires Bernard Tapie prend les rênes du club avec une ferme intention : remporter la Coupe d'Europe[34]. Il est à l'origine de la page la plus glorieuse de l'histoire du club. Ces années se caractérisent par de nombreux changements d'équipe et d'entraîneur. Au fil des saisons, le onze marseillais va être modifié et amélioré de façon à être plus compétitif pour atteindre l'objectif fixé par Tapie de gagner la Ligue des champions. À son arrivée, il engage le défenseur allemand Karl-Heinz Förster, Alain Giresse ainsi que Jean-Pierre Papin. En 1986, Michel Hidalgo quitte son poste à la DTN pour devenir le directeur sportif de l'OM[35]. La première saison de l'ère Tapie se conclut à une deuxième place au classement du championnat.

Lors de la saison 1987-1988, l'OM dirigé par Gérard Banide, soucieux d'aider Jean-Pierre Papin à la pointe de l'attaque, s'attache les services de l'ailier ghanéen Abedi Pelé et du buteur allemand Klaus Allofs[A 7]. Malgré ces arrivées, les Olympiens terminent sixièmes du championnat de Division 1. Sur la scène européenne, le club atteint les demi-finales de Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1988 mais s'incline face à l'Ajax Amsterdam de Dennis Bergkamp[B 5]. Bernard Tapie décide alors d'introniser Gérard Gili sur le banc marseillais.

En 1988-1989, le club marseillais enrôle l'international français Gaëtan Huard, le milieu de terrain Franck Sauzée ainsi que les attaquants Éric Cantona et Philippe Vercruysse. L'OM finit champion de France et remporte la Coupe de France en battant l'AS Monaco (4-3)[B 4].

En 1989-1990, Michel Hidalgo fait notamment venir l'international brésilien Carlos Mozer et l'ailier international uruguayen Enzo Francescoli[36]. L'arrivée de Chris Waddle est l'œuvre de Tapie lui-même qui est tombé sous le charme de l'ailier anglais de Tottenham alors qu'il supervise Paul Walsh[37]. Les hommes de Gérard Gili survolent le championnat et décrochent un nouveau titre de champion de Division 1. Sur la scène européenne, l'OM atteint les demi-finales de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1990 face au Benfica Lisbonne[B 5]. Les Olympiens remportent le match aller de la demi-finale (2-1) mais le Benfica remporte le match retour (1-0) sur un but de la main de Vata[F 1].

Basile Boli inscrit le but de la victoire en finale de la Ligue des champions contre le Milan AC en 1993.

À l'orée de la saison 1990-1991, l'Olympique de Marseille enregistre principalement les renforts du portier Pascal Olmeta dans les buts marseillais, du défenseur central Basile Boli et du milieu international yougoslave Dragan Stojković[38]. Dans un premier temps, Tapie nomme le néo-champion du monde allemand Franz Beckenbauer au poste de directeur technique. Devant l'influence grandissante de Beckenbauer, Gérard Gili décide de quitter son poste d'entraîneur. Il est alors remplacé en septembre 1990 par celui qui est surnommé « Der Kaiser »[39]. À la suite de résultats décevants, ce dernier est à son tour remplacé dès janvier 1991 par le technicien belge Raymond Goethals. Beckenbauer conserve néanmoins son poste de directeur technique. Ces nombreux changements n'affectent pas les résultats de l'équipe qui obtient un nouveau titre de champion de France de Division 1. Au niveau européen, le club marseillais échoue en finale de Coupe d'Europe des clubs champions face à l'Étoile rouge de Belgrade de Sinisa Mihajlovic aux tirs au but (5-3)[B 7]. Lassé par l'interventionnisme de Tapie et les piètres conditions d'entraînement de l'époque, Beckenbauer quitte définitivement le club quelques jours après la finale perdue à Bari[39].

La saison 1991-1992 se caractérise par la catastrophe de Furiani du qui se produit à quelques minutes du coup d'envoi de la demi-finale de Coupe de France face au Sporting Club de Bastia. Ce drame est responsable de la mort de 18 personnes et blesse 2 357 spectateurs présents au stade Armand-Cesari[40]. Une nouvelle fois champion de Division 1, l'OM est éliminé prématurément au deuxième tour de la Ligue des champions par les Tchèques du Sparta Prague[B 5].

Le mercato d'été 1992 se signale par les départs de Papin, Mozer et Waddle. Le club marseillais fait notamment signer Desailly ainsi que les attaquants Bokšić et Völler. Choix qui se révèleront payants puisque l'OM terminera à la première place du championnat. Le 26 mai 1993, à Munich, l'OM bat en finale de la Ligue des champions le Milan AC de Fabio Capello (1-0) avec un but de la tête de Basile Boli[OG 13]. Il s'agit de la première victoire d'un club français en Coupe d'Europe[F 2], qui fait naître un nouveau slogan pour les supporters marseillais : « À jamais les premiers ».

Compositions des équipes lors de la finale de la Ligue des champions perdue par l'OM face à l'Étoile rouge de Belgrade (0-0 puis 5 t.a.b à 3) en 1991.
Compositions des équipes lors de la finale de la Ligue des champions remportée par l'OM face au Milan AC (1-0) le 26 mai 1993.

Affaire VA-OM et conséquences (1993-1995)

Champion d'Europe en 1993, Fabien Barthez reste pourtant à l'OM en 1994-1995 alors que le club est rétrogradé en deuxième division.

Le , le club de l'US Valenciennes-Anzin révèle l'existence d'une tentative de corruption. Une somme d'argent aurait été promise par un dirigeant de l'OM à Glassmann, Jorge Burruchaga et Christophe Robert pour qu'ils « laissent filer » le match et surtout que les Marseillais arrivent sans blessure à Munich pour la finale de Ligue des champions face au Milan AC[B 8], qui se joue quatre jours plus tard.

À la suite de cette affaire, le conseil fédéral retire le titre de champion de France 1993 à l’OM[OG 6]. De plus, l’UEFA exclut Marseille des compétitions européennes de la saison 1993-1994 (Ligue des champions et Supercoupe de l'UEFA), et la FIFA retire au club marseillais le droit de jouer la Coupe intercontinentale contre São Paulo FC[B 8]. Cette privation de compétitions internationales entraîne un manque à gagner de près de 120 millions de francs dans le budget de l’OM avec des dettes estimées à 407,5 millions de francs[41]. En novembre 1993, Bernard Tapie décide de se séparer de plusieurs joueurs tels qu’Alen Bokšić et Marcel Desailly de manière à combler une partie du manque à gagner lié à l'exclusion de la Ligue des champions. L'OM finit néanmoins deuxième du championnat lors de la saison 1993-1994 derrière le Paris Saint-Germain.

Le , à la suite de l’affaire VA-OM, le conseil fédéral de la Ligue de football décide de rétrograder le club en deuxième division mais laisse la possibilité à l’OM de disputer la Coupe UEFA 1994-1995. Bourrier est limogé de ses fonctions après des résultats jugés décevants et une défaite à Niort. C'est Gérard Gili qui le remplace en décembre 1994 accompagné de son préparateur physique, Jean-Louis Gasset. Toutefois, le club, en proie à des difficultés financières, n'est pas en mesure de leur proposer un contrat. Gili quitte alors le club quinze jours seulement après son arrivée[42]. C'est finalement Henri Stambouli et Luka Peruzović qui récupèrent le banc marseillais. Tapie quitte la présidence du club olympien le 11 décembre 1994 et est remplacé par Pierre Cangioni[A 8]. Malgré une interdiction de recruter des joueurs sous contrat, le club parvient à remporter le championnat de Division 2. Cependant, la DNCG alors présidée par André Soulier, lui interdit de remonter en Division 1 étant donné l'existence d'une dette de 250 millions de francs. En Europe, les Olympiens sont éliminés au deuxième tour de la Coupe UEFA face aux Suisses du FC Sion[B 7].

En deux saisons à l'OM rétrogradé en D2, l'Irlandais Tony Cascarino fait trembler les filets à 70 reprises toutes compétitions confondues.

En avril 1995, la société anonyme à objet sportif (SAOS) Olympique de Marseille dépose le bilan à cause d'une situation financière catastrophique avec un endettement de près de 300 millions de francs creusé au fil des « années Tapie ». Dans l’attente de trouver un repreneur, la ville de Marseille, avec à sa tête Jean-Claude Gaudin et Renaud Muselier, gère durant un an le club à travers une société d'économie mixte sportive locale (SEMSL) constituée par le maire sortant Robert Vigouroux au lendemain du dépôt de bilan. Le club est cédé à la nouvelle SEM sur ordre du tribunal de commerce de Marseille moyennant 1 million de francs. Cette nouvelle entité juridique est alors détenue à 50% par les collectivités locales (ville de Marseille, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur), à 49% par des partenaires privés (dont Alcom, RMC, Orangina, Axa) et à 1% par l'association OM[43]. Jean-Michel Roussier est nommé directeur général du club par Vigouroux[44]. Sur le terrain, les Phocéens deviennent champion de Division 2 pour la saison 1994-1995 mais n’accèdent pas à la Division 1 en raison d’un article du règlement de la LNF (l’ancêtre de la LFP) stipulant que tout club faisant l’objet d’une procédure de redressement judiciaire est rétrogradé au niveau inférieur. Si le club n’avait pas terminé sur le podium, il aurait donc dû être rétrogradé en National 1 même si Noël Le Graët n’avait pas envisagé cette option [45].

Cet OM mi-privé mi-public dispose d'un budget de l'ordre de 75 millions de francs pour ce nouvel exercice en D2[46]. Après un début de saison compliqué qui voit le départ d'Henri Stambouli au profit du retour de Gérard Gili, le club marseillais réussit à terminer à la deuxième place du classement grâce en particulier au buteur irlandais Tony Cascarino, qui devient le buteur de l'équipe lors de ces deux années en Division 2 avec un total de 61 réalisations inscrites. L’Olympique de Marseille effectue ainsi son retour en première division[B 4].

Podiums et finales avec Robert Louis-Dreyfus (1999-2009)

Le champion du monde 1998 Robert Pirès rejoint les rangs de l'Olympique de Marseille en 1998.

En 1996, Gaudin et Muselier auditionnent plusieurs candidats à la reprise de l'OM comme IMG, Tati et l'homme d'affaires franco-suisse Robert Louis-Dreyfus dit « RLD »[44]. C'est finalement RLD qui est choisi pour devenir le nouvel actionnaire principal de l'Olympique de Marseille. Le , ce dernier acquiert le club marseillais pour un montant de 20 millions de francs et en devient le président[47]. La SEM laisse place à une nouvelle société anonyme à objet sportif (SAOS). Robert Louis-Dreyfus, également président d'Adidas, veut contrer les prétentions de Nike dans ce sport « pour conserver le leadership, en gardant au moins un club mythique dans chaque pays »[48]. Rolland Courbis est nommé entraîneur de l'OM en 1997 par le nouveau président actionnaire Robert Louis-Dreyfus. Ce recrutement permet au club de retrouver la Coupe UEFA avec l'obtention de la quatrième place en championnat[49].

Pour son retour à Marseille comme entraîneur, Rolland Courbis permet à l'OM d'atteindre la finale de la Coupe UEFA et de terminer vice-champion de France lors de la saison 1998-1999.

En 1998-1999, l'OM fête son centenaire et investit sur de nombreux joueurs de talents comme Robert Pirès, Peter Luccin ou encore Florian Maurice. Avec cette équipe, l'OM termine à la deuxième place du championnat à l'issue d'un sprint final contre le Bordeaux d'Élie Baup et atteint la finale de la Coupe UEFA qu'il perd contre le Parme AC de Lilian Thuram[OG 14]. En championnat, les hommes de Courbis réalisent l'exploit de battre Montpellier HSC (5-4) au stade Vélodrome après avoir été mené (4-0) à la mi-temps par les Héraultais[50]. En Ligue des champions, l'OM bat au Vélodrome le champion d'Europe en titre Manchester United (1-0), mais les Marseillais se font éliminer lors de la seconde phase de poules[51]. Courbis quitte le navire olympien en novembre 1999, victime d'un début de saison raté. Pour calmer la grogne des supporters, Éric Di Meco est nommé manager sportif en février 2000[52]. Cette phase de poule de la Ligue des champions se conclut par une lourde défaite des hommes de Bernard Casoni face aux Italiens de la Lazio Rome (5-1) avec un quadruplé de l’attaquant italien Simone Inzaghi et un but de l’ancien Marseillais Alen Bokšić. Le club frôle la relégation en terminant à la quinzième place du championnat[53].

À l’été 2000, Di Meco fait venir le tacticien brésilien Abel Braga connu pour avoir géré les tensions entre Romario et Edmundo. Sur le terrain, le début de saison 2000-2001 se révèle être un échec sportif qui conduit au limogeage de Braga. En coulisses, Di Meco reproche la mauvaise situation sportive à Marchand et Robert Louis-Dreyfus. Pierre Dubiton, alors vice-président de l'association OM, dénonce des pertes cachées de 100 millions de francs. Inquiet de voir apparaître des émeutes de supporters dans la ville, le maire Jean-Claude Gaudin exige de RLD un remaniement au niveau de la direction. Di Meco et Marchand quittent alors leurs fonctions en décembre 2000. RLD donne les clés du recrutement à l'agent de joueurs Jean-Christophe Cano. Après plusieurs semaines, les médias vont alerter le grand public sur la présence du milieu marseillais dans le club. Dans les tribunes, les supporters, mécontents, tiennent des propos virulents à l’encontre du clan Dreyfus. Ce dernier tente alors un coup en nommant Bernard Tapie directeur sportif et Pierre Dubiton directeur financier.

Durant le mercato d'été 2001, Tapie souhaite faire revenir Laurent Blanc et signer Mario Jardel mais il n’y parvient finalement pas[54]. L'intersaison est également marquée par une cinquantaine de mouvements de joueurs. Cette instabilité du vestiaire olympien va parasiter la préparation de l'équipe menée par Tomislav Ivić. En outre, elle est à l’origine des vives tensions entre Dubiton et Tapie, Dubiton reprochant à Tapie de signer tout et n’importe quel joueur à des prix surévalués. En septembre 2001, c'est l’ancien magistrat Etienne Ceccaldi qui est nommé directeur général. Dubiton est remercié. Par ailleurs, Ceccaldi tente d'assainir l'environnement du club comme demandé par Louis-Dreyfus et écarte les agents Gilbert Sau et Jean-Luc Barresi aux manettes de la plupart des mouvements de joueurs[55]. En avril 2002, RLD choisit Christophe Bouchet comme président du directoire pour redresser le club. La saison 2001-2002 se traduit en effet par un nouvel échec sportif avec une neuvième place en championnat mais aussi financier. Tapie quitte le club marseillais[56]. Chargé de se séparer d'une vingtaine de joueurs indésirables pour alléger la masse salariale, Ceccaldi n'y parvient pas, se heurtant aux refus systématiques du clan Bouchet fraîchement arrivé au club. Il quitte alors son poste de directeur général en juillet 2002[57].

Durant l'été 2002, alors qu'il est convoité par Lyon, Alain Perrin rallie un OM aux abois financièrement. Il permet néanmoins au club de se hisser à la troisième place du classement à l'issue de la saison 2002-2003[B 4]. Néanmoins, la seconde saison de Perrin se traduit par un total de treize défaites sur vingt-neuf matchs toutes compétitions confondues. L'OM fait alors appel à José Anigo au poste d'entraîneur de l'équipe première consécutivement à la démission de Perrin en janvier 2004. L'état-major marseillais décide de renforcer l'effectif marseillais en enrôlant Fabien Barthez et Laurent Batlles au mercato hivernal. Après de nombreuses hésitations, l'ancien journaliste à La Marseillaise puis agent de joueur, Pape Diouf, finit par accepter en mai 2004 le poste de directeur sportif que lui propose Christophe Bouchet, alors président délégué du club[58]. En championnat, le club termine à la septième place de la Ligue 1. Sur la scène européenne, l'OM reversé en Coupe UEFA, parvient en finale de la compétition après avoir éliminé l'Inter Milan, Liverpool FC et Newcastle United. Toutefois, l'Olympique de Marseille échoue une seconde fois en finale de la Coupe UEFA à Göteborg face aux Espagnols du FC Valence (2-0)[OG 15].

Compositions des équipes lors de la finale de la Coupe UEFA perdue par l'Olympique de Marseille face au Parme AC (3-0) en 1999.
Compositions des équipes lors de la finale de la Coupe UEFA perdue par l'Olympique de Marseille face au FC Valence (2-0) en 2004.

À l'intersaison, Didier Drogba est vendu à Chelsea pour un montant estimé à 37 millions d'euros. Le board olympien enrôle Peguy Luyindula, Habib Bamogo, Benoît Pedretti ou encore Bixente Lizarazu avec l'objectif d'accrocher le podium en fin de saison. Bien que les Marseillais aient terminé à la 7e place offrant la possibilité de disputer la Coupe Intertoto, le club exprime son refus de participer à cette compétition européenne pour la saison 2004-2005 afin d’éviter d’avoir un calendrier surchargé[59].

Les résultats ne sont pas au rendez-vous avec une septième place en championnat en novembre 2004 et une élimination en Coupe de la Ligue à domicile face au Paris Saint-Germain (2-3). Anigo démissionne et est remplacé par Philippe Troussier dans un contexte d'hostilité d'une partie des supporters envers Bouchet à qui il est reproché d'avoir vendu Drogba. Quelques jours après la démission d'Anigo, Bouchet annonce son départ du club[60]. Le 6 janvier 2005, le conseil de surveillance du club désigne Pape Diouf en qualité de président du directoire du club grâce à l'intervention de Louis Acariès, chargé par Robert Louis-Dreyfus de trouver un successeur à Christophe Bouchet à la tête de l'OM. Diouf devient ainsi le premier président africain de l'histoire du club marseillais[61].

Alors qu'il désire quitter l'OM, Pape Diouf voit ses prérogatives renforcées en devenant président de plein exercice le 2 juin 2005 après avoir été convaincu par l'actionnaire de rester au club[62]. Dans le même temps, José Anigo devient le nouveau directeur sportif du club et choisit Jean Fernandez pour succéder à Troussier sur le banc marseillais. À la suite de cela, Franck Ribéry, Lorik Cana ou encore Mamadou Niang rejoignent La Canebière durant le mercato estival. Le 23 août 2005, le club olympien remporte la Coupe Intertoto 2005 en battant le club espagnol du Deportivo La Corogne (2-0 ; 5-1). En mars 2006, à l'image de Marcel Leclerc en 1969, Pape Diouf décide d'envoyer l'équipe réserve marseillaise jouer le match de championnat face au Paris Saint-Germain en guise de protestation face aux décisions prises par la LFP et le club parisien. En effet, il estime que le quota de places réservées aux supporters marseillais n’est pas suffisant et que leur sécurité n'est pas assurée[63]. Habitués aux joutes du championnat de CFA 2 (cinquième division), les jeunes marseillais encadrés de quatre joueurs professionnels parviennent à arracher un match nul (0-0) sur la pelouse du Parc des Princes face au Paris Saint-Germain de Pauleta[64]. Par ailleurs, sur la scène européenne, les joueurs de l'Olympique de Marseille sont éliminés en huitièmes de finale de la Coupe UEFA par le Zénith Saint-Pétersbourg (0-1 ; 1-1)[65]. Ils s'inclinent également en finale de la Coupe de France en 2006 face au Paris Saint-Germain (1-2) et terminent à la cinquième place en championnat[B 9].

Arrivé au chevet d'un OM occupant la 18e place du classement, Eric Gerets redresse l'OM à la troisième place en 2007-2008 puis à la seconde en 2008-2009.

Pour la saison 2006-2007, Albert Emon devient l'entraîneur principal en lieu et place de Jean Fernandez qui démissionne en raison de tensions internes au club[66]. L'OM retrouve le haut du classement avec une place de vice-champion derrière l'Olympique lyonnais et dispute une nouvelle finale de Coupe de France qu'il perd contre Sochaux (2-2 puis 4 tirs au but à 5)[OG 8]. Cette saison est marquée en coulisses par la tentative de rachat du club marseillais par l'homme d'affaires canadien Jack Kachkar. Après plusieurs semaines d'attente, l'actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille rompt les négociations au regard des fausses garanties bancaires présentées par Kachkar[67].

Après un début de saison 2007-2008 catastrophique qui provoque le limogeage d'Albert Emon et l'arrivée du Belge Eric Gerets, les Phocéens renversent la tendance en alignant une longue série de succès et terminent finalement troisième de Ligue 1. En Coupe d'Europe, les hommes d'Eric Gerets sont éliminés comme en 2006 dès les huitièmes de finale de la Coupe UEFA par les Russes du Zénith Saint-Pétersbourg (3-1 ; 2-0)[B 5]. La saison suivante, l'OM est à la lutte pour le titre de champion de France avec les Girondins de Bordeaux pendant toute la saison mais voit finalement les Girondins de devenir champions. Sur la scène européenne, les Olympiens échouent en quarts de finale de la Coupe UEFA contre le futur vainqueur de l'épreuve à savoir les Ukrainiens du FC Chakhtior Donetsk (2-0 ; 1-2)[B 5].

En raison d'un désaccord avec Robert Louis-Dreyfus, le technicien belge Eric Gerets annonce son départ du club en fin de saison. Pape Diouf décide alors de confier le poste à l'ancien capitaine olympien Didier Deschamps, libre de tout contrat après avoir fait remonter en Serie A italienne la Juventus[68]. Le , Pape Diouf quitte le club en raison de désaccords avec Robert Louis-Dreyfus et de tensions avec le conseil de surveillance du club[69]. Le , le club annonce la nomination de Jean-Claude Dassier en tant que président du directoire du club marseillais[70].

Retour des titres puis instabilité (2010-2016)

Mamadou Niang termine meilleur buteur de Ligue 1 en 2009-2010 et réalise le doublé Coupe de la Ligue - Championnat avec l'OM.

S'appuyant sur le travail réalisé par Eric Gerets entre 2007 et 2009, l'OM de Didier Deschamps se renforce avec Lucho González, Gabriel Heinze et Souleymane Diawara. Alors distancés d'une dizaine de points du leader bordelais à la trêve hivernale, les Phocéens enchaînent une série de huit victoires consécutives en championnat. Après une période de dix-sept ans sans titre majeur, l'OM met fin à cette série en remportant le la Coupe de la Ligue au détriment des Girondins de Bordeaux en finale puis en étant sacré champion de France 2010. Sur le plan européen, l'OM, reversé en Ligue Europa, s'arrête en huitièmes de finale en s'inclinant face au Benfica Lisbonne (1-1 ; 1-2)[71].

Le , l'OM remporte le Trophée des champions face au Paris Saint-Germain aux tirs au but. L'OM continue sur sa lancée en conservant la Coupe de la Ligue lors de la saison 2010-2011 battant en finale le Montpellier HSC (1-0)[71]. En championnat, le club termine vice-champion de France derrière le LOSC Lille de Rudi Garcia. En Coupe d'Europe, le club phocéen finit second de sa poule de Ligue des champions derrière le Chelsea FC mais s'incline en huitièmes de finale contre Manchester United (0-0 ; 2-1)[72].

En juillet 2011, l'Olympique de Marseille remporte pour la deuxième fois de suite le trophée des champions en s'imposant face au LOSC de Rudi Garcia[73]. Rongés par des dissensions internes, les Marseillais terminent la saison 2011-2012 à la dixième place du championnat de Ligue 1. Cette saison est également caractérisée par une piteuse élimination de l'Olympique de Marseille en Coupe de France en quarts de finale face à l'US Quevilly (3-2)[74]. En ce qui concerne la Coupe d'Europe, après avoir éliminé les Italiens de l'Inter Milan, les Olympiens dirigés par Didier Deschamps parviennent néanmoins à atteindre pour la première fois en 21 ans[Note 2] les quarts de finale de la Ligue des champions en perdant face aux Allemands du Bayern Munich (0-2 ; 2-0)[75]. L'autre satisfaction de la saison est le troisième succès consécutif des Marseillais en Coupe de la Ligue après avoir battu l'Olympique lyonnais en finale (1-0) après prolongations[76].

À l'issue de cette saison, Didier Deschamps quitte le club et est remplacé par Élie Baup[77]. En 2012-2013, l'OM porté par les internationaux français André-Pierre Gignac et Mathieu Valbuena termine vice-champion de France derrière le PSG[78]. Sur la scène européenne, les joueurs d'Élie Baup ne parviennent pas à sortir de leur groupe et terminent troisième de leur groupe derrière les Turcs de Fenerbahçe SK et les Allemands du Borussia M'Gladbach.

Champion d'automne en 2014, l'OM de Marcelo Bielsa échoue à la 4e place du classement lors de la saison 2014-2015.

Lors de la saison 2013-2014, après une piteuse campagne en Ligue des champions qui se matérialise par un bilan de zéro point en phase de poules (une première pour un club français), Vincent Labrune décide d'évincer Élie Baup et de le remplacer par José Anigo. Le club termine cette saison à la sixième place du championnat puis à la quatrième place la saison suivante sous la houlette de Marcelo Bielsa après avoir été sacré champion d'automne 2014[79],[80]. À la suite de la démission du technicien argentin après la première journée de championnat, c'est l'Espagnol Míchel qui arrive sur La Canebière. Cependant il est démis de ses fonctions en raison des mauvais résultats de l'équipe en championnat. C'est alors que Franck Passi prend les rênes de l'équipe. Il réussit à hisser l'OM jusqu'en finale de Coupe de France contre le Paris Saint-Germain où les Phocéens s'inclinent (4-2). En championnat, l'OM termine à la treizième place. En Coupe d'Europe, les joueurs de l'Olympique de Marseille sont éliminés de la compétition dès les seizièmes de finale par les Espagnols de l'Athletic Bilbao (0-1 ; 1-1)[81]. Durant l'intersaison qui suit, Labrune cède sa place de président à Giovanni Ciccolunghi tandis que le Belge Gunter Jacob est nommé directeur sportif du club[82].

Nouvelles ambitions avec McCourt (depuis 2016)

Après plusieurs semaines de négociations, le club officialise le rachat de l’OM par l’homme d’affaires américain Frank McCourt le . Le magnat américain, originaire de Boston, débourse près de 45 millions d'euros pour devenir le nouvel actionnaire majoritaire du club[83]. Ce nouvel élan se poursuit avec la nomination de Jacques-Henri Eyraud à la présidence du directoire du club[84]. Le , Rudi Garcia devient l'entraîneur du club en lieu et place de Franck Passi[85]. Il avait failli rejoindre l'OM à la fin de l'année 2001, année durant laquelle le directeur sportif de l'OM Bernard Tapie cherchait un successeur à Tomislav Ivić sur le banc olympien[86]. Le , l'acte II de l'« OM Champions Project » se traduit par l'arrivée de l'Espagnol Andoni Zubizarreta au poste de directeur sportif[87].

Compositions des équipes lors de la finale de la Ligue Europa perdue par l'Olympique de Marseille face à l'Atlético de Madrid (0-3) en 2018.

Après le mercato hivernal, où notamment l'international français Dimitri Payet[88] est recruté, les hommes de Rudi Garcia finissent à la cinquième position juste derrière l'Olympique lyonnais. Néanmoins, cette saison est marquée par de cinglantes défaites face aux poids lourds du championnat que ce soit contre l'AS Monaco à trois reprises (4-0, puis 1-4 en Ligue 1 ; 3-4 en Coupe de France) ou contre le Paris Saint-Germain (1-5) au match retour[89].

Durant l'intersaison 2017, les nouveaux dirigeants de l'OM font signer des joueurs d'expérience à l'image des internationaux français Steve Mandanda[90] — de retour au sein du club — et Adil Rami[91] ou encore de l'international brésilien Luiz Gustavo[92]. Sur la scène européenne, les Olympiens s'inclinent en finale contre l'Atlético de Madrid (0-3) après avoir éliminé successivement les Portugais du SC Braga, les Espagnols de l'Athletic Bilbao, les Allemands du RB Leipzig, puis les Autrichiens du RB Salzbourg en phase finale de la Ligue Europa[93]. Cette première saison complète sous l'ère McCourt se solde sur une quatrième place au classement de la Ligue 1[94].

Lors du mercato estival 2018, l'Olympique de Marseille conserve la quasi-totalité du groupe de la saison 2017-2018 et fait venir l'international néerlandais Kevin Strootman, en provenance de l'AS Rome, pour remplacer Zambo Anguissa[95]. L'OM est éliminé dès la phase de poules de la Ligue Europa et termine à la cinquième place du championnat au terme de la saison 2018-2019 après avoir enregistré un total de dix-neuf défaites toutes compétitions confondues. De plus, les Marseillais s'inclinent dès les 32e de finale de la Coupe de France face à Andrézieux-Bouthéon (2-0), pensionnaire de National 2[96]. Garcia quitte ses fonctions et est remplacé par le technicien portugais André Villas-Boas le [97]. Face à un déficit d'exploitation atteignant près de 91 millions d'euros, l'intersaison 2019 est l'occasion pour le club marseillais de faire partir les plus gros salaires à l'image de Rolando, Balotelli, Abdennour, Rami, Hubocan ou encore Luiz Gustavo[98].

Revenu à l'OM en 2017, Steve Mandanda est le joueur le plus capé de l'histoire du club (593 matchs)[99].

En 2019-2020, avec l'arrêt définitif du championnat après 28 journées en raison de la pandémie de coronavirus dans le monde, les hommes de Villas-Boas terminent à la deuxième place du classement leur permettant de se qualifier directement pour la Ligue des champions, une première depuis 2013[100]. Durant l'intersaison suivante, Zubizarreta quitte son poste de directeur sportif et est remplacé par son compatriote espagnol Pablo Longoria[101],[102]. Le 19 juin 2020, compte tenu du non-respect de l'accord de règlement signé un an auparavant, la chambre de jugement de l'ICFC inflige une amende de 3 millions d'euros au club marseillais couplée à une privation de 15% des recettes liées à de potentielles participations aux compétitions européennes sur les saisons 2020-2021 et 2021-2022[103].

La saison 2020-2021 de Ligue des champions voit le club olympien, de retour dans cette compétition après sept saisons d'absence et placé dans le groupe C avec le FC Porto, Manchester City et l'Olympiakos, être prématurément éliminé au bout de quatre journées avec autant de revers et aucun but inscrit. Cette saison se caractérise également en coulisses par la suspension des revenus liés à la billetterie pour cause de Covid-19 et au défaut de paiement de Mediapro[104],[105]. Le 2 février 2021, Villas-Boas annonce vouloir quitter le club en raison de désaccords sur le mercato hivernal du club. Après ses déclarations, l'Olympique de Marseille décide de le mettre à pied à titre conservatoire[106]. C'est le directeur du centre de formation, le Marocain Nasser Larguet, qui assure l'intérim. Il devient à cette occasion le premier entraîneur africain de l'histoire de l'Olympique de Marseille[107]. Le 26 février 2021, dans un contexte de tensions avec les supporters depuis plusieurs semaines, McCourt remplace Eyraud au poste de président du directoire par Pablo Longoria, avec pour responsabilité la gestion des secteurs économiques et sportifs du club[108]. Longoria devient alors le plus jeune président de l'histoire de l'OM depuis 1909[109]. En outre, le coach argentin Jorge Sampaoli est nommé officiellement entraîneur de l'équipe première[110]. Le dernier match de l'intérim de Larguet se solde par une élimination en 16e de finale de la Coupe de France par Canet Roussillon FC (2-1), pensionnaire de National 2[111]. L'OM de Sampaoli clôture la saison 2020-2021 à la cinquième place du classement de Ligue 1[112].

Identité du club

Logos

René Dufaure de Montmirail, fondateur du club, s'inspire de son sceau personnel sous forme de monogramme, un D et un M entrelacés, pour créer le premier blason du club[OG 6]. La devise « Droit au but » du défunt Football Club de Marseille[113] est reprise par le club et est placée en travers du logo. Celui-ci évolue ensuite en une version Art déco de 1935 à 1972, puis une version plus rétro à partir de 1972. En 1986, la devise réapparaît sur le blason.

Logo du club
(1899-1935)
Logo du club
(1935-1972)
Logo du club
(1972-1986)
Logo du club
(1986-1990)
Logo du club
(1990-1993)
Logo du club
(1993-1998)
Logo du club
(1998-1999)

Une étoile symbolisant la victoire en Ligue des champions surmonte ensuite le logo[113]. À l'occasion du centenaire en 1999 est introduite une nouvelle couleur dorée, qui sera aussi celle du troisième maillot olympien arboré en Coupe UEFA. Le , un nouveau logo imaginé par l'agence marseillaise Encore Nous est dévoilé au grand public. Ce logo se veut plus moderne, les lettres n'étant plus entrelacées mais fondues dans une même couleur bleu pantone[114] et la devise étant inscrite non plus sur un cartouche barrant les lettres O et M mais en dessous et en lettres dorées. Il faut également préciser que l'Olympique de Marseille utilise parfois sur ses jeux de maillots des reprises de ses anciens logos (maillots domicile 2009-2010 et 2014-2015, maillot extérieur 2012-2013 et maillot third 2017-2018).

Logo du club
(2000-2004)
Logo du club
(depuis 2004)

Couleurs

1899-1920
1920-1986
1986-2015
Tenue domicile généraliste depuis la fondation du club
1920-1989
1989-1997
1997-2014
Tenue extérieure généraliste depuis les années 1920

Le club phocéen arbore un maillot blanc à domicile, et ce depuis la création du club. La couleur blanche a été choisie pour évoquer la pureté de l'olympisme prônée par Pierre de Coubertin. Le short et les chaussettes sont noirs jusqu'au début des années 1920 en souvenir de l'ancien Football Club de Marseille puis apparaissent short blanc et chaussettes bleues, couleurs de la ville de Marseille[A 9]. D'une manière générale, l'OM évolue jusqu'en 1986 avec un haut blanc, un short blanc et des bas bleus puis à partir de la saison 1986-1987, les trois composantes de la tenue sont blanches, et ce jusqu'en 2018-2019 avec le changement d'équipementier pour Puma et le retour des chaussettes bleues dans la tenue domicile. La couleur originelle du col du maillot est le blanc, hormis en 1936-1937 où il est bleu. Ce phénomène ne se reproduit qu'en 1968-1969 et dès lors, le col du maillot n'est plus obligatoirement blanc à travers les saisons. Il a pu être ponctuellement tricolore en 1971-1972 à la suite du titre de champion de France ou orange lors de la saison 2012-2013[115].

Équipementiers et sponsors

Période Equipementier Sponsor
1969-1971 Le Coq sportif aucun
1971-1972 BUT !
1972-1973 Le Toro
1973-1974 Michel Axel
1974-1976 Adidas
1976-1977 Centre Barneoud
1977-1980 Mas d'Auge
1980-1981 Zoo de Marseille
1981-1982 Faure
1982-1983 Euromarché
1983-1986 RMC
1986-1988 Maison Bouygues
1988-1989 Alain Afflelou
1989-1992 Panasonic
1992-1994 Eurest
1994-1995 Reebok
1995-1996 Mizuno Speedy
1996-1997 Adidas Parmalat
1997-2001 Ericsson
2001-2003 Khalifa Airways
2003-2008 Neuf Telecom
2008-2010 Direct Énergie
2010-2012 Betclic
2012-2017 Intersport
2017-2018 Orange
2018-2019 Puma
2019- Uber Eats

C’est en 1969 que le premier équipementier de l’OM fait son apparition pour la première fois sur les maillots portés par les joueurs marseillais. Il s’agit de l’équipementier français Le Coq sportif[116]. Il demeurera l’équipementier officiel du club jusqu’en 1974, année durant laquelle l’allemand Adidas signe avec l’OM. Ce dernier fournit le club de 1974 jusqu'en 2018[117],[118], avec cependant une interruption de 1994 à 1996, à la suite de l'affaire VA-OM. Reebok (de 1994 à 1995) puis le japonais Mizuno fournissent les équipements des Marseillais durant cette période. À compter du , la marque allemande Puma sera pour une durée de cinq ans le nouvel équipementier du club pour un montant annuel de près de 15 millions d’euros par an, hors primes de résultats[119].

En ce qui concerne le sponsor maillot, aucun sponsor maillot n’était inscrit sur le maillot des joueurs de l’Olympique de Marseille jusqu’en 1971. À partir de cette année là, l’OM devient le premier club français à arborer une publicité sur le maillot en compagnie du Nîmes Olympique[OG 16]. C’est But !, un journal sportif appartenant à Marcel Leclerc alors président du club, qui devient le premier sponsor maillot en 1971-1972. La saison suivante, le club provençal arbore le sponsor maillot Le Toro. De 1973 jusqu’en 1976, c’est Michel Axel qui est chargé de fournir le club marseillais suivi de Centre Barneoud. De 1977 à 1980, c’est Mas d’Auge qui apparaît sur le devant de la tunique marseillaise. En 1980-1981, c’est Zoo de Marseille qui devient le sponsor maillot pour une saison tout comme Faure et Euromarché. De 1983 à 1986 c’est la radio RMC qui est présente sur les maillots de l'OM. Maison Bouygues sera durant deux saisons le sponsor maillot. Ensuite, de 1988 à 1989 c'est Alain Afflelou. Panasonic est présent sur les maillots des olympiens durant la période de gloire de l'OM entre 1989 et 1992. De 1992 à 1995, les maillots de l'OM sont sponsorisés par Eurest. Par la suite, Speedy devient sponsor maillot durant une saison.

Avec l’arrivée du nouveau propriétaire Robert Louis-Dreyfus en 1997, c’est l’entreprise Ericsson qui devient sponsor maillot principal de 1997 à 2001 avant de céder sa place à Khalifa Airways, autre entreprise dans le giron du groupe Louis-Dreyfus. De 2003 à 2008, le groupe de téléphonie Neuf est sponsor maillot de l'OM. Entre 2008 et 2010, c'est Direct Énergie qui sponsorise l'OM en étant sponsor maillot avant d'être remplacé par Betclic entre 2010 et 2012. De 2012 à 2017, c'est la marque Intersport qui est présente en tant que sponsor maillot sur les maillots marseillais. Ensuite, Orange devient le sponsor maillot du club pour deux saisons[120]. Le , le club annonce un nouveau sponsor maillot avec Uber Eats pour une durée de trois saisons[121].

D'une manière générale, le marketing respecte les couleurs et motifs historiques des maillots domicile et extérieur des clubs de football mais il provoque plus de controverses sur le maillot third[122]. La plus grande polémique est l'utilisation de maillots Europe de couleur orange, sable ou noir sur la période 2007-2013[115]. Ces maillots étant la tenue prioritaire dans les compétitions européennes, l'OM n'y affiche plus ses couleurs blanches traditionnelles qu'en cas de conflits de couleur[123]. En décembre 2012, le Président de l'OM, Vincent Labrune annonce que le club jouera désormais ses matchs à domicile en blanc, en championnat comme en coupe d'Europe[124].

Lors des joutes européennes, le sponsor affiché a pu être différent de celui en championnat. Le premier à apparaître est Europe 1 en 1987-1988[A 10] puis ont suivi : France Loto (1989-1990)[A 10], Maison Bouygues (1992-1993)[125], le conseil général des Bouches-du-Rhône (1994-1995)[A 10], Indesit (2003-2004)[A 10] ou encore Internity (2006-2007)[A 10]. Il est à noter que Panasonic et Maison Bouygues sont visibles durant les campagnes 1990-1991 et 1992-1993 mais que les finales 1991[126] et 1993[127] se jouent avec des maillots vierges.

Palmarès et records

Palmarès

Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique de Marseille dans les diverses compétitions françaises et européennes.

Palmarès de l'équipe première de l'Olympique de Marseille
Compétitions internationales Championnats nationaux Coupes nationales
Compétitions nationales disparues Compétitions régionales Tournois saisonniers

Championnats disputés

L’OM démarre officiellement la compétition en disputant le championnat du Littoral de 1900 à 1914 puis, en raison de la Première Guerre mondiale, un tournoi marseillais de 1914 à 1917. Entre 1917 et 1919, l’équipe première prend part à nouveau au championnat du Littoral. En terminant premier du championnat local, l’OM joue la Coupe de l’Union au niveau national mais s’incline contre Le Havre en finale (4-1)[148]. L’Olympique de Marseille se retrouve dans le championnat de Provence de 1919 à 1921. La première place obtenue lors de la saison en 1920-1921 en battant en finale les Sports Athlétiques Provençaux (4-0) assure au club de participer au championnat de la Ligue du Sud-Est où il termine troisième. Le onze marseillais évolue par la suite en championnat de Division d’Honneur de 1921 à 1926. Enfin, l’OM dispute au niveau régional le championnat du Sud-Est entre 1926 et 1932. Les premières places obtenues en 1927 et en 1929 permettent au club d’être qualifié pour le championnat de France qu’il remportera en 1929.

Depuis l'avènement du professionnalisme en 1932, l'équipe première de l'Olympique de Marseille évolue durant la majeure partie de son histoire en première division du championnat de France à l'exception de quatre périodes passées en seconde division (1959-1962, 1963-1966, 1980-1984 et 1994-1996)[149].

Bilan sportif

À l'issue de la saison 2020-2021, l'Olympique de Marseille totalise 71 participations au championnat de France de première division et 12 participations au championnat de deuxième division nationale. Marseille est le club comptant le plus de participations en première division, devant le FC Sochaux[150]. L'OM a été le premier club à atteindre les 1 000 buts (1953-1954)[151] ou les 1 000 victoires (2013-2014)[152].

Bilan par championnat au terme de la saison 2020-2021
Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff.
Division 1 / Ligue 17192540113064876240803264+816
Division 2 / Ligue 2121432206114112665450+215
Bilan par compétition européenne au terme de la saison 2020-2021
Compétition Saisons J G N P Bp Bc Meilleure performance
Coupe des clubs champions / Ligue des champions15108441945155131Vainqueur (1993)
Coupe UEFA / Ligue Europa14101422732142115Finaliste (1999, 2004 et 2018)
Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (compétition disparue)3148241913Demi-finaliste (1988)
Coupe Intertoto (compétition disparue)28431169Vainqueur (2005)
Total compétitions UEFA32219975072324239-
Coupe des villes de foires (compétition disparue)3630378Seizième de finaliste (1963, 1969, 1971)
Total Europe352251005075331247-

Coefficient UEFA

Le coefficient UEFA est utilisé lors des tirages au sort des compétitions continentales organisées par l'Union des associations européennes de football. En fonction des performances des clubs sur le plan européen pendant cinq saisons, ce coefficient est calculé grâce à un système de points et un classement est établi. À l'issue de la saison 2020-2021, l'OM est à la 57e place[153]. Depuis la création de ce classement en 1960, l'Olympique de Marseille dispute l'Europe assez fréquemment pour avoir été classé quarante-six fois en cinquante-six ans. La meilleure position est cinquième club européen en 1992-1993 et le club marseillais fait partie du top 10 européen de 1991-1992 à 1994-1995[154]. L'OM rentre six fois dans le top 10 des meilleurs coefficients saisonniers : 3e meilleur coefficient de la saison en 1987-1988[155] et 1992-1993[156], 4e en 2003-2004[157], 5e en 1990-1991[158], 6e en 1998-1999[159] et 7e en 1989-1990[160].

Meilleur classement en 1992-1993[161]
Rang Club Coefficient
3 Juventus FC 7.291
4 AC Milan 7.005
5 Olympique de Marseille 6.936
6 Anderlecht 6.760
7 FC Porto 6.483
Classement UEFA 2020-2021[162]
Rang Club Coefficient
55 KRC Genk 30.000
56 PSV Eindhoven 29.000
57 Olympique de Marseille 28.000
58 PFC Ludogorets Razgrad 28.000
59 APOEL Nicosie 28.000

Records

Josip Skoblar détient le record de buts inscrits en une saison de Division 1 avec 44 buts en 1971.
Le buteur Jean-Pierre Papin, Ballon d'or 1991 avec l'OM, a été élu Olympien du XXe siècle.

À la fin de la saison 2020-2021, l'Olympique de Marseille a accumulé plusieurs records en France et en Europe durant toute son histoire. Concernant les performances uniques pour un club français, il y a le Soulier d'or 1971 de Josip Skoblar[163], le Ballon d'or 1991 de Jean-Pierre Papin[164] et la victoire en Ligue des champions 1993[OG 17].

Records européens

La compétition reine en Europe s’appelle Coupe d'Europe des clubs champions de 1955-1956 à 1991-1992, puis Ligue des champions depuis 1992-1993. Ces deux formats inclus, soit 62 éditions, l'OM est l'un des treize champions d'Europe qui remportent la compétition sans perdre de match[165]. Pendant dix-neuf ans, de 1991-1992 à 2010-2011, l'OM a eu le record du nombre de meilleurs buteurs consécutifs (3 saisons, 1990-1992). Cette performance est battue par le FC Barcelone qui a le meilleur buteur quatre saisons de suite (2009-2012)[166].

Dans le format Ligue des champions, le club possède la plus large victoire à l'extérieur en phase finale depuis qu'il a gagné 0-7 sur le terrain du MŠK Žilina en novembre 2010[167]. Le match Feyenoord Rotterdam-Marseille de décembre 1999 possède le record de cartons rouges : trois, dont deux pour l'OM[167]. Pendant dix ans, de 1992-1993 à 2002-2003, les Marseillais ont établi la plus large victoire de la compétition (6-0 contre le CSKA Moscou en mars 1993 et performance dépassée par un succès 7-0 de la Juventus contre l'Olympiakos en décembre 2003)[168].

À l'occasion de la saison 2020-2021 de Ligue des champions, le club olympien est aussi au détenteur de la plus longue série de revers consécutifs en Ligue des Champions, avec 13 défaites à la suite du match à domicile contre le FC Porto perdu 0-2, dépassant le précédent record d'Anderlecht de 12 revers d'affilée[169].

Records français

Le club phocéen possède les meilleures performances en Ligue des champions, en Ligue Europa et en Coupe Intertoto parmi l'ensemble des clubs français. En effet, il est l'unique vainqueur de la Ligue des champions[OG 17], il termine trois fois finaliste de la Ligue Europa quand d'autres ne l'ont été qu'une fois[170] et il remporte la Coupe Intertoto comme onze autres clubs[171]. Il s'agit aussi du club qui a disputé le plus de finales européennes (5)[OG 17]. En outre, l'OM possède le record du nombre de meilleurs buteurs en Ligue des champions (3)[166] et en championnat (12)[172], dont le record de meilleur buteur consécutif en championnat (6 saisons, 1988-1993)[172]. Il a le buteur le plus prolifique sur une saison de championnat (Josip Skoblar, 44 buts en 1970-1971)[OG 18], sur une finale de Coupe de France (Jean-Pierre Papin, 3 buts en 1988-1989)[173], sur plusieurs finales de Coupe de France (Emmanuel Aznar, 4 buts en 3 finales)[173] ou sur une édition du Trophée des champions (André Ayew, 3 buts en 2011)[174]. Le club a aussi le record du nombre de meilleurs passeurs en championnat (4)[175].

En championnat de France, l'Olympique de Marseille est le premier club français à disputer 2 500 matchs au sein de l’élite du football français[176]. En outre, il détient le record de victoires (1056)[150], de buts marqués (3845)[150], de places de vice-champion (12)[177] ou de places sur le podium (25)[177]. Sur une saison, il a le plus grand nombre de victoires consécutives à l'extérieur (9)[178], le plus petit nombre de défaites à domicile (aucune, record partagé avec plusieurs équipes)[178] et le plus petit nombre de défaites à l’extérieur (1, record partagé avec le PSG)[178]. En 1991-1992, l'OM établit le plus petit nombre de défaites (3) et ce record est effacé par le FC Nantes, une défaite lors de la saison 1994-1995[OG 19]. Il est aussi le dernier club parmi les vingt participants du premier championnat de France à avoir été relégué en D2 (saison 1959-1960)[B 12].

En Coupe de France, l'OM détient le record du plus grand nombre de finales jouées (19)[173] et de la meilleure attaque sur une édition (63 buts inscrits en 1933-1934)[B 12]. L'Olympique de Marseille possède la meilleure attaque sur une édition du Trophée des champions (5 buts inscrits en 2011)[174]. Le tableau suivant synthétise les résultats records enregistrés par l'Olympique de Marseille depuis sa fondation.

Matchs records disputés par l'Olympique de Marseille[179]
A domicile A l'extérieur
Championnat Coupe de France Coupe d'Europe Championnat Coupe de France Coupe d'Europe
Plus large victoire
Olympique Avignon (20-2)
(4 octobre 1942)
Stade raphaëlois (19-0)
(29 octobre 1933)
Union Luxembourg (7-1)
(3 octobre 1973)
CO Roubaix-Tourcoing (2-10)
(19 décembre 1948)
Le Vigan (0-10)
(8 octobre 1933)
MŠK Žilina (0-7)
(3 novembre 2010)
Plus large défaite
AS Saint-Étienne (3-10)
(16 septembre 1951)
Gazélec Ajaccio (1-5)
(20 décembre 1964)
Liverpool FC (0-4)
(11 décembre 2007)
Olympique lyonnais (8-0)
(24 mai 1997)
AS Nancy-Lorraine (6-1)
(4 mars 1958)
FC Cologne (6-0)
(6 novembre 1973)

Personnalités du club

Propriétaires

De 1899 à 1986, l’Olympique de Marseille est une association sportive de loi 1901. À ce titre, le club dispose d’un comité directeur composé d’un président (le président du club), de vice-présidents, de secrétaires et de trésoriers. Ce comité directeur est chargé de diriger l’association, de préparer le budget et d’administrer l’association en faisant appliquer les décisions prises en assemblée générale[180]. L’association ne possède pas de capital social par définition, ainsi l’OM ne compte pas d’actionnaires à proprement parler. Le club marseillais vit en partie grâce aux subventions octroyées par la municipalité et les collectivités territoriales. Il bénéficie à certains moments de son histoire du soutien financier de personnalités économiques locales qui vont le présider.

Dès 1921, pour contrer la domination du FC Sète en championnat, l’Italien Marino Dallaporta inaugure pour la première fois dans l’histoire de l’Olympique de Marseille une politique de recrutement fondée sur le vedettariat. En effet, les dirigeants décident d'attirer des joueurs de haut niveau et font venir les internationaux français Boyer et Crut alors amateurs comme tous les footballeurs français à l’époque. En parallèle de leur carrière de footballeur, les deux néo-olympiens sont embauchés par Paul Le Cesne, alors président d’honneur du club, en tant que courtier en grains pour la somme de 1 100 francs par mois[181].

En reprenant un OM au bord du dépôt de bilan en 1965, l’industriel Marcel Leclerc commence par renflouer les caisses du club et fait signer le Suédois Roger Magnusson pour 630 000 francs et obtient le prêt de Josip Skoblar. Par ailleurs, c’est sous la présidence Leclerc que l’Olympique de Marseille inaugure l’ère des maillots affichant des publicités. Leclerc démissionne en juillet 1972 à la suite de soupçons du comité directeur concernant des malversations comptables au détriment du club, soupçons qui seront confirmés quelques années plus tard par la justice[182].

En 1974, convaincu que la venue de stars remplit les tribunes du stade et par ricochet les caisses du club, le producteur de films Fernand Méric, né à Marseille, sort le carnet de chèques pour s’offrir les services des Brésiliens champion du monde 1974 Paulo Cézar pour 600 000 dollars et Jairzinho pour 1 250 000 francs[183].

Après le départ de Norbert d'Agostino, le jeune Christian Carlini devient président du club en décembre 1979 après avoir investi 3 millions de francs dans l'association[184].

Bernard Tapie a conduit l'OM vers ses plus grands succès en tant que président-propriétaire. Son retour comme directeur sportif n'a cependant pas été une réussite.
Gaston Defferre, alors maire de Marseille en 1986, est à l'origine de la venue de Bernard Tapie à l'Olympique de Marseille.

En 1986, Gaston Defferre, maire de Marseille, convainc l'entrepreneur Bernard Tapie de reprendre un Olympique de Marseille exsangue financièrement. Il rachète le club marseillais pour un franc symbolique et couvre les 6 millions de dettes du club. Après avoir contribué aux succès de Bernard Hinault et Greg Lemond dans le Tour de France, Tapie souhaite refaire de l'OM un club qui gagne. Pour sa première saison, il recrute ainsi le défenseur international allemand Karl-Heinz Förster, Blaž Slišković, Alain Giresse ou encore Jean-Pierre Papin[185]. Après avoir échoué en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1991, il permet à l'OM de remporter la première édition de la Ligue des Champions en battant le Milan AC de Fabio Capello (1-0) le 26 mai 1993[186].

C'est en décembre 1996 que l'homme d'affaires suisse Robert Louis-Dreyfus, patron d'Adidas, acquiert le club marseillais, alors géré par la municipalité, pour un montant estimé à 20 millions de francs. À son arrivée, il annonce vouloir faire de l'OM le « Bayern du Sud »[187]. Louis-Dreyfus investit massivement sur le marché des transferts dans le but de constituer un effectif de haut niveau. L'Italien Fabrizio Ravanelli est acheté pour 50 MF tandis que les Français Christophe Dugarry et Robert Pirès sont engagés respectivement pour 30 MF et 60 MF. Près de 300 millions de francs sont alors engagés pour renforcer l'effectif marseillais[188]. En juillet 2009, « RLD » décède des suites d'une leucémie. C'est sa femme Margarita Louis-Dreyfus qui lui succède à la tête du club phocéen. Durant le règne des Louis-Dreyfus, l'Olympique de Marseille remporte un titre de champion de France, trois Coupe de la Ligue et une Coupe Intertoto[189].

L'homme d'affaires américain Frank McCourt est l'actionnaire majoritaire de l'OM depuis octobre 2016.

Le , l’Américain Frank McCourt devient le nouvel actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille en rachetant pour un montant de 45 millions l'intégralité des parts de la société Eric Soccer qui détient 95,09% de la SASP Olympique de Marseille. Margarita Louis-Dreyfus devient minoritaire et conserve 4,9% du capital de la SASP[190]. McCourt annonce vouloir débourser 200 millions d'euros au niveau du recrutement de nouveaux joueurs afin de renforcer un effectif appauvri durant l'été 2016[191]. L'OM dépense 29 millions d'euros pour faire revenir l'international français Dimitri Payet en janvier 2017, 15 millions d'euros sur le Grec Kostas Mitroglou ou encore 19 millions d'euros pour acquérir le défenseur croate Duje Ćaleta-Car[192].

Le tableau ci-dessous énumère les différents actionnaires majoritaires qui se sont succédé à la tête de l'Olympique de Marseille.

Période Actionnaire majoritaire
- Capitaux privés
L'OM est une association loi de 1901[193]
- Bernard Tapie
L'OM devient une SAOS[194]
- Collectivités locales
(Ville de Marseille, Conseil général, Conseil régional[43])
L'OM devient une SEMSL[195]
- Robert Louis-Dreyfus
L'OM devient une SAOS puis une SASP[196],[197]
- Margarita Louis-Dreyfus
- Frank McCourt

Présidents

Marcel Leclerc au stade Vélodrome lors du match opposant l'OM à l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff en 1971.
Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, occupe le poste de président du club entre 1995 et 1996 avant de choisir Robert Louis-Dreyfus comme repreneur de l'OM.

Depuis sa création, l'Olympique de Marseille a connu plusieurs présidents que l'on peut qualifier d'emblématiques. Il s'agit notamment de Marcel Leclerc, de Bernard Tapie et plus récemment de Pape Diouf[OG 20].

Marcel Leclerc débarque en 1965[198] dans un club à reconstruire, qui évolue en deuxième division. L'homme de presse, propriétaire d'un journal sportif (But ![A 11]) amène dans les caisses vides du club un apport financier conséquent et demande en contrepartie à la mairie de Marseille une détaxe pour les matchs au stade Vélodrome et l'octroi d'une subvention. Devant le refus de la municipalité, il quitte le Vélodrome et fait aménager le stade de l'Huveaune[B 13] où le club évoluera une saison et où il retrouvera l'élite.

En 1969, il remporte la Coupe de France et tient sa promesse émise avant la finale en plongeant dans le Vieux-Port[OG 21]. Il remporte le titre de champion de France en 1971 et rentre dans l'histoire en 1972 en réalisant le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club[OG 9]. Mais en juillet 1972, Marcel Leclerc est démis de ses fonctions, accusé de malversations financières[B 6].

Un dîner à l'ambassade d'URSS en 1985 où étaient présents Gaston Defferre, alors maire de Marseille, ainsi que sa femme et Bernard Tapie, seraient à l'origine de la venue de l'homme d'affaires sur la Canebière en 1986[B 14]. Tapie impose rapidement sa marque en dirigeant le club de façon omnipotente[F 3], ce qui entraîne une valse des entraîneurs (Gérard Banide, Gérard Gili et Franz Beckenbauer en feront les frais), et en ramenant des Jean-Pierre Papin, Karl-Heinz Förster ou encore Alain Giresse. Il décroche quatre titres de champion (1989, 1990, 1991, 1992), une Coupe de France en 1989, perd la finale de Coupe des clubs champions européens à Bari en 1991 mais accédera à la gloire deux ans plus tard à Munich face à l'AC Milan. L’affaire VA-OM viendra stopper et ternir cette épopée.

C'est durant l'année 2005 que Pape Diouf devint président de l'OM sous l'influence de l'actionnaire majoritaire de l'époque, Robert Louis-Dreyfus[199]. En 2006, il est à l'origine d'une décision controversée d'aligner une équipe bis de l'OM face au Paris SG pour le compte de la 30e journée de championnat de Ligue 1. Il avait en effet refusé d'envoyer l'équipe des titulaires, arguant du non-respect par les services de sécurité du PSG des normes de sécurité concernant l'accueil des supporters marseillais au Parc des Princes. Cette décision lui a attiré les foudres d'une partie du public français, de la Ligue de football professionnel et du diffuseur exclusif du championnat, Canal+ ; mais elle lui a aussi permis de faire l'union sacrée autour de lui parmi les supporters olympiens[200]. Ce match se terminera par un inattendu 0-0 au terme d'un match fermé. Sous sa présidence, l'Olympique de Marseille progresse régulièrement dans la hiérarchie française (5e en 2005-2006, puis 2e en 2006-2007, 3e en 2007-2008, et 2e en 2008-2009), en se qualifiant très régulièrement en Ligue des Champions. Il accède également deux fois d'affilée à la finale de la Coupe de France (perdues en 2006 face au Paris Saint-Germain et en 2007 face au FC Sochaux).

Le 26 février 2021, l'Espagnol Pablo Longoria devient le président du directoire de l'Olympique de Marseille en lieu et place de Jacques-Henri Eyraud[110].

Directeurs sportifs

Ancien sélectionneur des Bleus champion d'Europe en 1984, Michel Hidalgo devient le directeur sportif de l'OM en 1986.
Pour que l'OM acquiert une renommée sur la scène internationale, Tapie décide de nommer Franz Beckenbauer en tant que directeur technique en septembre 1990.

C'est sous la présidence de Louis-Bernard Dancausse que l'Olympique de Marseille se dote pour la première fois d'un directeur sportif en la personne de Robert Boutin qui est nommé durant l'été 1947[201]. En janvier 1971, c'est l'ancien attaquant olympien Mario Zatelli qui devient directeur sportif du club. Il fait venir Gilbert Gress et Ilija Pantelić sur les bords de la Méditerranée[202].

À l'intersaison 1977, le nouveau président de l'Olympique de Marseille, Norbert d'Agostino, doit faire face à une situation financière difficile et engage une politique de rigueur sur le plan économique. Il choisit de faire revenir celui qui est surnommé « L'Aigle Dalmate » pour occuper la fonction de directeur sportif. Josip Skoblar fait venir son compatriote Ivan Marković sur le banc marseillais. Après une première saison achevée à la quatrième place, le duo n'est plus sur la même longueur d'onde en ce qui concerne des choix techniques. Skoblar quitte alors son poste en décembre 1978[203].

À son arrivée aux commandes du club marseillais, le président-propriétaire Bernard Tapie intronise Michel Hidalgo, ancien sélectionneur des Bleus et DTN du football français[204]. Après son refus de succéder à Gérard Banide sur le banc de l'OM en août 1988, il est mis de côté par Bernard Tapie. Avant de quitter le club, il travaille de longs mois sur le projet du centre d'entraînement qui sort de terre en juillet 1991. L'ancien défenseur olympien et international français Bernard Bosquier effectue son retour comme directeur sportif pour la saison 1989-1990 après un premier passage à ce poste entre 1979 et 1981[205],[206],[207].

À la suite de la désillusion liée à la défaite de l'OM face au Benfica Lisbonne sur une main de Vata en demi-finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, Tapie comprend que le club marseillais manque de poids au niveau européen. Il s'offre les services de Franz Beckenbauer, double Ballon d'or 1972 et 1976, vainqueur de la Coupe du monde en 1974 et en 1990 avec l'Équipe d'Allemagne de l'Ouest, pour occuper le poste de directeur technique[39]. Le « Kaiser » est surpris par les conditions d'entraînement qui, selon lui, ne sont pas « dignes d'un grand club européen »[208]. À cette époque en effet, les joueurs de l'Olympique de Marseille ne disposent pas encore de centre d'entraînement et doivent s'entraîner sur les terrains situés à Luminy, à Saint-Menet ou encore au Cesne. Après une courte expérience sur le banc marseillais, Beckenbauer revient à sa fonction initiale avant de quitter le club à la fin de la saison 1990-1991 après la défaite des Olympiens en finale de Coupe d'Europe des clubs champions face à l'Étoile rouge de Belgrade[209].

Le début des années 2000 est marqué par une succession de directeurs sportifs avec en particulier le retour de l'ancien propriétaire Bernard Tapie en 2001. En juin 2005, l'actionnaire Robert Louis-Dreyfus désigne l'ancien Minot José Anigo pour occuper la fonction de directeur sportif du club. Durant son mandat achevé en juin 2014, l'OM fait éclore plusieurs talents à l'image de Taye Taiwo, Mathieu Valbuena ou encore Steve Mandanda[210]. De façon éphèmère, le Belge Gunter Jacob occupe le poste entre juillet et octobre 2016 avant de laisser sa place à l'Espagnol Andoni Zubizarreta avec le rachat du club par Frank McCourt[211],[212]. Son bilan est mitigé avec deux principaux échecs concernant le recrutement d'un grand attaquant et son incapacité à vendre les joueurs. De plus, il est régulièrement dépassé par l'influence de Rudi Garcia sur le choix des joueurs lors des différentes périodes de mercatos[213]. À la demande du propriétaire, Jacques-Henri Eyraud choisit ainsi l'Espagnol Pablo Longoria en août 2020 pour remplacer Zubizarreta[214]. Longoria parvient notamment à recruter au poste d'attaquant l'international polonais Arkadiusz Milik[215].

Le tableau ci-dessous énumère les différents directeurs sportifs qui se sont succédé à l'Olympique de Marseille.

Période Nom
- Robert Boutin
- Mario Zatelli
- Josip Skoblar
- Bernard Bosquier
- Claude Cuny
- Michel Hidalgo
- Bernard Bosquier
- Franz Beckenbauer
(directeur technique)
- Raymond Goethals
(directeur technique)
- Jean-Pierre Bernès
- Jean Fernandez
- Marcel Dib
- Marcel Dib
Eric Di Meco
Période Nom
- Jean-Christophe Cano
- Bernard Tapie
- Alain Perrin
- Pape Diouf
- José Anigo
- Gunter Jacob
- Andoni Zubizarreta
- Pablo Longoria
- David Friio
(directeur technique)

Entraîneurs

József Eisenhoffer a été joueur à l'Olympique de Marseille mais aussi entraîneur de l'Olympique de Marseille pendant six saisons durant lesquelles il remporta un titre de champion de France en 1937 puis un titre de vainqueur de la Coupe de France en 1938[216].

En 1964, Mario Zatelli est nommé coach principal du club phocéen, après y avoir évolué en tant que joueur dans les années 1930[217]. À son palmarès d’entraîneur, il compte une remontée en première division en 1966, une Coupe de France en 1969 et un doublé Coupe-Championnat en 1972, obtenus avec en particulier le duo d'attaque Magnusson-Skoblar. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, le président Marcel Leclerc l’ayant embauché puis remercié trois fois jusqu’en 1973. Avec Zatelli, l'OM a écrit l'une des plus belles pages de son histoire.

En décembre 1970, Mario Zatelli est limogé et se voit remplacé par le technicien français Lucien Leduc qui remporte avec l'OM un titre de champion de France en 1971. Cependant, la saison suivante, il est à son tour remplacé par Mario Zatelli, son prédécesseur. L'ancien défenseur central de l'OM, Jules Zvunka, a porté à plusieurs reprises le costume de pompier de service au sein du club phocéen. En effet, en 1974, Zvunka évite une relégation du club qui semblait presque inéluctable, puis termine 2e du championnat en 1975 avant de gagner la Coupe de France. Il est rappelé en 1977 pour redresser un OM qui alors enchaînait une série de résultats catastrophiques toutes compétitions confondues avant d'être de nouveau renvoyé. Seize mois plus tard (en décembre 1978), il est appelé à la rescousse pour un troisième sauvetage réussi avec une série de 11 matchs sans défaite[218].

En 1988, Gérard Gili succède à la surprise générale à Gérard Banide au poste d'entraîneur de l'équipe première et devient le second tacticien de l'ère Tapie. Il opte pour la sobriété et réalise le doublé pour sa première saison alors qu'il n'a aucune expérience au haut niveau. Il échouera en demi-finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre Benfica en 1990 à cause de la fameuse main de Vata en toute fin de match. Il reste ensuite cinq ans à la tête du centre de formation de Marseille. Il reviendra sur le banc olympien en 1997, mais sans grand succès[219],[220].

Raymond Goethals a notamment mené l'Olympique de Marseille à son titre de champion d'Europe en 1993, devenant ainsi le premier entraîneur à remporter un trophée européen avec un club français de football. Avant d'entraîner l'OM, il a de bons résultats avec l'équipe nationale belge, avec le club bruxellois d'Anderlecht (finale de la Coupe européenne des vainqueurs de coupe en 1977 avant de remporter la compétition l'année suivante, en 1978), avec le Standard de Liège (champion de Belgique en 1982 et 1983), plus une finale européenne, de nouveau avec Anderlecht (nouveau titre de champion de Belgique et deux Coupes de Belgique). En 1990, Raymond Goethals est appelé à Marseille par Bernard Tapie en vue de décrocher la première Coupe d'Europe d'un club français. En 1991, l'OM échoue de justesse en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions après la séance des tirs au but, face à l'Étoile rouge de Belgrade. En 1993, il remporte avec son équipe, la finale de la Ligue des champions face au Milan AC, accomplissant là le plus haut fait d'armes de sa carrière[221],[222].

En 1997, Rolland Courbis est engagé pour reconstruire l'Olympique de Marseille. Dès sa première saison, il réussit à qualifier le club pour la Coupe UEFA. La saison suivante, l'OM et les Girondins de Bordeaux se disputent le titre jusqu'à la dernière journée, les Girondins terminant vainqueurs et Marseille se qualifie le club pour la Ligue des champions 1999-2000, cinq ans après sa dernière participation. Courbis emmène aussi le club en finale de Coupe UEFA 1998-1999 qu'il perd contre Parme AC[223].

Joueur, entraîneur-joueur puis entraîneur de l'OM, József Eisenhoffer décroche quatre trophées entre 1935 et 1938.
L'OM de Lucien Leduc remporte deux titres de champion de France en 1971 et 1972.
Natif de Marseille, Gérard Gili obtient trois titres avec l'OM en 1989 et en 1990.
Le technicien belge Raymond Goethals permet à l'OM de soulever sa première Ligue des champions en 1993.
À son retour à l'OM, Didier Deschamps offre un nouveau titre de champion de France en 2010 ainsi que trois Coupes de la Ligue.

En septembre 2007, l'entraîneur belge Eric Gerets succède à Albert Emon limogé pour cause de mauvais début de saison, l'OM étant alors dix-septième. Il réussit à faire remonter le club, avec pour son premier match un succès à Anfield contre le Liverpool Football Club et qualifie l'OM pour la Ligue des champions de l'UEFA 2008-2009. La saison suivante, il finit second du championnat et à l'instar de Courbis dix ans plus tôt, il perd le titre à la dernière journée dans un « mano a mano » avec les Girondins de Bordeaux. Il quitte le club en fin de saison[224].

Il est remplacé à l'été 2009 par Didier Deschamps, capitaine emblématique de l'équipe marseillaise ayant remporté la Ligue des champions en 1993, qui a également entrainé et mené l'AS Monaco en finale de cette même compétition en 2004. Il remporte en tout six compétitions (championnat de France 2010, Coupe de la Ligue 2010, 2011, 2012 et Trophée des champions 2010, 2011). En 2010, il réussit à qualifier l'OM en huitième de finale de Ligue des champions pour la première fois depuis 1999. La saison suivante, l'OM est quart de finaliste de la Ligue des champions en éliminant l'Inter de Milan en 8e de finale[225].

Jorge Sampaoli est l'entraîneur de l'Olympique de Marseille depuis mars 2021.

Après une saison 2011-2012 très moyenne ponctuée par une dixième place au classement du championnat, Vincent Labrune décide de se séparer de son entraîneur Didier Deschamps qui, dans la foulée, prend en main l'équipe de France. Il choisit le technicien français Élie Baup pour le remplacer. Les hommes de Baup finissent à la deuxième place au terme de la saison 2012-2013. Cependant, à la suite d'une campagne européenne catastrophique ponctuée par zéro point lors de la phase de poules de la Ligue des champions, Baup est substitué en décembre 2013 par José Anigo qui assure l'intérim jusqu'à la fin de la saison et place l'OM en sixième position[226].

Pour la saison 2014-2015, c'est l'entraîneur argentin Marcelo Bielsa, ancien sélectionneur de l'Argentine et du Chili, qui prend les commandes de l'Olympique de Marseille. Leader de la sixième à la vingtième journée, l'OM rate sa fin de saison et termine finalement quatrième, se qualifiant pour la Ligue Europa 2015-2016. Il démissionne à la surprise générale à la fin du premier match de la saison suivante[227]. Vincent Labrune nomme l'espagnol Míchel pour succéder à Franck Passi qui s'est chargé de l'intérim après le départ de Bielsa. Après plusieurs mois sans résultats positifs à domicile et une mauvaise position au classement, l'OM se sépare de l'espagnol et intronise Franck Passi à la tête de l'équipe. Il permet à l'OM de se maintenir en Ligue 1 en terminant à la treizième place puis d'arriver en finale de la Coupe de France, finale perdue face au PSG. Il restera en poste jusqu'à la nomination par les nouveaux dirigeants de l'OM du technicien français Rudi Garcia en octobre 2016[228]. Après deux saisons et demie sur le banc, il annonce son départ en conférence de presse. Il est remplacé par André Villas-Boas qui signe un contrat qui le lie pendant deux ans au club le 28 mai 2019[229]. Le technicien portugais est démis de ses fonctions en février 2021. Après l'intérim d'un mois assuré par Nasser Larguet, c'est l'Argentin Jorge Sampaoli qui est nommé à la tête de l'équipe première de l'Olympique de Marseille[230].

Entraîneurs les plus capés au 24 mai 2019[231]
Rang Entraîneurs Matchs  % victoires Carrière au club
1 Mario Zatelli21747,5 %1964-1966 / 1968-1970 / 1972-1973
2 Gérard Gili19456,2 %1988-1990 / 1994-1997
3 Jules Zvunka16745,5 %1974-1980
4 Didier Deschamps16349,7 %2009-2012
5 Henri Roessler15236,2 %1950-1954
6 József Eisenhoffer14557,2 %1935-1938 / 1939-1941
7 Jean Robin14439,6 %1956-1958 / 1963-1964 / 1980
8 Rudi Garcia14248,6 %2016-2019
9 Roland Gransart14150,4 %1981-1984
10 Rolland Courbis11148,6 %1997-1999

Joueurs emblématiques

Tout au long de son histoire, l'Olympique de Marseille a compté de grands joueurs qui, pour la plupart, ont également été internationaux.

Joueurs les plus capés au 25 mai 2021[232]
Rang Joueurs Matchs Buts Carrière au club
1 Steve Mandanda59302007-2016 / 2017-
2 Roger Scotti452661942-1958
3 François Bracci342151968-1979 / 1983-1985
4 Jean Bastien338131935-1938 / 1939-1940 / 1941-1949
5 Mathieu Valbuena331382006-2014
6 Georges Dard3301071936-1937 / 1938-1948 / 1949-1954
7 Jean-Paul Escale31701960-1971
8 Benoît Cheyrou306282007-2014
9 Marius Trésor298121972-1980
10 Jules Zvunka29801966-1973
Meilleurs buteurs au terme de la saison 2019-2020[233]
Rang Joueurs Matchs Buts Carrière au club
1 Gunnar Andersson2501941950-1958
2 Jean-Pierre Papin2751821986-1992
3 Josip Skoblar2111751966-1967 / 1969-1975
4 Jean Boyer1811651923-1935
5 Emmanuel Aznar2051521936-1949 / 1951-1952
6 Joseph Alcazar1931401927-1936 / 1941-1942
7 Joseph Yegba Maya2361121962-1970
8 Georges Dard3301101936-1937 / 1938-1948 / 1949-1954
9 Mamadou Niang
Mario Zatelli
227
149
1002005-2010
1935-1938 / 1943-1944 / 1945-1948

Les équipes types qui ont été championnes de France de Division 1 et d'Europe sont détaillées sur l'article Liste des joueurs de l'Olympique de Marseille.

Effectif professionnel actuel

Le premier tableau liste l'effectif professionnel de l'OM pour la saison 2021-2022. Il détaille ainsi l'ensemble des joueurs ayant signé un contrat professionnel avec le club. Le second tableau recense les prêts effectués par le club marseillais lors de cette même saison.

Effectif professionnel de l'Olympique de Marseille au 2 septembre 2021[234]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[235] Nom Date de naissance Sélection[236] Club précédent Contrat
1 G Ngapandouetnbu, SimonSimon Ngapandouetnbu 12/04/2003 (18 ans) Formé au club2019-2022
16 G  López, PauPau López 13/12/1994 (26 ans) EspagneAS Rome2021-2022
30 G Mandanda, SteveSteve Mandanda  28/03/1985 (36 ans) FranceCrystal Palace2017-2024
40 G Nazaretian, ManuelManuel Nazaretian 01/07/2001 (20 ans) Formé au club2021-2024
2 D  Saliba, WilliamWilliam Saliba 24/03/2001 (20 ans) France -20 ansArsenal FC2021-2022
3 D González, ÁlvaroÁlvaro González 08/01/1990 (31 ans) Espagne espoirsVillarreal CF2019-2024
4 D Kamara, BoubacarBoubacar Kamara 23/11/1999 (21 ans) France espoirsFormé au club2017-2022
5 D Balerdi, LeonardoLeonardo Balerdi 26/01/1999 (22 ans) ArgentineBorussia Dortmund2021-2026
14 D Peres, LuanLuan Peres 19/07/1994 (27 ans) Santos FC2021-2025
15 D Ćaleta-Car, DujeDuje Ćaleta-Car 07/09/1996 (25 ans) CroatieRB Salzbourg2018-2023
23 D Amavi, JordanJordan Amavi 09/03/1994 (27 ans) France espoirsAston Villa FC2017-2025
29 D Lirola, PolPol Lirola 13/08/1997 (24 ans) Espagne espoirsACF Fiorentina2021-2026
38 D Kamardin, AaronAaron Kamardin 08/04/2002 (19 ans) France -16 ansFormé au club2020-2023
47 D Kada, JoakimJoakim Kada 29/09/2001 (19 ans) Formé au club2021-2024
D Caprice, AmayAmay Caprice 21/08/2004 (17 ans) Formé au club2021-2024
6 M  Guendouzi, MattéoMattéo Guendouzi 14/04/1999 (22 ans) France espoirsArsenal FC2021-2022
7 M  Harit, AmineAmine Harit 18/06/1997 (24 ans) MarocFC Schalke 042021-2022
8 M , GersonGerson 20/05/1997 (24 ans) BrésilFlamengo2021-2026
10 M Payet, DimitriDimitri Payet 29/03/1987 (34 ans) FranceWest Ham United2017-2024
21 M Rongier, ValentinValentin Rongier 07/12/1994 (26 ans) FC Nantes2019-2024
22 M Gueye, PapePape Gueye 24/01/1999 (22 ans) France -19 ansLe Havre AC2020-2024
26 M Targhalline, OussamaOussama Targhalline 20/05/2002 (19 ans) Maroc -20 ansAcadémie Mohammed VI2020-2023
31 M Tongya, FrancoFranco Tongya 13/03/2002 (19 ans) Italie -19 ansJuventus FC2021-2025
31 M Bertelli, UgoUgo Bertelli 15/07/2003 (18 ans) France -18 ansFormé au club2020-2023
34 M Sciortino, PaoloPaolo Sciortino 05/11/2003 (17 ans) Formé au club2021-2024
39 M Rahou, JorèsJorès Rahou 02/02/2003 (18 ans) Formé au club2020-2023
39 M Nadir, BilalBilal Nadir 28/11/2003 (17 ans) France -16 ansOGC Nice rés.2021-2024
41 M Souaré, CheickCheick Souaré 03/09/2002 (19 ans) France -16 ansFormé au club2020-2023
M Guendouzi, MilanMilan Guendouzi 19/09/2001 (19 ans) GSI Pontivy2021-2022
9 A  Milik, ArkadiuszArkadiusz Milik 28/02/1994 (27 ans) PologneSSC Naples2021-2022
11 A Henrique, LuisLuis Henrique 14/12/2001 (19 ans) Três Passos AC2020-2025
12 A Bamba Dieng, CheikhCheikh Bamba Dieng 23/03/2000 (21 ans) Sénégal -17 ansDiambars FC2020-2024
17 A  Ünder, CengizCengiz Ünder 14/07/1997 (24 ans) TurquieAS Rome2021-2022
20 A de la Fuente, KonradKonrad de la Fuente 16/07/2001 (20 ans) États-UnisFC Barcelone2021-2025
32 A Ben Seghir, SalimSalim Ben Seghir 24/02/2003 (18 ans) France -17 ansOGC Nice rés.2021-2024
37 A Gebreyesus, EseyEsey Gebreyesus 23/01/2004 (17 ans) Suisse -16 ansGrasshopper Club Zurich2021-2024
A Benyahia-Tani, AylanAylan Benyahia-Tani 19/07/2005 (16 ans) France -16 ansFormé au club2021-2024
A Gueye, DaoudaDaouda Gueye 22/12/1995 (25 ans) Rodez AF2021-2023
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Pablo Fernández
Entraîneur(s) des gardiens
  • Jon Pascua

Traducteur

Directeur technique médical

  • Abdou Sbihi

Médecin

  • Jean-Baptiste Grisoli

Médecin adjoint

  • Mathias Giustiniani

Nutritionniste

  • Cécile Capdeville

Ostéopathe

  • Gilles Davin

Podologue

  • Jean-Luc Guer
Kinésithérapeute
  • Youssef Rahou
  • Maxime Matton
  • Pierre Vespignani
  • Stéphane Ré

Légende

Joueurs prêtés
P. Nat. Nom Date de naissance Sélection Club en prêt Contrat
999 D Perrin, LucasLucas Perrin 19/11/1998 (22 ans) France -16 ans RC Strasbourg2018-2023
999 D Richard, RichecardRichecard Richard 18/03/2002 (19 ans) - US Créteil Lusitanos2020-2023
999 M Phliponeau, AlexandreAlexandre Phliponeau 26/01/2000 (21 ans) France -19 ans FC Sète2019-2022
999 M Ahmed, NassimNassim Ahmed 09/10/2000 (20 ans) FC Sète2020-2023
999 M Strootman, KevinKevin Strootman 13/02/1990 (31 ans) Pays-Bas Cagliari Calcio2018-2023
999 M Radonjić, NemanjaNemanja Radonjić 15/02/1996 (25 ans) Serbie SL Benfica2018-2023
999 A Benedetto, DaríoDarío Benedetto 17/05/1990 (31 ans) Argentine Elche CF2019-2023
999 A Ruiz, PedroPedro Ruiz 30/03/2000 (21 ans) Espagne -19 ans NEC Nimègue2021-2024

Structures du club

Stades

Vue panoramique du stade dans son ancienne configuration lors du match OM-MSK Žilina en 2010.

Le club, qui pratiquait ses activités sur un terrain du Parc Borély ainsi que sur un champ de manœuvres jouxtant le Parc Chanot, décide après son premier titre de champion du Littoral USFSA en 1904 d'avoir un stade digne de ce nom et se porte acquéreur du stade de l'Huveaune[C 1]. Ce stade porte plus tard le nom de Fernand Bouisson, international et capitaine de la section rugby. Cette enceinte de 15 000 spectateurs est aussi utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, le Vélodrome étant utilisé par les militaires, puis entre 1965 et 1966 à la suite du refus de la mairie de détaxer les matchs au stade Vélodrome et en 1982-1983 lors de la rénovation du Vélodrome en vue de l'Euro 1984[B 15].

L'Olympique de Marseille évolue à domicile au stade Vélodrome depuis le 13 juin 1937 et un match d'inauguration face aux Italiens du Torino Football Club en match amical qui se termine sur la victoire des Phocéens (2-1)[A 4]. Ce dernier, propriété de la ville de Marseille, est situé au 3 boulevard Michelet dans le 8e arrondissement de Marseille. Il dispose de quatre tribunes : les tribunes Gustave-Ganay et Jean-Bouin ainsi que les virages Nord Patrice-de-Peretti et Sud Chevalier-Roze[238]. Le parvis situé devant la tribune Ganay est baptisé « Esplanade Gunnar Andersson » en hommage au meilleur buteur de l'histoire du club olympien[239]. Côté tribune Jean-Bouin, le parvis porte le nom de « Parvis René Dufaure de Montmirail » pour célébrer la mémoire du fondateur de l'Olympique de Marseille[240]. L'accès à l'Orange Vélodrome peut se faire grâce aux transports en commun via la Ligne 2 du métro de Marseille en sortant au terminus Sainte-Marguerite Dromel débouchant sur la rue Raymond Teisseire du côté de la tribune Ganay ou en sortant à la station Rond-point du Prado donnant sur le boulevard Michelet du côté de la tribune Jean Bouin[241]. En voiture, le stade est accessible depuis le réseau autoroutier à la sortie centre-ville de l'A55 ou encore à la sortie numéro 36 de l'A7.

Le titre Jump du groupe Van Halen accompagne l'entrée des joueurs sur la pelouse du Vélodrome depuis 1986.

Sous l'impulsion de Bernard Tapie, la chanson Jump de Van Halen accompagne l'entrée des joueurs sur le terrain depuis août 1986[A 3]. De plus, le titre Come with me de Puff Daddy et Jimmy Page résonne lorsqu'un but est inscrit par les joueurs marseillais[242]. Pour gérer les avant-matchs et annoncer le nom des buteurs, l'Olympique de Marseille fait appel à André Fournel en tant que speaker officiel du club depuis 1986[243].

Le stade connaît plusieurs liftings à l'occasion de l'Euro 1984 et de la Coupe du monde 1998. Ce dernier devient ainsi le deuxième stade de France en matière de places disponibles, derrière le stade de France, avec une capacité de 60 013 spectateurs. Très critiqué par les habitants de la cité phocéenne notamment pour son architecture (absence de toiture, aucune résonance acoustique), le stade Vélodrome est l'objet de plusieurs projets visant à le couvrir ou l'agrandir[244]. Le 9 juillet 2009, le conseil municipal adopte un projet de reconfiguration du stade Vélodrome et de ses alentours, comprenant la couverture de l'ensemble des tribunes et une capacité portée à 67 394 places[245]. De nombreux travaux sont opérés au niveau du stade entre 2011 et 2014 en vue de l'organisation de l'Euro 2016 en France.

À partir de la saison 2014-2015, le club phocéen joue dans l'enceinte rénovée qu'il inaugure contre Montpellier HSC en s'inclinant (0-2). Depuis 2014, le stade répond aux critères des stades de catégorie 4 de l'UEFA[246]. Le 3 juin 2016 est signé un partenariat entre Arema et Orange. Le stade Vélodrome prend alors le nom d'Orange Vélodrome appliquant un contrat de naming pour une durée de dix ans[247],[248]. Le 22 décembre 2018, l'OM officialise le fait de devenir l'unique gestionnaire et exploitant de l'Orange Vélodrome à la suite de la signature d'un contrat d'exploitation avec la société Arema. Cela permet au club d'être l'opérateur exclusif du stade 365 jours par an de manière à développer de nouveaux revenus[249]. Depuis octobre 2017, l'Olympique de Marseille verse un loyer annuel fixe de 5 millions d'euros à la ville de Marseille pouvant atteindre au maximum 9 millions d'euros selon les recettes liées à la billetterie et à la publicité[250].

Vue depuis l'intérieur de l'Orange Vélodrome dans sa nouvelle configuration en 2015.

Centre d'entraînement

Le centre d'entraînement de la Commanderie, situé dans le 12e arrondissement de Marseille, est inauguré en juillet 1991 par les joueurs de l’Olympique de Marseille, laissant derrière eux les terrains de Luminy ou de Saint-Menet, dispersés un peu partout dans la ville. Ce projet était issu d'un vœu de l'ancien directeur sportif Michel Hidalgo.

Le centre d’entraînement de l’Olympique de Marseille comporte un terrain pelousé d’une superficie de 8 800 m², deux terrains synthétiques (8 800 m² et 7 800 m²), une fosse d’entraînement de 1 200 m² et une plaine de jeux pelousée de 12 600 m². En outre, il possède un bâtiment dédié à l’équipe professionnelle, un bâtiment dédié au centre de formation, un bâtiment de presse et un bâtiment administratif.

Établi sur trois niveaux, le bâtiment de l’équipe professionnelle, inauguré en juillet 2009, est doté de vestiaires, de bureaux, d’équipements sportifs mais également d’un restaurant et de chambres à coucher permettant d'accueillir les mises au vert de l’équipe professionnelle. Le bâtiment de presse, qui a vu le jour en 2005, renferme quant à lui les bureaux de la section amateur du club ainsi qu’un amphithéâtre d’une capacité de 60 places permettant d'accueillir les conférences de presse du club. Concernant le bâtiment administratif qui est mis à disposition dès janvier 2005, il bénéficie d'une superficie de 1 870 m² sur deux étages et regroupe dans un seul et même bâtiment l'ensemble des bureaux de la direction du club et du personnel administratif ainsi que les studios de la chaîne OMtv fermée en 2018. Enfin, le bâtiment hébergeant les joueurs du centre de formation, d'une superficie de 1 900 m2, est inauguré en juillet 2011[251].

Le 26 août 2009, le centre est renommé Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus en hommage à l'ancien propriétaire du club décédé en juillet 2009[252].

Centre de formation

Samir Nasri est passé par les sections de jeunes de l'Olympique de Marseille ainsi que par l'équipe réserve.

Le centre de formation de l'OM se situe au centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus. Nasser Larguet est le directeur du centre de formation olympien depuis juin 2019[253]. Jean-Claude Giuntini est le responsable du groupe élite et de la formation interne des cadres depuis avril 2021. Denis Moutier est, quant à lui, le responsable de la pré-formation[254].

Historiquement, le centre de formation de l'Olympique de Marseille n'est pas réputé comme l'un des meilleurs de France mais il a tout de même permis de faire éclore des joueurs comme Alain Boghossian, Mathieu Flamini, Mehdi Benatia, Samir Nasri, Romain Alessandrini, André Ayew, Jordan Ayew, Maxime Lopez ou encore plus récemment Boubacar Kamara.

Le tableau ci-dessous liste les différents directeurs du centre de formation qui se sont succédé à l'Olympique de Marseille[255],[256],[257],[258],[259].

Période Nom
- Gérard Gili
- Henri Stambouli
- Georges Prost
- Roland Gransart
- Henri Stambouli
- Thomas Fernandez
- Jean-Luc Cassini
- Nasser Larguet

En 2017, l'OM conclut de nombreux partenariats avec les clubs amateurs du bassin marseillais. Sous la responsabilité de Stéphane Richard, un partenariat nommé OM Next Generation Champion est conclu avec l'AS Gémenos, l'ASPTT Marseille, le Burel FC, le FC Martigues et Luynes Sports. Un autre partenariat dénommé OM Next Generation est en place avec par exemple l'Aubagne FC, le SMUC ou encore l'US Endoume[260]. Ces accords prévoient notamment une dotation de l'ordre de 5 000 euros par saison pour chacun des clubs affiliés mais aussi la formation des éducateurs financée par l'OM. En contrepartie, les clubs partenaires s'engagent à signaler à l'OM les jeunes joueurs prometteurs et à favoriser leur arrivée au centre de formation de l'OM dans la mesure où le pouvoir décisionnaire appartient uniquement aux parents des joueurs concernés[261].

Le 14 octobre 2018, l'Olympique de Marseille inaugure un nouveau complexe sportif situé en plein cœur de ville dans le 9e arrondissement de Marseille nommé OM Campus en lieu et place de l'ancien stade Paul Le Cesne. D'une superficie totale de 37 000 m2, l'OM Campus est entre autres doté de trois terrains synthétiques dernières générations qui permettent d'accueillir les entraînements ainsi que les rencontres officielles des équipes de jeunes, amateures et féminines de l'OM. Ces nouvelles installations ont été intégralement financées par le club marseillais à hauteur de six millions d'euros. Ce projet a pu voir le jour grâce à un bail emphytéotique d'une durée de 50 ans signé entre le club marseillais et la mairie de Marseille[262]. Depuis 2020, le centre de formation du club bénéficie du label prestige décerné par la Fédération française de football[263]. Le centre de formation marseillais occupe la treizième place du classement des centres de formation établi annuellement par la DTN[264].

Cellule de recrutement

La cellule de recrutement de l'Olympique de Marseille, dirigée par Mathieu Louis-Jean, est composée de Mathieu Seckinger, Sergio Santomé, Benjamin Brat, Rachid Aloui et Paulo Jamelli[266],[267],[268],[269].

Siège

Vue extérieure du siège du club situé sur le domaine de La Commanderie à Marseille.

Avant le Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, l'OM a connu de multiples adresses. Le club s'installe tout d'abord 7, rue de Suffren près du Vieux-Port, où se trouvait le défunt club d'escrime de l'Épée avant de sièger rue de la Tour à la Brasserie Saint-Georges en 1909, au Café de la Bourse en 1920, puis à la Brasserie des Sports sur la Place Castellane en 1924. L'OM sera domicilié 6, rue Edmond Rostand puis 1, rue Reine-Élizabeth à l'angle de la Canebière jusqu'en 1949. Ensuite pendant près de vingt ans, le club siège place Félix-Baret avant que Marcel Leclerc décide de s'installer dans l'enceinte du stade Vélodrome. L'arrivée de Bernard Tapie entraîne un nouveau déménagement sur l'avenue du Prado. En 1996, le club s'installe à nouveau près de son stade sur la rue Négresko, avant de définitivement prendre place à La Commanderie en 2005[A 12].

Boutiques officielles

Quatre boutiques officielles sont présentes dans la cité phocéenne : le musée-boutique du stade Vélodrome et trois boutiques (rue Saint-Ferréol, Canebière et La Valentine). Une cinquième boutique est ouverte à Vitrolles en juillet 2010 tandis qu'une sixième apparaît à Plan de Campagne à l'été 2011. L'OM a aussi inauguré une boutique dans le centre-ville d'Alger en décembre 2008, ce qui en fait le premier club français à posséder une boutique officielle à l'étranger. L'Olympique de Marseille possède en outre un millier de points de vente à travers la France[A 13]. Le club compte ainsi développer un réseau de points de vente à travers toute l'Afrique[270], ainsi qu'en Asie et au Moyen-Orient[271].

En 2016, le club en partenariat avec Adidas, ouvre une nouvelle boutique officielle de l’OM au sein de l'Orange Vélodrome. Cette boutique, située sous le parvis du côté de la tribune Jean Bouin, est dotée d’une surface de 1 000 m2. Les supporters ont ainsi la possibilité de se procurer l'ensemble des produits dérivés de l’OM en étant au plus près du stade[272].

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et légal

Statuts et règlements de l'OM.

L'Olympique de Marseille, dont le siège se situe au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus dans le 12e arrondissement de Marseille, est affilié à la FFF sous le numéro 500083. Le club est composé d'une association détentrice du numéro d'affiliation à la FFF et d'une société (SASP). L'association Olympique de Marseille gère la section amateur, la section féminine et l'organisation de stages à travers toute la France.

De sa création jusqu'à 1991, la structure juridique de l'Olympique de Marseille était une association loi de 1901[193]. Sous l'impulsion de son président Bernard Tapie, cette dernière est transformée en société anonyme à objet sportif (SAOS) en 1991[273].

Au lendemain du dépôt de bilan de la SAOS Olympique de Marseille prononcé en avril 1995, la municipalité de Marseille constitue une société d'économie mixte sportive locale (SEMSL) avec à sa tête Jean-Claude Gaudin. Cette structure existera jusqu'en décembre 1996, mois durant lequel Robert Louis-Dreyfus prend les commandes du club. La SEMSL s'efface alors au profit d'une nouvelle SAOS[274].

En 2001, avec la réforme du statut juridique des groupements sportifs, la société Olympique de Marseille prend la forme de société anonyme sportive professionnelle (SASP). Cette SASP, au capital social de 116,5 millions d'euros, comporte un directoire et un conseil de surveillance servant d’instrument de contrôle de la gestion du club et notamment des transferts de joueurs. Son chiffre d'affaires s'élève à 93 millions d'euros sur l'année 2017. Elle comporte entre 100 et 199 salariés[275]. Elle a vocation à gérer à la fois la section professionnelle de l'OM mais aussi les équipes de jeunes (des moins de douze ans jusqu'à l'équipe réserve) du centre de formation depuis 2017[276].

Par ailleurs, la société possède quatre filiales. La SAS OM Médias est spécialisée dans la production de contenus pour la télévision et les réseaux sociaux[277] ; la SAS OM Développement a pour objet la gestion des activités administratives et des autres activités de soutien aux entreprises[278] ; la SAS OM Opérations exploite commercialement l’Orange Vélodrome[279] ; enfin la SAS Soccer Immo est spécialisée dans la location de logements[280].

Actionnariat

En 2016, Frank McCourt fonde la structure Olympique de Marseille Limited Liability Company (OM LLC). Cette société, basée dans l’état américain du Delaware, lui permet d’acquérir la totalité des titres de la société Eric Soccer et d'en devenir le président[281]. Cette dernière détient en effet 95,09% de la SASP Olympique de Marseille au 30 juin 2019[282]. Par ailleurs, l'ancienne propriétaire Margarita Louis-Dreyfus détient toujours 4,9 % du capital de la société comme indiqué dans les comptes du club[283].

Organigramme

L'actionnaire majoritaire et président du conseil de surveillance du club est Frank McCourt[275]. Pablo Longoria est le président du directoire de l'Olympique de Marseille[102]. David Friio est le directeur technique en charge de l’équipe professionnelle et du scouting[284]. Pedro Iriondo est le directeur de la stratégie[285]. Matthieu Bouchepillon est le directeur de la performance en charge de la collecte et de l'analyse des données techniques[284]. Louis Vassallucci est le coordinateur sportif du club[286]. Le directeur général est Laurent Colette[287]. Jacques Cardoze est le directeur de la communication[288]. Le directeur juridique est Alexandre Mialhe[289]. Baptiste Viprey est le directeur administratif et financier[290]. Concernant l'association OM, Jean-Pierre Chanal est le président tandis que l'ancien Olympien Robert Nazarétian en est le vice-président[291].

Budget prévisionnel

Chaque saison, l'Olympique de Marseille présente un budget prévisionnel qui est validé par la DNCG, l'instance qui contrôle l'état des finances des clubs français de football. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice comptable à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Les droits audiovisuels, qui varient selon le nombre de diffusions des matchs du club et selon le classement final, les contrats de sponsoring ainsi que les recettes liées à la billetterie tiennent une part importante dans le budget marseillais en ce qui concerne les produits d'exploitation. Après la victoire en Ligue des champions et les cinq titres de champions de France, le budget du club marseillais oscille autour de 250 millions de francs soit 51,7 millions d'euros[292].

Le résumé graphique ci-dessous est un diagramme en tuyaux d'orgue qui présente les budgets prévisionnels de l'Olympique de Marseille depuis 2002[293],[294],[295],[296],[297],[298],[299],[300],[301],[302],[303],[304],[305],[306],[307],[308],[309],[310],[311],[312].

Résultat d'exploitation

Le tableau suivant présente le détail des produits et des charges d'exploitation permettant d'obtenir le résultat net dégagé par le club après impôts sur les sociétés au cours d'un exercice comptable depuis la saison 2002-2003. Ces données comptables sont extraites des comptes de résultat de l'entité Olympique de Marseille (SASP, Association, OM Développement, OM Opérations et OM Médias) publiés annuellement par la DNCG. Si les produits sont supérieurs aux charges, la société réalise des bénéfices. Dans le cas contraire, elle subit des pertes.

Bilan comptable

Le tableau suivant présente le bilan comptable de l'Olympique de Marseille à l’issue de la saison 2019-2020. Ce bilan correspond à une photographie du patrimoine de l'entreprise au 30 juin 2020. Il détaille l'actif du club (tout ce que possède l'entreprise) ainsi que son passif (tout ce que doit l'entreprise).

Bilan comptable de l'Olympique de Marseille au 30 juin 2020[330]
Poste Actif du bilan
(en M€)
Poste Passif du bilan
(en M€)
Immobilisations incorporelles80,1 (-22%)Situation nette-55,1 (-229%)
Autres immobilisations34,6 (+3,9%)Comptes courants d’actionnaires127,1 (+214%)
Créances sur mutations de joueurs32,2 (+3,5%)Provisions risques et charges15,1 (-16,6%)
Autres actifs circulants28,8 (-38,8%)Dettes financières38 (+224,8%)
Disponibilités et V.M.P.50 (+197,6%)Dettes sur mutations de joueurs36,8 (-27,3%)
Autres dettes63,8 (-5,5%)
Total actif225,8Total passif225,8
Légende : V.M.P = Valeurs Mobilières de Placement.
Les valeurs entre parenthèses expriment l'évolution par rapport au bilan comptable précédent[331].

Transferts les plus coûteux

Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus grosses ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club marseillais.

Acquisitions hors bonus[332],[333],[334]
Rang Joueur Montant Provenance Date
1er Dimitri Payet29 M€ West Ham United29 janvier 2017
2e Kevin Strootman25 M€ AS Rome28 août 2018
3e Lucho González
Duje Ćaleta-Car
19 M€ FC Porto
Red Bull Salzbourg
30 juin 2009
20 juillet 2018
5e Gerson18 M€ Flamengo1er juillet 2021
Cessions hors bonus[335],[336]
Rang Joueur Montant Destination Date
1er Michy Batshuayi39 M€ Chelsea FC3 juillet 2016
2e Didier Drogba38,5 M€ Chelsea FC3 juillet 2004
3e André-Frank Zambo Anguissa30 M€ Fulham FC9 août 2018
4e Franck Ribéry25 M€ Bayern Munich7 juin 2007
5e Giannelli Imbula20 M€ FC Porto1er juillet 2015
Légende : M€ = millions d'euros.

Sponsoring

À l'orée de la saison 2019-2020, le club marseillais compte quinze partenaires officiels : son équipementier Puma, Uber Eats son sponsor maillot principal, Orange mais aussi Boulanger, Toyota, la FDJ, la Caisse d'épargne CEPAC, les eaux minérales Sainte-Baume, EA Sports, Intersport, Coca-Cola, Hotels.com, IQONIQ, Randstad ainsi que Viber[337].

Soutien et image

Groupes de supporters

Les supporters de l’Olympique de Marseille occupent une place prépondérante dans la vie du club depuis près d'un siècle. Ce sont eux qui financent les travaux d'aménagement du stade de l'Huveaune à l'amorce des années 1920[338]. Mis en sommeil durant les années 1950 et 1960, les supporters marseillais retrouvent à nouveau des couleurs à l'occasion de la présidence Leclerc avec la création de l'Association des Supporters de l'OM dans les années 1970[A 14]. Par la suite, le phénomène ultras arrive en provenance d'Italie et fait rentrer les fans marseillais dans l'ère moderne du supportérisme. Ce phénomène donne naissance à de nombreux groupes dans les années 1980 dont le Commando Ultra'84 qui est le plus ancien groupe ultra de France[A 15],[D 1]. À partir de 1987, le président Bernard Tapie cède la gestion des abonnements des virages à ces groupes de supporters, ce qui les implique totalement dans la vie du club. Une majoration sur les abonnements comprise entre 30 et 50 euros par an est perçue par les associations, permettant ainsi le financement des tifos, des animations ou des déplacements. Ce système unique en France n'est plus mis en place depuis l'arrivée des nouveaux propriétaires en 2017.

Tifo réalisé lors de la finale de la Coupe de France face au Paris Saint-Germain au Stade de France en 2005.
Tifo réalisé sur l'ensemble des tribunes lors du clasico contre le Paris Saint-Germain en 2015.
Supporters de l'OM lors du match face au Red Bull Salzbourg en 2017.

Des années 1980 jusqu'au début des années 1990, les supporters marseillais sont décrits comme ayant une idéologie nationaliste et raciste[339]. À titre d'exemples, des joueurs adverses Noirs sont l'objet de jets de bananes comme Basile Boli en 1987-1988 ou Joseph-Antoine Bell en 1989-1990[OG 22],[340]. Depuis le milieu des années 1990, les supporters olympiens sont associés à une idéologie antiraciste et ils sont mis en opposition aux fans parisiens dont une partie est d'idéologie nationaliste[OG 23],[339]. Les groupes suivants clament l'idéologie antiraciste et le multiculturalisme : le Commando Ultra'84[341], les MTP[342], les Yankee[342], les South Winners[343] et les Fanatics[344]. Les dirigeants de l'OM cautionnent cette vision puisqu'au cours des années 2000 et 2010, des tenues de l'OM ont été de couleur orange ou vert-jaune-rouge. La couleur orange symbolise l'antiracisme, elle vient des South Winners qui ont mis leurs Bomber à l'envers lors d'un match PSG-OM en 1989-1990 afin de matérialiser leur opposition à des skinheads parisiens[OG 24],[343]. L'association de couleur vert, jaune et rouge représente les couleurs panafricaines et dans le cas du maillot de l'OM, le président Pape Diouf justifie leurs présences comme symbole du multiculturalisme de la ville[122].

Les supporters marseillais occupent une place centrale dans la vie du club.

Il existe au total sept groupes de supporters officiellement reconnus par l'OM depuis l'exclusion des Yankee en [345] :

Nom Abréviation Date de création Emplacement au stade
Commando Ultra'84CU'841984Virage Sud Chevalier Roze
Club des Amis de l'OMCAOM1987Virage Nord De Peretti
South WinnersSW871987Virage Sud Chevalier Roze
FanaticsFAN 881988Virage Nord De Peretti
DodgersDM921992Virage Nord De Peretti
Marseille Trop PuissantMTP1994Virage Nord De Peretti
Handi Fan Club2005Tribune Ganay

Affluence

Le stade Vélodrome connaît 30 fois la meilleure affluence moyenne du championnat de France entre 1947-1948 et 2014-2015 (1948, 1954, 1955, 1969 à 1973, 1975, 1987 à 1993, 1999 à 2011 et 2015). C'est le record devant le Paris SG (16 fois) et le RC Paris (14 fois). Sept de ces meilleures affluences ont été des records absolus en leur temps : 26 559 en 1970-1971, 31 544 en 1986-1987, 31 727 en 1989-1990, 51 409 en 1998-1999, 51 918 en 1999-2000, 52 996 en 2004-2005 et 53 130 spectateurs en 2014-2015. En championnat, le record d'affluence dans l'histoire du club phocéen date du 10 novembre 2019 avec 65 421 spectateurs venus lors de la réception de l'Olympique lyonnais (2-1)[346],[347]. En Coupe d'Europe, le record d'affluence est daté du 26 avril 2018 lors de la réception du FC Salzbourg (2-0) avec 62 328 spectateurs[348].

Les cinq plus grandes affluences de l'OM ont toutes été réalisées à l'extérieur ou sur terrain neutre dans des stades avec une plus grande capacité que le Vélodrome. 110 000 supporters sont présents à l'Estádio da Luz du Benfica Lisbonne en 1989-1990, 100 000 personnes au stade Central Lénine du Spartak Moscou en 1990-1991, 81 051 personnes au stade San Siro de l'AC Milan en 1990-1991, 80 000 personnes au stade de Silésie du Górnik Zabrze en 1971-1972 et 79 800 personnes sur terrain neutre au stade de France contre Sochaux en 2006-2007[347],[349].

L'OM est le premier club français à avoir joué devant plus de 40 000 spectateurs en deuxième division (40 376 face au Toulouse FC, le 16 octobre 1981[B 12]).

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile de l'Olympique de Marseille depuis la saison 1945-1946[350],[351]

Médias et réseaux sociaux

Ronald Zubar au micro de Laurent Paganelli (Canal+).

Le club possède des médias officiels regroupés dans un pôle nommé OM Médias dont le siège se trouve au centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus. Ce pôle comprend un site officiel OM.fr, un magazine (OM mag, anciennement nommé Droit au but, diffusé par Panini tiré à 55 000 exemplaires[OG 25]), un programme distribué lors des matchs au Vélodrome (OM Match) ainsi qu'une chaîne de télévision (OMtv) lancée le [352]. L'OM est d'ailleurs un pionnier dans ce domaine, OMtv étant seulement la deuxième chaîne officielle d'un club de football créée dans le monde, la première étant MUTV, la chaîne du club anglais de Manchester United[A 16]. Cependant, en raison d'un manque de rentabilité, la chaîne officielle du club cesse définitivement d'émettre ses programmes le [353].

L'OM est l'un des clubs les plus diffusés sur Canal+, la chaîne cryptée allant jusqu'à diffuser l'intégralité les matchs de préparation d'avant-saison en 2008. Le record d'audience sur Canal+ est détenu par le match OM-Olympique lyonnais du , vu par 2,93 millions de téléspectateurs[354]. Durant les années Tapie, Patrick Le Lay alors président de TF1 aurait affirmé : « L'Olympique de Marseille, c'est comme Patrick Poivre d'Arvor ou Anne Sinclair, c'est une star de la chaîne, on n'y touche pas ou sinon on me trouve en face »[OG 26].

OMtv fut la première chaîne de télévision consacrée à un club de football en France.

Concernant la presse écrite, les journaux régionaux et notamment La Provence font régulièrement leur une sur l'Olympique de Marseille. De nombreux magazines mensuels non officiels sont dédiés au club : OM plus, Marseille Foot, But ! Marseille, Le Foot Marseille ou encore Marseille Star[355]. Il existe également plusieurs médias indépendants sous format numérique entièrement consacrés à l'actualité de l'Olympique de Marseille à l'image du site Le Phocéen couvrant l'actualité de l'OM depuis 1997 ou encore de Football Club de Marseille.

Sur les réseaux sociaux, l'Olympique de Marseille comptabilise près de 6 millions de fans sur Facebook, ce qui en fait le deuxième club français le plus populaire sur ce réseau social derrière le Paris Saint-Germain (plus de 40 millions), mais également l'un des clubs les plus populaires mondialement sur ce même site[356]. Sur Twitter, l'OM est suivi par plus de 3,5 millions de fans tandis que sur Instagram, le club marseillais compte plus de 1,7 million de fans. L'OM est également présent sur la plateforme de streaming Twitch avec plus de 122 000 suiveurs mais également sur l'application pour smartphone Viber où près de 47 000 abonnés suivent l'actualité du club marseillais ainsi que sur l'application Snapchat[357]. Enfin, l'OM est actif sur la plateforme d'hébergement de vidéos YouTube avec plus de 400 000 abonnés à la chaîne YouTube officielle du club.

Popularité

L'OM est le club préféré des Français en 2010.

Les supporters des Bouches-du-Rhône ne sont pas les seuls supporters du club phocéen ; selon des sondages Ipsos[358] (2006), TNS Sofres[A 17] (2008), IFOP[359] (2009) et Sportfive (2010)[360], l'OM est le club le plus populaire de France avec 9 millions de fans. Sur les vingt-deux régions de France métropolitaine, l'OM est le plus populaire dans dix régions, le FC Girondins de Bordeaux étant deuxième avec trois régions[361]. Une étude de SportMarkt évalue lui à 7,8 millions le nombre de sympathisants olympiens à travers l'Europe, ce qui place le club à la quatorzième place continentale[362], très loin derrière le FC Barcelone et ses 57,8 millions de supporters. Club européen préféré au Maghreb, devant le FC Barcelone[270], et club français le plus populaire d'Afrique[363], avec par exemple une association de supporters sénégalais[364], l'Olympique de Marseille comptabilise aussi des clubs de supporters au Canada, aux États-Unis, en Russie[A 18] et en Pologne[365].

Durant la saison 2007-2008, 365 000 maillots sont vendus à travers toute la France, ce qui place l'OM numéro 1 des ventes de maillots en France, Équipe de France de football comprise, et numéro 5 européen pour les maillots Adidas, en égalant le Bayern Munich. Le club bat son propre record lors de la saison 2008-2009 avec 420 000 maillots vendus[366].

Un sondage RMC et Harris Interactive datant d'octobre 2017 place l'OM et le PSG comme étant les deux clubs préférés des Français[367].

Solidarité

L'image associée à l'Olympique de Marseille a été utilisée à plusieurs reprises dans le but de récolter des fonds au profit d'associations caritatives. En effet, le club marseillais a affronté France 98 au cours de deux matchs de gala en novembre 2002 (victoire 4-1) et en octobre 2003 (1-1)[368],[369]. De plus, les Marseillais ont battu Manchester United (8-2) en août 2011 puis le club de rugby du RC Toulon (5-4) en août 2013 au profit de l'association de l'ancien Olympien Pascal Olmeta « Un sourire, un espoir pour la vie »[370],[371].

Rivalités

Au niveau régional

De 1908 à 1914, le Stade helvétique de Marseille se présente comme le principal rival de l'Olympique de Marseille.

Lors de la fondation du club au début du XXe siècle, une multitude de clubs sont déjà présents à Marseille à l'image du Sporting Club de Marseille, du Stade helvétique de Marseille ou encore du GS Présentines. Le grand rival à cette époque demeure néanmoins le Stade helvétique, une équipe composée principalement de joueurs suisses issus de la diaspora[372]. Le SH Marseille rafle bon nombre de championnats et place l'Olympique de Marseille dans le rôle de l'éternel second. Cette rivalité occasionne parfois des accrochages entre supporters mais elle permet surtout d'accroître la popularité du football à Marseille. Par exemple, près de 2 000 spectateurs assistent au derby OM-SH en 1908. Néanmoins, la Première Guerre mondiale entraîne la fermeture de la plupart des clubs dont le SH Marseille, ce qui confère à l'OM un monopole sur la ville[373].

Au niveau régional, une rivalité a pu s'installer de manière sporadique avec divers club tels que l'AS Aixoise, le Sporting Toulon Var ou les clubs azuréens de l'AS Cannes, de l'AS Monaco et de l'OGC Nice[374].

La rivalité avec Aix-en-Provence est oubliée avec le temps et elle date des années 1950-1960. Le Sporting Toulon Var est également un club avec lequel l'Olympique de Marseille connaît une certaine tension notamment de 1984-1985 à 1992-1993 lorsque les deux clubs évoluent ensemble en championnat de France. À l'échelle régionale, ce derby est considéré comme le plus âpre. Concernant l'AS Cannes, ces confrontations s'axe surtout autour d'une rivalité historique, les deux clubs étant présents à la première édition du championnat de France. Les matchs contre l'OGC Nice sont surnommés les « Derby du Sud-Est » et ils sont les « plus connus et les plus anciens des derbies [régionaux] de l’OM »[374].

Au niveau national

Les rencontres entre OM et ASSE sont régies par une rivalité médiatique et sportive qui apparaissent durant les années 1970 et qui dure un peu moins d'une décennie[375]. Les Stéphanois sont l'équipe phare à cette période et l'OM, sous l'impulsion de son président Marcel Leclerc, ambitionne également de jouer les premiers rôles. Les premières années voient le club marseillais rester dans l'ombre de Saint-Étienne puis la réussite sportive naissante conditionne un duel entre les deux équipes fanions[376]. Les matchs houleux, les « affaires » ou les personnalités charismatiques du président Marcel Leclerc et de son homologue Roger Rocher alimentent là aussi le caractère particulier de ces oppositions[375].

Lorsque Bernard Tapie devient président de l'OM au cours de la saison 1985-1986[377], le club vient de connaitre quatre saisons en deuxième division de 1980-1981 à 1983-1984[378] et il a pour objectif de refaire du club le numéro un[379]. Les Girondins de Bordeaux sont l'équipe phare durant la décennie 1980, ainsi l'OM se présente en qualité d'« outsider » et, comme avec Saint-Étienne, le succès sportif grandissant des Marseillais conditionne une rivalité sportive jusqu'à la fin des années 1980. Cette rivalité est également en grande partie liée à l'affrontement médiatique par presse interposée qui durera plusieurs années entre Bernard Tapie et le président bordelais Claude Bez[380],[OG 27],[D 2].

En raison de la perte d'influence de Bordeaux sur le football français, Bernard Tapie recherche un autre rival pour relever le niveau du championnat et avoir un adversaire de premier ordre. En ce sens, la rivalité sportive entre l'OM et le Paris Saint-Germain est volontairement montée de toutes pièces par les dirigeants des deux clubs[381]. Avec le temps, ces rencontres sont appelées « Classique » ou « Classico »[OG 28], elles deviennent la confrontation majeure du championnat de France[OG 29] et elles dépassent la rivalité sportive puisque s'y ajoutent des notions d'antagonismes géographiques, culturels ou sociologiques entre Marseille et Paris[382].

Les années 2000 voient l'avènement de l'Olympique lyonnais qui remporte sept championnats consécutifs de 2001-2002 à 2007-2008 alors que le club n'avait jamais été champion auparavant[383]. Ainsi, l'OL acquiert une crédibilité au fil des ans et la confrontation OM-OL s'axe alors autour d'une rivalité sportive, de notoriété et de prestige entre le grand club français des années 1990 et celui des années 2000. Ces rencontres peuvent être appelées « Olympico »[384].

Culture populaire

Cinéma

Djibril Cissé incarne son propre rôle dans le film Taxi 4 en 2006.

L'OM peut être cité comme référence en matière de football dans l'univers du cinéma. L'équipe première apparaît dans deux films français, Les Rois du sport sorti en 1937 et Les Seigneurs sorti en 2012. Dans les autres films où le club peut apparaître, il s'agit de personnages ayant une passion pour l'OM.

En 2004, José Anigo, alors entraîneur de l'Olympique de Marseille, accompagné de Laurent Spinosi, Demetrius Ferreira et Ahmed Yahiaoui, fait une apparition dans le feuilleton Plus belle la vie diffusé sur France 3[385].

Les Rois du sport met en scène l'histoire de deux garçons de café marseillais qui s'embarquent dans des aventures rocambolesques dans le milieu du sport professionnel. Au début du film, un match fictif Canebière-Montmartre est tournée au stade de l'Huveaune à Marseille. L'acteur Fernandel est le gardien de but de l'équipe et les joueurs de l'OM se prêtent au jeu d'acteur pour incarner les autres personnages sur le terrain[386].

Les Seigneurs raconte l'histoire d'une ancienne gloire française du football devenue alcoolique et qui divorce. Il doit justifier d'un emploi stable et d'un domicile fixe s'il veut pouvoir bénéficier d'un droit de garde sur sa fille. Ainsi, la juge à qui il doit rendre des comptes lui propose un poste d'entraîneur dans un club breton situé à l'Île-Molène. Le FC Molène connait une épopée en Coupe de France au point de se qualifier pour les 32e de finale et d'y affronter l'Olympique de Marseille. La scène du match dure une dizaine de minute, elle se situe dans la dernière partie du film et les onze joueurs marseillais sont incarnés par des figurants qui portent les tenues officielles du club[387].

Matt Damon qui interprète le personnage de Bill Baker dans le film Stillwater en 2019, tourne une scène au sein de la tribune Ganay de l'Orange Vélodrome au cours de la rencontre entre l'Olympique de Marseille et Lyon[388].

Plusieurs footballeurs professionnels à l'image de Djibril Cissé en 2006 ou de Sylvain Wiltord en 2008 ont également joué leur propre rôle dans certains films français respectivement dans Taxi 4 et dans Le Mac alors qu'ils portaient les couleurs du club[389],[390].

Concernant des personnages fans de l'OM, il est possible citer par exemple Lucien Cheval, incarné par l'acteur français Daniel Prévost dans le film Le Dîner de cons (1998), Daniel Morales de la saga Taxi et interprété par Samy Naceri (1997-2007)[391] ou encore Francis Duflot, joué par Didier Bourdon dans Une grande année (2006).

Musique

Frank Lebœuf est l'un des quatre olympiens à avoir chanté Live for love united en 2002.

Des footballeurs ont enregistré des titres alors qu'ils évoluent sous les couleurs de l'Olympique de Marseille. C'est le cas de l'international français Marius Trésor qui chante Sacré Marius en 1978[392]. En 1984, Sarr Boubacar interprète la chanson La béguine à Bouba[393]. En 1991, Basile Boli et Chris Waddle forment un duo et ils chantent We've got a feeling[394]. En 2002, Pascal Obispo est à l'initiative d'un collectif appelé Love United et quarante-cinq footballeurs en font partie. Ils interprètent Live for love united où sont présents les olympiens Frank Lebœuf, Salomon Olembé, Piotr Świerczewski et Daniel Van Buyten. Sur les quarante-et-un autres footballeurs, huit ont joué précédemment à l'OM : Fabien Barthez, Laurent Blanc, Alain Boghossian, Marcel Desailly, Didier Deschamps, Christophe Dugarry, Claude Makelele et Robert Pirès[395]. En 2006, Franck Ribéry fait partie du collectif Les Enfants du Pays et il chante dans une reprise de Douce France de Charles Trenet[396].

Des artistes solo ou des groupes de musique ont également écrits des chansons à la gloire de l'OM. En 1979, Carlo Ferrari chante Allez l'OM[397]. Au début des années 1980, une chanson en l'hommage des « Minots » voit le jour et elle s'intitule Allez les Minots[398]. En 1986, Jo Corbeau crée la chanson J'aime l'OM dont le clip est diffusé au stade Vélodrome[399],[400]. En 1989, Nationale 7 interprète Allez l'OM[401],[402]. L'année 1991 voit naître deux chansons, Allez l'OM ! interprétée par Footbrothers[403] et Oh ! Aime chantée par Monty et les supporters[404]. En 1999, OM a tout cœur est interprétée par Les Footees & Avi Assouly; les Footees comprenant Rolland Courbis, Laurent Blanc, Robert Pirès et Fabrizio Ravanelli[405]. Une compilation nommée OM All Stars qui comprend notamment En avant les Marseillais des Psy 4 de la rime sort en 2004. Habib Bamogo et Abdoulaye Meïté y contribuent[242].

Les infrastructures ou les joueurs sont parfois mis à contribution. Les clips de Santa Maradona de la Mano Negra (1994) ou de Halla, Halla de Soprano en 2007 ont été tournés au stade Vélodrome[242]. En 1999, Peter Luccin et Hamada Jambay apparaissent dans un clip de la Fonky Family. Des séquences de la chanson Les Marseillais (1999), interprétée par Charly et Lulu, se déroulent au centre d'entraînement et différents joueurs tels que Laurent Blanc, Christophe Dugarry ou Fabrizio Ravanelli apparaissent à l'image. Des séquences du clip de Senegalo Ruskov de Sefyu en 2006 se déroulent également sur les terrains d'entraînement du centre RLD. Dans ce clip, il chante en compagnie de Samir Nasri et Mamadou Niang. Le président Pape Diouf joue son propre rôle dans Halla, Halla de Soprano.

Le 24 septembre 2020, le club lance son propre label de musique baptisé OM Records, spécialisé dans le rap, le R&B et la pop, en partenariat avec BMG[406].

Autres équipes

Équipe réserve et sections de jeunes

André Ayew est passé par toutes les sections de jeunes de l'Olympique de Marseille ainsi que par l'équipe réserve.

L'équipe réserve de l'Olympique de Marseille est la deuxième équipe dans la hiérarchie du club. Elle existe dès le début du XXe siècle comme en témoigne sa participation au championnat du Littoral USFSA de 2e série 1909-1910 tandis que l'équipe fanion joue le championnat du Littoral de 1re série[407]. De la saison 1932-1933, date d'apparition du professionnalisme, à la saison 1969-1970, les mondes professionnels et amateurs sont séparés. Ainsi, les réservistes olympiens ont évolué au niveau 1, 2 ou 3 du monde amateur. L'équipe a été championne de Division d'Honneur Méditerranée (DH, niveau 4) en 1958[408] et 1966[409] ainsi que de Promotion d'honneur Méditerranée (PH, niveau 5) en 1951[410]. Lorsqu'elle a participé au Championnat de France amateur, qui correspond au niveau 1 en amateur, l'équipe n'a jamais été championne du groupe Sud-Est et sa meilleure performance est une 5e place acquise en 1958-1959[411].

À partir de la saison 1970-1971, une réforme intègre les mondes professionnels et amateurs dans une même pyramide hiérarchique et jusqu'à la saison 1992-1993, le 3e niveau est le niveau maximum où peut évoluer une équipe réserve. L'OM est présent en Division 3 de 1971 à 1993[411] et la saison 1975-1976 se ponctue d'un titre de champion du groupe Sud[412]. Cette période au niveau 3 est entrecoupée d'une saison en Division 4, la saison 1982-1983 où les réservistes terminent champions du groupe H[413].

Le niveau 3, alors appelé National 1, devient une division mixte entre clubs professionnels et amateurs en 1993-1994 et dès lors, la réserve olympienne passe mécaniquement du 3e niveau au 4e niveau puisque les équipes réserves ne peuvent plus évoluer à un niveau supérieur à la 4e division. Les Olympiens sont champions de France des réserves professionnelles (CFA, niveau 4) en 2002 sous les ordres de José Anigo[414], de Division d'Honneur Méditerranée (DH, niveau 6) en 2011 avec Franck Passi[415]. et du groupe G du championnat de France amateur 2 (CFA2, niveau 5) en 2015 sous la houlette de Thomas Fernandez[416]. L'équipe réserve est entraînée par Philippe Anziani et évolue en National 2 (N2) depuis la saison 2015-2016[417].

L'équipe réserve de l'Olympique de Marseille évolue durant la majeure partie de son histoire au troisième et au quatrième échelon du football français[418],[419],[420].

En outre, l’Olympique de Marseille inscrit une équipe réserve 2 (équipe C) aux championnats amateurs séniors organisés par le District de Provence de football de 1971 à 2019. Cette équipe réserve de l'équipe B évolue principalement dans les championnats amateurs de Division d’Honneur (sixième niveau) de 1971 à 1975, de Division d’Honneur Régionale (septième niveau) de 1975 à 1977, de Promotion d’Honneur A (huitième niveau) de 1978 à 1991 et de District 1 (dixième niveau) durant les années 2010 avant de disparaître en 2019[421],[422]. Au palmarès de cette équipe 3 figurent une Coupe de Provence décrochée en 1991 en battant en finale aller-retour l’ES Fos-sur-Mer (0-0 ; 3-1), un titre de champion de Promotion d'Honneur B obtenu au terme de la saison 1990-1991 ainsi qu’un titre de champion de Division d’Honneur Régionale acquis en 1993-1994[423],[424].

Par ailleurs, l'Olympique de Marseille comprend nombre de formations de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers ont atteint la finale de la Coupe nationale des juniors (ancêtre de la Coupe Gambardella) en 1937[425] puis remportent la Coupe Gambardella en 1979[425] face au Racing Club de Lens (2-0). Lors de la même année, les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets[426] contre l'Olympique lyonnais aux tirs au but, trois ans après avoir échoué en finale de la Coupe des Cadets[427] face au Racing Club de Strasbourg (2-1). Les 16 ans nationaux remportent le titre de champion de France en 2008[428]. L'équipe réussit à conserver son titre en 2009, ce qui constitue une première dans cette compétition[429]. L'équipe des 14 ans a quant à elle été deux fois championne fédérale (en 2007[430] et 2009[431]). Les poussins ont remporté la Coupe nationale des poussins[432] en 1987, 1991, 1995 et 1996 et ont atteint la finale en 1992.

.

  • (1) : Le palmarès complet de la compétition est connu et le nombre de trophée est exact. Sans symbole, il est possible de concevoir que des trophées puissent manquer.
  • (g) : Les championnats dans lesquels a évolué l'équipe réserve sont généralement composés de plusieurs groupes puis les 1er de ces groupes s'affrontent pour déterminer le vainqueur du championnat. Avec ce symbole, l'OM est uniquement champion de son groupe puis a perdu contre les autres champions. Sans ce symbole, l'OM est champion de son groupe puis a gagné contre les autres champions.

Le tableau suivant dresse la liste des joueurs faisant partie de l'effectif de l'équipe réserve de l'Olympique de Marseille.

Section féminine

La section féminine de l'OM n'a jamais vraiment brillé dans le Championnat de France, la meilleure performance étant une demi-finale perdue face à l'AS Étrœungt en 1979[439]. Dissoute en 1986, elle est reformée en 2011 et évolue au cours de la saison 2013-2014 en Division d'Honneur[440], championnat qu'elle remporte tout comme la Coupe de la Ligue de Méditerranée. Cette saison marque aussi l'accession à la Division 2. Les Marseillaises sont sacrées championnes de France de D2 en 2016. Après deux saisons passées dans l'élite du football féminin, l'équipe féminine de l'OM entraînée par Christophe Parra est reléguée en championnat de France de D2 avant de remonter en première division en 2019.

Autres sections

Jacqueline Combernoux, championne de France d'athlétisme sous le maillot de l'OM.

L'OM est à la base un club omnisports, il a connu plusieurs sections au cours de son histoire en dehors du football telles que le rugby à XV, l'athlétisme, l'escrime, le basket-ball, le handball (années 1940/1950), la lutte, la boxe, le cyclisme, le tennis, la natation, la pelote basque[441], l'aviron, le cricket, le sport automobile ou encore le water-polo[OG 31].

Les rugbymen olympiens n'ont pas brillé sur la scène nationale, se contentant d'un titre de champion de France Promotion (troisième division) en 1938[442] remporté face au Football Club Moulinois Rugby sur un score de 11 à 3. Néanmoins, les Phocéens remportent neuf titres de champions du littoral[443] et finissent vice-champion du littoral en s'inclinant face au RC Toulon en 1909[444]. Les internationaux français Camille Montade et Jean Morère ont joué sous les couleurs de l'Olympique de Marseille[445].

La section basket-ball masculine n'est restée que deux ans dans l'élite[446] (de 1952 à 1954) mais a remporté un titre de Champion de France Excellence en 1952[447], l'équivalent de la pro B actuelle. Les Marseillaises ont quant à elles été finalistes de la Coupe de France en 1958[OG 32] et championnes de France honneur en 1954.

Issu du SMUC en 1989 et présidé par Jean-Claude Tapie, frère de Bernard, l'OM Vitrolles a joué brièvement au plus haut niveau français et européen de handball avant de disparaître en 1996[448],[449]. Le club n'est pas une section à part entière de l'OM, mais dépend en grande partie du club qui lui prête son nom et l'aide financièrement. Les Olympiens remportent la Coupe des coupes face au KC Veszprém en 1993, la même année que la victoire en C1 de leurs homologues en football. Ils échoueront la saison suivante en finale face au FC Barcelone. Il ne faut pas confondre l'OM Vitrolles avec la section handball (années 1940/1950) de l'OM omnisport.

Avec la fin d'OM-Vitrolles, il n'existe plus que l'Olympique de Marseille Athlétisme, qui malgré l'utilisation du logo et de la devise du club, n'a pas de lien juridique avec l'OM, comme l'OM Vitrolles auparavant. Il est le seul club français à avoir remporté la Coupe d'Europe des clubs champions de cross-country en 2001. Les Olympiens ont aussi été vice-champions en 2005 et troisièmes en 2002, 2003 et 2006[450].

Le , le club annonce l'ouverture d'une section judo, réunissant les clubs formateurs de la région[451]. Le club s'illustre chez les plus jeunes en classant régulièrement ses équipes cadets et juniors sur les podiums nationaux, avec notamment un titre de champion de France par équipes cadettes en 2014. L'OM Judo compte dans ses rangs les internationaux Automne Pavia[452] et Alexandre Iddir[453].

OM Star Club

L'OM Star Club, créé en 1997 par l'ancien Olympien Jean-Philippe Durand, est une association composée d'anciens joueurs du club disputant régulièrement des matchs de gala à des fins caritatives[454]. L'OM Star Club compte dans ses rangs les anciens joueurs du club tels que Manuel Amoros, Basile Boli, Jocelyn Angloma, Jean-Philippe Durand, Jean-Marc Ferreri, Bernard Casoni, Abedi Pelé, Bruno Germain, Bernard Pardo, Marc Libbra et Jean-Charles De Bono[455].

Notes et références

Notes

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Le dernier quart de finale disputé remonte à 1991 ; en 1993, le club remporte certes l'épreuve, mais la formule de la compétition ne comporte alors pas de quarts de finale.
  3. L'OM a également terminé en tête du championnat de France en 1993 mais s'est vu retirer son titre à la suite de l'affaire VA-OM. Le Conseil Fédéral du 22 septembre 1993 avait déclaré le match Valenciennes-Marseille perdu pour les deux équipes et pris la décision de suspendre le titre de champion pour la saison 1992-1993, à titre conservatoire, dans l'attente des décisions judiciaires. Le retrait du titre sera confirmé par la suite, en conséquence le titre de champion 1993 est resté non attribué[128].
  4. Le championnat de France 2019-2020 est marqué par la pandémie de Covid-19 en France et dans le monde. Il s'est arrêté le 8 mars 2020 après la 28e journée. À ce moment-là, l'OM est deuxième avec 56 points. Le 30 avril 2020, le conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), officialise le classement définitif de cette saison de championnat ; le club phocéen termine en deuxième position et se qualifie pour la Ligue des champions[129].
  5. Le titre de Championnat de France de football 1940-1941 n'est pas comptabilisé, comme tous les championnats de guerre.
  6. L'Olympique de Marseille dispute le Challenge des champions face au Stade rennais. Le score étant nul à l'issue du temps réglementaire, il est prévu de faire jouer une séance de tirs au but, mais le public l'ignorant, il envahit le terrain empêchant le dénouement de la rencontre. A posteriori, l'UNFP attribue le titre conjointement aux deux clubs.
  7. Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions..
  8. Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat..
  9. Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs..
  10. Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs..
  11. Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts..

Références extraites d'ouvrages

  • Tout (et même plus) sur l'OM
  1. Oreggia 2009, « Il était une fois », p. 5.
  2. Oreggia 2009, « Le déclic des années 1920 », p. 35.
  3. Oreggia 2009, « Divers », p. 103.
  4. Oreggia 2009, « Stades », p. 77.
  5. Oreggia 2009, « Quelques « histoires » moins connues », p. 13.
  6. Oreggia 2009, « Quelques « histoires » moins connues », p. 14.
  7. Oreggia 2009, « Joueurs », p. 38.
  8. Oreggia 2009, « Il était une fois », p. 8
  9. Oreggia 2009, « Il était une fois », p. 6.
  10. Oreggia 2009, « Le club en 2009 », p. 117-118.
  11. Oreggia 2009, « Médias », p. 96.
  12. Oreggia 2009, « Il était une fois », p. 10.
  13. Oreggia 2009, « Le club en 2009 », p. 115
  14. Oreggia 2009, « Supporters », p. 20.
  15. Oreggia 2009, « Supporters », p. 25.
  16. Oreggia 2009, « Médias », p. 98.
  17. Oreggia 2009, « Supporters », p. 17-18.
  18. Oreggia 2009, « Supporters », p. 26-28
  • La grande histoire de l'OM
  1. Pécheral 2007, « Le déclic des années 1920 », p. 45.
  2. Pécheral 2010, « Les années 30, un deuxième âge d'or », p. 89-92.
  3. Pécheral 2007, « Les quatre saisons d'Henri Roessler », p. 146-147.
  4. Pécheral 2007, «  Annexe III - Le championnat  », p. 390.
  5. Pécheral 2007, «  Annexe V - L'OM et l'Europe  », p. 414.
  6. Pécheral 2007, « Deux rois pour un doublé », p. 210.
  7. Pécheral 2007, «  Annexe V - L'OM et l'Europe  », p. 415.
  8. Pécheral 2007, « Rien ne VA plus », p. 317.
  9. Pécheral 2007, « OM et PSG rivaux sur commande », p. 361
  10. Pécheral 2007, « Pages photos IV ».
  11. Pécheral 2007, « Allé, Di Lorto, Vasconcellos, trois jaguars dans une cage... », p. 55.
  12. Pécheral 2007, « Le feuilleton du Club Français », p. 66-67.
  13. Pécheral 2007, « Leclerc, l'armateur éclairé », p. 183.
  14. Pécheral 2007, « Bernard Tapie, homme d'affaires », p. 244
  15. Pécheral 2007, « Quarantaines », p. 231.
  • Olympique de Marseille - Un club à la Une
  • Le match de football : ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin
  1. Bromberger 1995, « Lever de rideau », p. 18.
  2. Bromberger 1995, « Histoires de matchs, de villes, de vies », p. 80.
  • Les 50 plus grands joueurs de l'OM
  1. Collectif 2013, Quatrième de couverture.
  • OM le triomphe
  1. Grimault 1993, « Trente et un ans d'attente ».
  2. Grimault 1993, Quatrième de couverture.
  3. Grimault 1993, « Cette équipe ne mourra jamais ».
  • Ouvrages généralistes
  1. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 45-47.
  2. Collectif, Coupe de France : la folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 350.
  3. Collectif, 100 ans de football en France, Atlas, , 320 p. (ISBN 2-7312-0108-8), p. 131-132.
  4. Collectif, Coupe de France : la folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 351.
  5. Collectif, Coupe de France : la folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 354.
  6. Collectif, Marseille pour les Nuls, Paris, First-Gründ, , 472 p. (ISBN 978-2-7540-4689-3), p. Chapitre 9 - « L'Ohème ».
  7. Collectif, Dictionnaire historique des clubs de football français, Créteil, Pages de foot, , 500 p. (ISBN 2-913146-01-5), p. 209-210.
  8. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 385.
  9. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 388.
  10. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 392.
  11. Dominique Auzias, Guide de l'amateur de football, Nouvelles Editions de l'Université, , 360 p. (ISBN 978-2-7469-5188-4), p. 72
  12. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 402.
  13. Collectif, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 382 p. (ISBN 2-9519605-9-X), p. 253.
  14. Collectif, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 382 p. (ISBN 2-9519605-9-X), p. 267.
  15. Collectif, 50 ans de coupes d’Europe, L’Équipe, , 382 p. (ISBN 2-9519605-9-X), p. 270-271.
  16. Alfred Wahl, La balle au pied. Histoire du football, Paris, Gallimard, , 159 p. (ISBN 2-07-053105-8), p. 330.
  17. Michaël Attali et Jean Saint-Martin, Dictionnaire culturel du sport, Paris, Armand Colin, , 584 p. (ISBN 978-2-200-35547-0), OM (Olympique de Marseille).
  18. Dominique Auzias, Guide de l'amateur de football, Nouvelles Editions de l'Université, , 360 p. (ISBN 978-2-7469-5188-4), p. 8.
  19. Yannick Batard, FC Nantes : une équipe, une légende, Editions Cheminements, , 505 p. (ISBN 978-2-84478-072-0), p. 451.
  20. Hubert Artus, Donqui Foot : dictionnaire rock, historique et politique du football, Paris, Don Quichotte, , 512 p. (ISBN 978-2-35949-091-6), OM - Hyperprésident.
  21. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 50.
  22. Collectif, So Foot : Over the tops, Solar, , 290 p. (ISBN 978-2-263-05759-5), p. 74.
  23. Collectif, Sports et violences en Europe, Strasbourg, Conseil de l'Europe, , 257 p. (ISBN 92-871-5510-0), p. 60.
  24. Collectif, Marseille pour les Nuls, Paris, First-Gründ, , 472 p. (ISBN 978-2-7540-4689-3), p. Chapitre 9 - Les supporters.
  25. Collectif, Marseille, Le Petit Futé, , 432 p. (ISBN 978-2-7469-1844-3 et 2-7469-1844-7), p. 181.
  26. Pierre Gabaston et Bernard Leconte, Sports et télévision : regards croisés, Paris/Montréal (Québec), L'Harmattan, , 489 p. (ISBN 2-7384-9550-8), p. 181.
  27. Pape Diouf, C'est bien plus qu'un jeu, Grasset, , 312 p. (ISBN 978-2-246-80610-3, lire en ligne), p. Chapitre 4 : Agent très spécial.
  28. Julien Mirabel, L'indispensable des paris sportifs : football, tennis, basket, rugby, handball, Paris, Hugo Sport, , 157 p. (ISBN 978-2-7556-1501-2), p. Chapitre 14 : Les stratégies d'avant-match.
  29. Daniel Riolo et Jean-francois Peres, PSG-OM : OM-PSG Histoire d'une rivalité, Hugo Sport, , 301 p. (ISBN 978-2-7556-1406-0), p. Introduction.
  30. Fernand Bonnet, Histoire du football provençal, 134 p..
  31. Jean-Claude Gauguin, Jeux, gymnastique et sports dans le Var, 1860-1940 : essai d'histoire sociale et culturelle, Paris/Montréal (Québec), L'Harmattan, , 404 p. (ISBN 2-7384-9746-2, lire en ligne), p. 94.
  32. Collectif, La grande histoire du basket français, L'Équipe, , 224 p. (ISBN 978-2-915535-56-3 et 2-915535-56-6), p. 222.

Autres références

  1. « #33 – Olympique de Marseille : les Phocéens », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
  2. « #298 – Olympique de Marseille : les Minots », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
  3. « Encyclom - Histoire Encyclopédique de l'Olympique de Marseille », sur encyclom.com (consulté le ).
  4. « Historique », sur www.om1899.com (consulté le )
  5. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Marseille, G. Castagno, , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1900-1901 », p. 27.
  6. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Marseille, G. Castagno, , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1899-1900 », p. 23-29.
  7. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Marseille, G. Castagno, , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1900-1901 », p. 29.
  8. « Les sports », Le Petit Journal, no 14689, , p. 4 (lire en ligne).
  9. « La Vie Sportive », La Presse, no 3942, , p. 3 (lire en ligne).
  10. (en) Frédéric Pauron, « France 1892-1919 », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  11. « Quand le Stade helvétique était le premier club de Marseille », sur sofoot.com, (consulté le ).
  12. « Statistiques matchs amicaux saison 1907/1908 », sur om1899.com (consulté le ).
  13. « La Saison 1931/1932, l'OM Champion du Sud-Est adhère au professionnalisme », sur www.om4ever.com, (consulté le ).
  14. (en) Jan Schoenmakers, « France - First Division Results and Tables 1932-1998 », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  15. « 1938/39 : la France découvre la « perle noire » », OM Match, no 89, , p. 26 (ISSN 1954-1449).
  16. « Vélodrome - Le cœur du football français », sur fr.fifa.com (consulté le ).
  17. « La résurrection », sur www.fcmetz.com (consulté le ).
  18. « Saison 1948-1949 de l'OM », sur www.om1899.com (consulté le ).
  19. Jean-François Pérès, L'histoire illustrée de l'Olympique de Marseille : Et Dancausse créa un OM bis, Marseille, Hugo BD, , 318 p. (ISBN 978-2-7556-4017-5), p. 38.
  20. « Marseille II », sur www.om1899.com (consulté le ).
  21. « Saison 1957-1958 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  22. « Football – Fiche club : Marseille », sur footballdatabase. eu, .
  23. « Red Star OM 2 - 2 avec les minots, à rejouer », sur om4ever.com.
  24. « Football – Fiche club : Marseille », sur allezredstar.com.
  25. « Saison 1970-1971 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  26. « Football – Match (C1) Ligue des Champions : Juventus vs. Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  27. « Comment l'OM se remet des affaires », sur L'Équipe.fr (consulté le ).
  28. Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM (Des origines à nos jours), L'Équipe, , 507 p. (ISBN 978-2-916400-07-5 et 2-916400-07-9), « Sur un air de samba », p. 218
  29. « Paulo César-Jairzinho, l'épopée tumultueuse des premiers champions du monde recrutés en France », sur slate.fr, .
  30. « Saison 1978-1979 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  31. « Saison 1980-1981 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  32. « Il était une foi les Minots : 6 matchs pour l'espoirs en 1981 », sur www.youtube.com (consulté le ).
  33. « Saison 1983-1984 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  34. France Football, no 2078 du 4 février 1986, Interview de Bernard Tapie.
  35. « Michel Hidalgo, le jeu en héritage », sur chroniquesbleues.fr (consulté le ).
  36. « Marseille 1989-1990 - Tous les transferts », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  37. « Olympique de Marseille 1993 - C'est l'histoire d'un but », sur youtube.com (consulté le )
  38. « Marseille 1990-1991 - Tous les transferts », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  39. « Peuchère, on lui a tout fait à Beckenbauer », sur sofoot.com, (consulté le )
  40. « Ça s'est passé un 5 mai 1992 : la catastrophe de Furiani », sur sport.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  41. « OM: le dépôt de bilan? », sur lexpress.fr, .
  42. « Gérard Gili quitte l'OM quinze jours après y être revenu », sur liberation.fr, .
  43. « L'Olympique de Marseille sera repris par une société d'économie mixte », sur lemonde.fr, (consulté le )
  44. « Histoire secrète de l'OM. », sur books.google.fr (consulté le ).
  45. « A vendre, Olympique de Marseille », sur liberation.fr, (consulté le ).
  46. « Reprise de l'OM : la SEM constituée par Robert Vigouroux sauve le court terme », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  47. « OM : Gaudin raconte pourquoi il a choisi Robert Louis-Dreyfus pour acheter l'OM », sur www.lephoceen.fr (consulté le ).
  48. Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM (Des origines à nos jours), L'Équipe, , 507 p. (ISBN 978-2-916400-07-5 et 2-916400-07-9), « Loser Louis-Crésus », p. 340.
  49. « Saison 1997-1998 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  50. Sébastien Ferreira, « De 0-4 à 5-4, la remontée historique de Marseille-Montpellier en 1998 », sur www.lefigaro.fr, (consulté le ).
  51. Laurent Oreggia, « Les grands moments en C1 : Le jour où l’OM a battu les invincibles », sur net www.om. net, (consulté le ).
  52. « Coaches un jour, Marseillais toujours », France Football, no 3265 « Supplément Clubs de légende : Spécial OM », , p. 22 (ISSN 0015-9557).
  53. « Football – Match (C1) Ligue des Champions : Lazio vs. Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  54. « Fails du mercato (2/5): De Tapie à une chambre d'hôtel marseillais, le transfert foiré de Mario Jardel à l'OM », sur http://www.20minutes.fr (consulté le ).
  55. « Histoire secrète de l'OM », (consulté le )
  56. L'Obs, « Bernard Tapie : "En juin, j'arrête" », sur http://www.nouvelobs.com (consulté le ).
  57. « Ceccaldi quitte l'OM », sur http://www.leparisien.fr (consulté le ).
  58. Lionel Robert, « On m’a confié les rênes de l’OM, par Pape Diouf », sur http://www.parismatch.com (consulté le ).
  59. « C'est un OM neuf », sur liberation.fr, .
  60. « Bouchet quitte la galère marseillaise », sur liberation.fr, .
  61. « Pape Diouf s’est éteint », sur om.fr, .
  62. « Pape Diouf en terrain miné », sur cahiersdufootball.net, .
  63. « PSG-OM : dix ans après, que sont devenus les «minots» ? », sur francefootball.fr, .
  64. « PSG-OM 2006 : Les minots héroïques », sur om.fr, .
  65. « Football – Calendrier de la saison 2005/2006 », sur footballdatabase.eu.
  66. « Fernandez lâche prise », sur football.fr, .
  67. « Jack Kachkar condamné à 30 ans de prison », sur sofoot.com, (consulté le ).
  68. Dominique Rousseau, « Cousu de fil blanc », L'Équipe, , p. 3.
  69. AFP, « Communiqué de Robert Louis-Dreyfus », sur net www.om. net, (consulté le ).
  70. AFP, « V. Labrune confirme à l’AFP la nomination de J-C Dassier », sur net www.om. net, (consulté le ).
  71. « Football – Calendrier de la saison 2009/2010 », sur footballdatabase.eu.
  72. « Football – Calendrier de la saison 2010/2011 », sur footballdatabase.eu.
  73. « L'OM remporte un Trophée des champions palpitant », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  74. « Football – Match Coupe de France : Quevilly vs. Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  75. Thierry Muratelle, « OM-Bayern : droit au rêve », (consulté le )
  76. Anne-Sophie Bourdet, « L'OM, la preuve par trois », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  77. « Baup : « L'OM ? C'est énorme » », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  78. « Football - Fiche club : Marseille », sur footballdatabase. eu, .
  79. « Football - Fiche club : Marseille », sur footballdatabase. eu, .
  80. « Football - Fiche club : Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  81. « Football – Calendrier de la saison 2015/2016 », sur footballdatabase.eu.
  82. « Gunter Jacob nommé directeur sportif », sur lephoceen.fr.
  83. « OM : un intermédiaire aurait contacté Frank McCourt pour savoir s'il était vendeur ? », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  84. « Frank H. McCourt nouveau propriétaire de l'OM », sur om.net, .
  85. « Rudi Garcia nommé entraîneur de l'Olympique de Marseille », sur om.net, .
  86. « Olympique de Marseille : Rudi Garcia nommé entraîneur », sur butfootballclub.fr, .
  87. « Andoni Zubizarreta nommé directeur sportif de l'OM », sur om.net, .
  88. « L'Olympique de Marseille annonce l'arrivée de Dimitri Payet », sur om.net, .
  89. « Calendrier de la saison 2016/2017 », sur footballdatabase.eu.
  90. « Steve Mandanda, “Il fenomeno” est de retour », sur om.net, .
  91. « Adil Rami nouveau défenseur de l'OM », sur om.net, .
  92. « Luiz Gustavo est Olympien », sur om.net, .
  93. « Marseille - UEFA.com », sur uefa.com,
  94. « Classement », sur lfp.fr, .
  95. « Le top 10 des plus gros transferts de l'histoire de l'OM », sur francefootball.fr (consulté le ).
  96. « L'OM éliminé en 32es de finale par Andrézieux, équipe de National 2 », sur eurosport.fr, (consulté le )
  97. « Rudi Garcia : «J’ai décidé de partir» », sur om.net, (consulté le ).
  98. « Marseille 2019/2020 - Tous les transferts de la saison », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  99. « 453. Mandanda, le record en toute discrétion », sur om.net (consulté le ).
  100. « L'Olympique de Marseille, 2e du Championnat de France 2019-2020 », sur om.fr, (consulté le ).
  101. « L'Olympique de Marseille, 2e du Championnat de France 2019-2020 », sur om.fr, (consulté le ).
  102. « Communiqué officiel de l'OM », sur om.net, (consulté le ).
  103. « La chambre de jugement de l’ICFC rend sa décision dans le cas de l’Olympique de Marseille », sur fr.uefa.com, (consulté le ).
  104. « Droits TV : Mediapro refuse de payer et doit désormais 350 millions d’euros à la Ligue », sur lunion.fr, (consulté le ).
  105. « Covid-19 : Marseille confirme un cinquième cas », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  106. « Communiqué officiel de l'OM », sur om.fr, (consulté le ).
  107. « Nasser Larguet, l’Afrique à cœur », sur om.fr, (consulté le ).
  108. OM : l'été très chargé de Pablo Longoria, lefigaro.fr, 10 juin 2021, par Beckermann Sasha
  109. « OM Champions Project, place à l'acte II », sur sofoot.com, (consulté le ).
  110. « Communiqué officiel de l'OM », sur om.fr, (consulté le ).
  111. « Canet 2-1 OM : une humiliation pour la route », sur lephoceen.fr, (consulté le )
  112. « Ligue 1 Uber Eats 2020/2021 », sur footballdatabase.eu, (consulté le )
  113. « Histoire des logos de l'OM », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  114. « Un nouveau logo pour l'OM », sur www.strategies.fr (consulté le ).
  115. « Historique maillot », sur www.om1899.com (consulté le ).
  116. Gabriel Cnudde, « Marseille, l'or en blanc », sur www.sofoot.com, (consulté le ).
  117. Brigitte Challiol, « Adidas rempile à l'Olympique de Marseille pour dix ans », Les Échos, no 18910, , p. 20 (lire en ligne).
  118. « L'OM confirme sa prolongation avec Adidas », sur www.laprovence.com, (consulté le )
  119. Juliette Garnier, « Sur le maillot de l’OM, le fauve de Puma détrône les trois bandes Adidas », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  120. « Orange devient le partenaire majeur de l'Olympique de Marseille », sur www.om.net, (consulté le ).
  121. « Uber Eats devient partenaire majeur de l'OM », sur www.om.net, (consulté le ).
  122. Sébastien Denis, « L’OM présente son nouveau maillot Third ! », sur footmercato.net, (consulté le ).
  123. « 10 raisons de ne pas acheter le nouveau maillot », sur www.footmarseille.com, (consulté le ).
  124. « Labrune : "nous jouerons en blanc" », sur www.footmarseille.com, (consulté le ).
  125. « OM, 52 ans de Coupes d'Europe », sur www.om4ever.com, (consulté le ).
  126. « Finale 1991 contre l'Etoile Rouge de Belgrade », sur www.om4ever.com, (consulté le ).
  127. « L'OM remporte la Ligue des Champions contre le Milan AC », sur www.om4ever.com, (consulté le ).
  128. Serge Trimpont, « Les Marseillais s'en sortent bien », sur www.archives.lesoir.be, (consulté le ).
  129. « Le PSG officiellement déclaré champion de France, l'OM en Ligue des champions », sur L'Équipe, .
  130. (en) Peter Kungler, « France (Division d'Excellence) 1928/29 », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  131. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Marseille, G. Castagno, , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1900-1901 », p. 30-35
  132. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Marseille, G. Castagno, , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1901-1902 », p. 36-38.
  133. « Matches amicaux saison 1905/1906 », sur www.om1899.com (consulté le ).
  134. « Matches amicaux saison 1934/1935 », sur www.om1899.com (consulté le ).
  135. Le Miroir des sports, 6 juin 1939 (dernière page).
  136. « Matches amicaux saison 1966/1967 », sur www.om1899.com (consulté le ).
  137. (en) Erik Garin, « Auxerre Tournaments », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  138. (en) Erik Garin, « Indoor Tournament in Marseille 1990 (France) », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  139. (en) Erik Garin, « Tournoi International de Paris », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  140. Corinne Cruvellier, « A l’OM, l’optimisme est de rigueur », sur www.humanite.fr, (consulté le ).
  141. (en) Erik Garin, « Indoor Tournament - Coupe des Rois (Genève) », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  142. (en) Erik Garin, « Défi Celte TV Breizh 2001 », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  143. « ITournoi Ibn Battouta: l'OM bat l'Ittihad de Tanger », sur www.yabiladi.com (consulté le ).
  144. (en) Erik Garin, « Trofeo Ciutat de Barcelona (Barcelona-Spain) 1974-2007 », sur www.rsssf.com, (consulté le )
  145. (en) Erik Garin, « Challenge Michel Moretti 2008 (Ajaccio) », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  146. (es) « El Girona sufre la remontada del Marsella », sur www.marca.com, (consulté le ).
  147. « Amical : Marseille bat Saint-Étienne en finale et gagne les EA Ligue 1 Games », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  148. Gilles Castagno, Tout l’OM en chiffres et en lettres, Paris, Hugo sport, , 739 p. (ISBN 978-2-7556-0969-1), « Saison 1899-1900 », p. 560-561.
  149. « Marseille - Histoire en championnat », sur footballdatabase.eu, (consulté le ).
  150. « Classement de Ligue 1 toutes saisons confondues », sur lfp.fr (consulté le ).
  151. (en) Markus Schaal, « France - All-Time Table (since 1932/33) », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  152. Allan Chaussard, « Un OM solide pour sa 1000e victoire », sur www.om.net, (consulté le ).
  153. « Classements UEFA pour compétitions interclubs », sur kassiesa.net (consulté le ).
  154. (en) Bert Kassies, « UEFA European Cup Coefficients Database », sur xs4all.nl (consulté le ).
  155. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1987/1988 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  156. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1992/1993 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  157. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 2003/2004 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  158. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1990/1991 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  159. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1998/1999 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  160. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1989/1990 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  161. (en) Bert Kassies, « Classement UEFA 1992-1993 des clubs de football », sur xs4all.nl (consulté le )
  162. (en) Bert Kassies, « Classement UEFA 2020-2021 des clubs de football », sur kassiesa.net (consulté le ).
  163. (en) Sorin Arotaritei, Roberto Di Maggio et Karel Stokkermans, « Golden Boot ("Soulier d'Or") Awards », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  164. (en) Rob Moore et Karel Stokkermans, « European Footballer of the Year ("Ballon d'Or") », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  165. (en) Karel Stokkermans, « Champions' Cup/Champions League Trivia - Winning the Cup Unbeaten », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  166. (en) Roberto Di Maggio, Roberto Mamrud, Davide Rota et Jarek Owsianski, « Champions Cup/Champions League Topscorers », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  167. (en) « UEFA Champions League Statistics Handbook 2014/15 », sur www.www.uefa.com.
  168. « Plus large victoire de l'histoire de la C1 pour Liverpool contre Besiktas », sur www.fr.fifa.com, (consulté le ).
  169. Grégory Fortune, « OM-Porto : Marseille battu pour la 13e fois de suite en Ligue des champions, un record », sur RTL, (consulté le )
  170. (en) Karel Stokkermans, « UEFA Cup », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  171. (en) Karel Stokkermans, « UEFA Intertoto Cup », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  172. (en) Erik Garin, « France - Topscorers », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  173. « Records Coupes », sur www.pari-et-gagne.com, (consulté le ).
  174. « Tous les records du Trophée des champions ! », sur www.lfp.fr, (consulté le ).
  175. « Morgan Sanson, la tradition marseillaise », sur www.lfp.fr, (consulté le ).
  176. « OM – Nantes : Un match historique en Ligue 1 ! », sur footballclubdemarseille.fr, (consulté le )
  177. (en) Markus Schaal, « France - Final Placings », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  178. « Guide saison 2014-2015 - Les records à battre en 1re Division », Le Foot Magazine, no 105H, , p. 5.
  179. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Marseille, G. Castagno, , 700 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1899-1900 »
  180. « Statuts : de l’importance du qui fait quoi », sur associationmodeemploi.fr, (consulté le ).
  181. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Marseille, G. Castagno, , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1923-1924 », p. 164.
  182. Jean-François Pérès, L'histoire illustrée de l'Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, Marseille, Hugo BD, , 318 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1971-1972 », p. 140.
  183. Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM (Des origines à nos jours), L'Équipe, , 507 p. (ISBN 2916400079), « Sur un air de samba », p. 218
  184. « Les minots », sur om189 (consulté le ).
  185. « L'ère Bernard Tapie », sur om.fr, (consulté le )
  186. Alain Vernon, « Ça s'est passé le 26 mai 1993 : L'OM champion d'Europe ! », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  187. « Le pari financier de Robert Louis-Dreyfus », sur lephoceen.fr, (consulté le )
  188. « Le pari financier de Robert Louis-Dreyfus », sur leparisien.fr, (consulté le )
  189. « Football : le règne des Louis-Dreyfus à l’OM, vingt ans de désillusions », sur lemonde.fr, (consulté le )
  190. « Football : le rêve américain de l'OM », sur leparisien.fr, (consulté le )
  191. « OM : nouvelles révélations sur l’enveloppe pour le mercato », sur football365.fr, (consulté le )
  192. « Marseille 2017/2018 - Tous les transferts », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  193. « Dans le vestiaire de l'OM, les années Tapie », sur books.google.fr, (consulté le )
  194. « L'OM (re)fait ses comptes », sur humanite.fr, (consulté le )
  195. « L'OM devient une société d'économie mixte », sur humanite.fr, (consulté le )
  196. « Adidas reprend l'Olympique de Marseille », sur lesechos.fr, (consulté le )
  197. « Le nouveau statut juridique des clubs sportifs », sur lesechos.fr, (consulté le )
  198. Marcel Leclerc, 7 ans à l'OM, Télémagazine, coll. « Un homme, un métier, une vie »,
  199. L'Équipe.
  200. Article de L'Humanité : La déroute du ballon rond.
  201. « OM, saison 1947-1948, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le )
  202. « Historique », sur om1899.com (consulté le )
  203. « 1978, Josip Skoblar, Directeur sportif », sur om4ever.com (consulté le )
  204. « L'histoire mouvementée entre Michel Hidalgo et l'OM de Bernard Tapie », sur lequipe.fr, (consulté le )
  205. « OM: Pour Bernard Bosquier, « Payet a fait son temps » », sur sports.fr, (consulté le )
  206. « Dans la jungle des stages », sur lequipe.fr, (consulté le )
  207. « Football : les stages Bosquier "numéro 1" de père en fils », sur laprovence.com, (consulté le )
  208. « Beckenbauer à l’OM, les opposés ne s’attirent pas toujours », sur sofoot.com, (consulté le )
  209. « Beckenbauer à l’OM, les opposés ne s’attirent pas toujours », sur sofoot.com, (consulté le )
  210. « OM, Anigo : "Avec Pape Diouf, on a formé une sacrée équipe" », sur goal.com, (consulté le )
  211. « Les cinq pépites trouvées par Gunter Jacob, le nouveau directeur sportif de l'OM », sur lequipe.fr, (consulté le )
  212. « OM : le directeur sportif Andoni Zubizarreta sur le départ », sur francefootball.fr, (consulté le )
  213. « OM: Zubizarreta, un bilan mitigé », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le )
  214. « Qui est Pablo Longoria, le nouveau directeur sportif de l'OM ? », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  215. « OM: les premiers mots de Milik après sa signature », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le )
  216. « Joseph Eisenhoffer, un entraîneur-joueur dans la légende », sur www.om.fr (consulté le ).
  217. « Mario Zatelli, l'entraineur de légende », sur www.om.fr (consulté le ).
  218. « Saison 1978-1979 de l'OM », sur www.om1899.com (consulté le ).
  219. « Gérard Gili, le doublé de 1989 », sur om4ever.com, (consulté le ).
  220. « OM : L'Interview en plus avec Gérard Gili », sur dailymotion.com, (consulté le ).
  221. « Raymond Goethals est le meilleur entraineur étranger de l'histoire de la Ligue 1 selon vous », sur francefootball.fr, (consulté le ).
  222. « Portfolio : les trois saisons de Raymond Goethals à l'OM », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  223. « Les anecdotes de Rolland Courbis sur "ses années OM" dans le Bar des supporters », sur maritima.info, (consulté le ).
  224. « La première journée d'Eric Gerets à l'OM », sur dailymotion.com, (consulté le ).
  225. « Didier Deschamps nouvel entraîneur de l'OM », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  226. « Olympique de Marseille: José Anigo remplace Elie Baup », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  227. « Marcelo Bielsa : le nouvel entraîneur de l'Olympique de Marseille », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le ).
  228. « Foot - L1 - OM : Garcia « Passi a donné beaucoup à l'OM » », sur sports.orange.fr.fr, (consulté le ).
  229. « André Villas-Boas nommé entraîneur de l’Olympique de Marseille », sur om.fr, (consulté le ).
  230. « Jorge Sampaoli, nouvel entraîneur de l'OM : « Je ne suis pas ici pour imiter Bielsa » », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  231. « OM1899 tout sur l'OM », sur www.om1899.com (consulté le ).
  232. « L'amour du maillot », sur www.om1899.com (consulté le ).
  233. « Les 551 buteurs toutes compétitions », sur www.om1899.com (consulté le ).
  234. « Effectif 2021-2022 - Equipe professionnelle de l'Olympique de Marseille », sur om.fr (consulté le ).
  235. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  236. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
  237. « Dossier : Tout sur l’argent du Vélodrome… », sur footballclubdemarseille.fr, .
  238. « Le Stade Orange Vélodrome », sur www.orangevelodrome.com (consulté le ).
  239. « Marseille : une plaque pour Gunnar Andersson auteur de 194 buts avec l'OM », sur www.laprovence.com (consulté le ).
  240. « OM : dans les pas de René Dufaure de Montmirail », sur www.laprovence.com (consulté le )
  241. « Plan du Stade Vélodrome », sur www.ccs-om.com (consulté le ).
  242. Emmanuel Jean, « L'OM en musique », sur www.om.net, (consulté le ).
  243. « OM : un nouveau dérapage pour le speaker ? », sur www.onzemondial.com (consulté le ).
  244. Anthony Jammot, « « Le stade Vélodrome n'est pas digne de Marseille » », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  245. « La rénovation du Stade Vélodrome », sur www.marseille.fr (consulté le ).
  246. Le football au Stade Vélodrome, lenouveaustadevelodrome.com.
  247. « Le stade Vélodrome devient l'Orange Vélodrome », sur www.lephoceen.fr, (consulté le ).
  248. « Football : Orange pose sa griffe sur le Stade-Vélodrome », sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
  249. « Communiqué officiel - Exploitation de l'Orange Vélodrome », sur www.om.net (consulté le ).
  250. « OM: le loyer du Vélodrome plafonné entre 6 à 9 millions d'euros par an », sur www.rmcsport.bfmtv.com (consulté le ).
  251. Jean-François Pérès, L'histoire illustrée de l'Olympique de Marseille : Le centre d'entraînement de l'OM, Marseille, Hugo BD, , 318 p. (ISBN 978-2-7556-4017-5), p. 277.
  252. Emmanuel Jean, « La Commanderie officiellement nommée "Robert Louis-Dreyfus" », sur www.om.net, (consulté le ).
  253. « Nasser Larguet nommé directeur de la formation de l'OM », sur om.net, (consulté le ).
  254. « Communiqué officiel de l'OM », sur om.fr, (consulté le ).
  255. « FOOTBALL : l'OM perd la tête du championnat Gérard Gili calme le jeu », sur lemonde.fr (consulté le ).
  256. « Roland Gransart, le guide des Minots », sur om.fr (consulté le ).
  257. « Henri Stambouli, directeur du centre de formation de l'OM: «Deux joueurs ont réussi leur bac» », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  258. « Formation : Georges Prost, la passe de trois à l'OM », sur lephoceen.fr (consulté le ).
  259. « Jean-Luc Cassini nouveau directeur du centre de formation », sur lephoceen.fr (consulté le ).
  260. « OM Next Generation », sur om.net, (consulté le ).
  261. « OM : "Les futurs talents, on ne doit pas les louper", les explications du responsable des partenariats. », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le ).
  262. « L'OM Campus inauguré », sur om.net, (consulté le ).
  263. « L'OM et le label prestige FFF : plus que de la com' », sur lephoceen.fr, (consulté le ).
  264. « Classement des centres de formation des clubs professionnels 2019/2020 », sur media.fff.fr (consulté le ).
  265. « La nouvelle organisation du centre de formation », sur www.om.fr (consulté le ).
  266. « OM : qui sont les trois nouveaux recruteurs de Longoria ? », sur lephoceen.fr, (consulté le ).
  267. « Mathieu Louis-Jean, nouveau responsable de la cellule de recrutement de l'OM », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  268. « "Gerson va cartonner en France" », sur lephoceen.fr, (consulté le ).
  269. « OM : un nouveau scout intègre le staff marseillais », sur lephoceen.fr, (consulté le ).
  270. « Bientôt une boutique de l'OM en Algérie », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  271. « L'OM ouvrira une boutique officielle à Alger », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  272. « La nouvelle boutique OM ouverte samedi », sur www.om.net, (consulté le ).
  273. « L'OM passe en SASP », sur www.sport.fr, (consulté le ).
  274. Anthony Jammot, « RLD, la bio (2/5) - 96-99, la montée en puissance », sur http://www.laprovence.com, (consulté le ).
  275. « Fiche entreprise : chiffres d'affaires, bilan et résultat Olympique de Marseille », sur societe.com, (consulté le ).
  276. « L'OM récupère la gestion du centre de formation », sur laprovence.com, (consulté le ).
  277. « OM media à Marseille 12e arrondissement, CA, bilan, KBIS - Infogreffe », sur infogreffe.fr, .
  278. « OM DEVELOPPEMENT à MARSEILLE 12E ARRONDISSEMENT, CA, bilan, KBIS - Infogreffe », sur infogreffe.fr, .
  279. « OM OPERATIONS (MARSEILLE 12) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM », sur societe.com, .
  280. « SOCCER IMMO (PARIS 1) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM », sur societe.com, .
  281. « ERIC SOCCER (PARIS 8) Chiffre d'affaires, résultat, bilans », sur www.societe.com, (consulté le ).
  282. « Entre Paris et le Delaware, présentation des structures qui contrôlent l’OM », sur www.footballclubdemarseille.fr, (consulté le ).
  283. « Eric Soccer (Paris 8) Chiffre d'affaires, résultat, bilans. », sur societe.com, (consulté le ).
  284. « Communiqué officiel - OM », sur om.fr, (consulté le ).
  285. « Pablo Longoria, le président de l'OM, met en place son organisation », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  286. « Au cœur de la préparation en Allemagne, documentaire », sur youtube.com, (consulté le ).
  287. « Hugues Ouvrard, directeur général de l'OM, quitte le club et dénonce des menaces contre ses proches », sur francefootball.fr, (consulté le ).
  288. « Communiqué officiel - OM », sur om.fr, (consulté le ).
  289. « MIALHE Alexandre », sur centrededroitdusport.fr (consulté le ).
  290. « Baptiste Viprey, directeur administratif et financier de l'OM », sur daf-mag.fr, (consulté le ).
  291. « Foucault quitte la présidence de l'Association OM, la SASP récupère les équipes de jeunes », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  292. Luc Arrondel et Richard Duhautois, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Paris, CEPREMAP, Centre pour la recherche économique et ses applications, , 225 p. (ISBN 978-2-9564629-0-3), « Les revenus des clubs », p. 66.
  293. « Budgets des clubs », Media guide LFP, .
  294. « Budgets des clubs », France Football, .
  295. « Budgets des clubs », France Football, .
  296. « Budgets des clubs », France Football, .
  297. « Budgets des clubs », France Football, .
  298. « Budgets des clubs », France Football, .
  299. « Budgets des clubs », France Football, .
  300. « OM: 85 millions d'euros de budget pour 2008-2009 », sur www.sports.fr, (consulté le ).
  301. « Les acteurs de la superproduction entrent en scène », L'Équipe, vol. 64, no 20117, , p. 8-9
  302. « Budgets des clubs », France Football, no 3356, .
  303. « Budgets des clubs de Ligue 1 saison 2011-2012 », sur www.sportune.fr, (consulté le ).
  304. « Les plus gros budgets de la Ligue 1 », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le ).
  305. « Budgets des clubs », France Football, no 3506, .
  306. « ASSE, OM, PSG... Tous les budgets de la Ligue 1 en 2014-2015 », Sportune, (lire en ligne, consulté le ).
  307. « Les budgets de la Ligue 1 en 2015-2016 », Sportune, (lire en ligne, consulté le ).
  308. « Les budgets de la Ligue 1 en 2016-2017 », Sportune, (lire en ligne, consulté le ).
  309. « Les budgets de la Ligue 1 en 2017-2018 », Sportune, (lire en ligne, consulté le ).
  310. « Les budgets de la Ligue 1 en 2018-2019 », Sportune, (lire en ligne, consulté le ).
  311. « Les budgets de la Ligue 1 en 2019-2020 », Sportune, (lire en ligne, consulté le ).
  312. « Les budgets de la Ligue 1 en 2020-2021 », Sportune, (lire en ligne, consulté le ).
  313. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2002-2003, (lire en ligne).
  314. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2003-2004, (lire en ligne).
  315. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2004-2005, (lire en ligne).
  316. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2005-2006, (lire en ligne).
  317. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2006-2007, (lire en ligne).
  318. DNCG, Comptes des clubs professionnels : Saison 2007-2008, (lire en ligne), p. 86.
  319. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2008-2009, (lire en ligne), p. 14 et 15.
  320. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2009-2010, (lire en ligne), p. 16 et 17.
  321. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2010-2011, (lire en ligne), p. 16 et 17.
  322. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2011-2012, (lire en ligne), p. 16 et 17.
  323. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2012-2013, (lire en ligne), p. 12.
  324. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2013-2014, (lire en ligne), p. 12.
  325. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels : Saison 2014-2015, (lire en ligne), p. 14.
  326. DNCG, Rapport financier du football professionnel français : Saison 2015-2016, (lire en ligne), p. 90.
  327. DNCG, Rapport financier du football professionnel français : Saison 2016-2017, (lire en ligne), p. 14.
  328. DNCG, Rapport financier du football professionnel français : Saison 2017-2018, (lire en ligne), p. 90.
  329. DNCG, Rapport financier du football professionnel français : Saison 2018-2019, (lire en ligne), p. 12.
  330. DNCG, Rapport financier du football professionnel français : Saison 2019-2020, (lire en ligne), p. 20.
  331. « Comptes individuels des clubs 2018-2019 », sur lfp.fr (consulté le ).
  332. « Arrivées record », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
  333. « Le top 10 des plus gros transferts de l’OM », sur footmercato.net (consulté le ).
  334. « Les dix plus gros transferts de l'histoire de l'OM », sur rmcsport.bfmtv.com (consulté le ).
  335. « Départs record », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
  336. « Mercato : le top 10 des plus grosses ventes de l'Olympique de Marseille sur le marché des transferts », sur francefootball.fr (consulté le ).
  337. « OM.net - Site officiel de l'Olympique de Marseille », sur om.fr, (consulté le ).
  338. Allez! l'O.M…, Bulletin officiel de l'Olympique de Marseille, no 75 du vendredi 18 août 1922, « Pour l'O.M. plus grand », p. 1-2.
  339. Alexandre Borde, « OM-PSG, une rivalité artificielle », sur www.lepoint.fr, (consulté le ).
  340. Laurent Vergne, « OM-Bordeaux, le bon vieux temps », sur www.eurosport.fr, (consulté le ).
  341. « Tifo antiraciste à Marseille », sur sofoot.com, (consulté le ).
  342. « Une polémique à éclaircir », sur lephoceen.fr, (consulté le ).
  343. « L'histoire de l'OM c'est aussi le orange ! », sur sw87.com, (consulté le ).
  344. « Aujourd’hui début du Mondial antiraciste 2008 », sur om1899.football.fr, (consulté le ).
  345. « Les Yankee ne sont plus reconnus par l'OM », sur lephoceen.fr, (consulté le ).
  346. (en) « Football - Match Ligue 1 : Marseille vs Paris-SG », sur www.footballdatabase.eu (consulté le ).
  347. « Historique des affluences de spectateurs de Marseille », sur www.stades-spectateurs.com (consulté le ).
  348. « OM 2-0 Salzbourg : l'aller qu'il fallait faire ! », sur lephoceen.fr, .
  349. « Record des affluences de spectateurs de Marseille », sur www.stades-spectateurs.com (consulté le ).
  350. « Affluences », sur lfp.fr, (consulté le ).
  351. « Historique des affluences de l'Olympique de Marseille », sur stades-spectateurs.com (consulté le ).
  352. « OM TV prend de l'avance », sur liberation.fr, (consulté le ).
  353. « Arrêt de la chaîne OMTV ! », sur massalialive.com, (consulté le ).
  354. « Record d'audience historique pour la Ligue 1 », sur www.lfp.fr, (consulté le ).
  355. « Marseille Star arrive dans les kiosques », sur sportstrategies.com, (consulté le ).
  356. « Facebook : L’OM et le PSG parmi les 20 clubs les plus populaires du monde, l’OL sort su top 20 ! », sur www.footmercato.net, (consulté le ).
  357. « L'OM arrive sur Snapchat », sur om.net (consulté le ).
  358. Jean-François Doridot, « L’OL a rejoint l’OM dans le cœur des Français », sur www.ipsos.fr, (consulté le )
  359. « L'OM, équipe de football préférée des Français », sur www.lepoint.fr, (consulté le ).
  360. « Marseille au top », sur www.francefootball.fr, France Football, (consulté le ).
  361. Vincent Grethen, « Ligue 1 - L'OM champion... de la popularité », sur sportweek.fr, (consulté le )
  362. « Le Barça, club le plus populaire d'Europe », sur www.tdg.ch, La Tribune de Genève, (consulté le ).
  363. [PDF] « Dossier de presse Trophée des champions 2010 », Ligue de football professionnel, (consulté le ).
  364. Mame Fatou Ndoye, « Echos d'Afrique », sur www.lefigaro.fr, (consulté le ).
  365. « OM supporters polonais », (consulté le ).
  366. « Le record de vente de maillots encore battu », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  367. « Le regard des Français sur le PSG et l'OM », (consulté le ).
  368. « Match OM-France 98 pour les sinistrés », (consulté le ).
  369. « Un million et demi d'euros récoltés », (consulté le ).
  370. « L'OM et le RC Toulon enchaînent buts et essais au profit des enfants malades », (consulté le ).
  371. « OM-Man United à Monaco. Pour Alou Diarra "l'essentiel était d'être là pour une bonne cause" (vidéo). », (consulté le ).
  372. Jean-François Pérès, L'histoire illustrée de l'Olympique de Marseille : Premier rival : le Stade Helvétique, Marseille, Hugo BD, , 318 p. (ISBN 978-2-7556-4017-5), p. 9.
  373. « Les débuts de l'Histoire olympienne », sur www.om4ever.com, (consulté le ).
  374. Jérémy Tordjman, « Ces "bons vieux derbies"... », sur www.om.net, (consulté le ).
  375. Fernand Bonaguidi, « Pour se ressourcer, l'OM se met au vert », sur www.chroniquesolympiennes.com, (consulté le ).
  376. Jean Charbon, « OM-ASSE : Droit au but ? », sur www.francetvsport.fr, (consulté le ).
  377. « Saison 1985/1986 - Effectif », sur www.ohaime-passion.com.
  378. « Histoire de l'OM », sur www.ohaime-passion.com.
  379. « Interview de Bernard Tapie en Février 1986 avant sa prise de fonction », sur www.om4ever.com, (consulté en ).
  380. Laurent Vergne, « OM-Bordeaux, le bon vieux temps », sur www.eurosport.fr, (consulté le ).
  381. Éloïse Fontaine, « OM/PSG - PSG/OM, les meilleurs ennemis », sur www.lemagazine.info, (consulté le ).
  382. Vincent Bregevin, « OM-PSG : une rivalité construite de toutes pièces pour un match vraiment à part », sur www.eurosport.fr, (consulté le ).
  383. « Palmarès - Les champions de France depuis 1932/1933 », sur www.lfp.fr, (consulté le ).
  384. Julien Absalon, « Marseille-Lyon : pas de vainqueur dans l'Olympico », sur www.rtl.fr, (consulté le ).
  385. « L'OM s'invite dans «Plus belle la vie» », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le ).
  386. Richard N, « Fernandel was a goal-keeper », sur footichiste.wordpress.com, (consulté le ).
  387. Richard N, « Tirs manqués à Molène », sur footichiste.wordpress.com, (consulté le ).
  388. « Matt Damon : pourquoi l'acteur était-il hier au stade Vélodrome, à Marseille ? », sur www.programme-tv.net, (consulté le ).
  389. « Anecdotes du film Taxi 4 », sur allocine.fr (consulté le ).
  390. « Arrivées record », sur rmcsport.bfmtv.com (consulté le ).
  391. « L'OM dans le film Taxi 4 ! », sur lephoceen.fr (consulté le ).
  392. « Marius Trésor - Sacré Marius (1978) », sur www.musiqueetfoot.fr, (consulté le ).
  393. « Sarr Boubacar - La béguine à Bouba (1984) », sur www.musiqueetfoot.fr, (consulté le )
  394. « Boli & Waddle - We've got a feeling (1991) », sur www.musiqueetfoot.fr, (consulté le ).
  395. « Love United - Live for love united », sur www.bide-et-musique.com, (consulté le ).
  396. « Les Enfants du Pays - Douce France », sur www.bide-et-musique.com, (consulté le ).
  397. « Carlo Ferrari - Allez l'O.M. », sur www.bide-et-musique.com, (consulté le ).
  398. « Les minots - Allez les Minots », sur www.bide-et-musique.com, (consulté le ).
  399. « Biographie de Jo Corbeau » (consulté le ).
  400. « Jo Corbeau - J'aime l'OM », sur www.discogs.com (consulté le )
  401. « Nationale 7 - Allez l'O.M. », sur www.bide-et-musique.com, (consulté le ).
  402. « Allez l'OM - Nationale 7 », sur www.encyclopedisque.fr (consulté le )
  403. « Footbrothers - Allez l'OM ! », sur www.bide-et-musique.com, (consulté le ).
  404. « Monty et les Supporters - Oh ! Aime », sur www.bide-et-musique.com, (consulté le )
  405. « Les Footees & Avi Assouly - OM a tout cœur (1999) », sur www.musiqueetfoot.fr, (consulté le ).
  406. « Foot L1 L'OM lance son label de musique », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  407. « Résultats du championnat français du début du XXe siècle » (consulté le ).
  408. « Les Minots - Saison 1957-1958 », sur www.om1899.com, (consulté le )
  409. « Les Minots - Saison 1965-1966 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  410. « Les Minots - Saison 1950-1951 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  411. « Bilan saison par saison de l'équipe réserve », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  412. « Division 3 Gr. Sud 1976 », sur www.footballenfrance.fr, (consulté le ).
  413. « Division 4 Gr. H 1983 », sur www.footballenfrance.fr, (consulté le ).
  414. « Les Minots - Saison 2001-2002 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  415. « Les Minots - Saison 2010-2011 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  416. « Les Minots - Saison 2014-2015 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  417. « Les Minots - Saison 2015-2016 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  418. « Marseille - Histoire en championnat », sur statfootballclubfrance.fr (consulté le ).
  419. « Equipe réserve », sur om1899.com (consulté le ).
  420. « Marseille B », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  421. « Marseille C », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  422. « Les équipes de O. DE MARSEILLE - O.M. », sur fff.fr (consulté le ).
  423. « DHR Méditerranée 1993/1994 », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  424. « Coupe Albert Eynaud 1990/1991 », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  425. (en) Erik Garin, « Palmarès de la Coupe Gambardella », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  426. « Palmarès du Championnat National des Cadets », sur www.fff.fr, (consulté le ).
  427. (en) Erik Garin, « Palmarès de la Coupe des Cadets », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  428. « Palmarès du Championnat de France des 16 ans », sur www.fff.fr (consulté le ).
  429. « Les 16 ans de l'OM champions de France ! », sur www.om.net, (consulté le ).
  430. [PDF] « Procès-verbal - Saison 2006-2007 », sur www.fff.fr, (consulté le )
  431. « Le journal des jeunes du 25 mai », sur www.om.net, (consulté le ).
  432. (en) Érik Garin, « Palmarès de la Coupe nationale des poussins », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  433. « Le Paris-SG, Champion de France 2011 ! », sur www.fff.fr, (consulté le ).
  434. « Coupe Rodolphe Pollack », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  435. Karim Haddouche, « Coupe Max Crémieux », sur www.om.net, (consulté le )
  436. « Coupe Max Crémieux », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  437. « Coupe Louis Crouzet », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  438. « Effectif 2021-2022 - Equipe réserve de l'Olympique de Marseille », sur om.fr (consulté le ).
  439. (en) Érik Garin et Hervé Morard, « France - List of Women Final Tables », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  440. Sidonie Canetto, « L'OM Un cran au-dessus. », sur www.om.net, (consulté le ).
  441. « L'histoire de l'Olympique de Marseille », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  442. « Détails de la finale 1938 du Championnat de France Promotion », sur finalesrugby.fr (consulté le )
  443. « Le Stade Vélodrome de Marseille », sur Association des Marseillais du Monde, (consulté le )
  444. « Historique avant 1967 du RC Toulon », sur www.rctoulon.com (consulté le ).
  445. « Fiche club - Olympique de Marseille », sur finalesrugby.com (consulté le ).
  446. « Super-classement du championnat de France de basket », sur basketarchives.fr (consulté le ).
  447. R. Crémieux, « L'Olympique de Marseille a décroché le Championnat de France d'Excellence et fait de la cité phocéenne un bastion », Basket-Ball - Organe officiel mensuel de la Fédération française de basket-ball, no 245, , p. 11 (lire en ligne)
  448. Michel Chemin, « L'OM-Vitrolles dans un trou financier et sportif. Déficitaire, le club champion de France est rétrogradé », Libération, (lire en ligne, consulté le )
  449. Laurent Chasteaux, « Voici comment l’OM Vitrolles est devenu l’OM 13 Cheminots Rouvière », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
  450. (en) [PDF] « European Champions Clubs Cross Country Cup », sur www.european-athletics.org (consulté le ).
  451. « L'OM lance sa section judo », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le ).
  452. « Automne Pavia repart avec l'OM », sur L'Équipe (consulté le ).
  453. « Judo - Breve - Iddir à l'OM Judo », sur www.alljudo.net (consulté le ).
  454. « Hommage : L'OM Star Club est au rendez-vous »
  455. « Site officiel de l'OM Star Club »

Annexe

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Thierry Agnello, Champions d'Europe, Éditions Michel Lafon, (ISBN 978-2-84098-976-9).
  • Thierry Agnello, L'OM en cent photos, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-27-1).
  • Thierry Agnello, Dictionnaire officiel Olympique de Marseille, Éditions Hugo et Compagnie, (ISBN 978-2-7556-0114-5).
  • Thierry Agnello, Droit au but : l'histoire de l'Olympique de Marseille, Paris, Éditions Hugo Sport, , 205 p. (ISBN 978-2-7556-0183-1).
  • Thierry Agnello, Quiz olympique de Marseille, Paris, Éditions Hugo Image, (ISBN 978-2-7556-0252-4)
  • Thierry Agnello, L'histoire de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0434-4).
  • Thierry Agnello, L'histoire de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-1091-8 et 2-7556-1091-3).
  • Thierry Agnello, Dictionnaire officiel de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-1088-8).
  • Thierry Agnello, Dictionnaire officiel de l'Olympique de Marseille, Paris, Éditions Hugo Sport, , 412 p. (ISBN 978-2-7556-0431-3).
  • Thierry Agnello, Dictionnaire officiel de l'Olympique de Marseille, Paris, Éditions Hugo Sport, , 428 p. (ISBN 978-2-7556-1670-5).
  • Martine Aissani, OM de ma vie, Paris, Éditions Hugo et Compagnie, , 163 p. (ISBN 978-2-7556-0173-2).
  • Pierre Andreis, Droit au But, Les canonniers de l'OM, Éditions Hermé Sports, (ISBN 978-2-86665-116-9).
  • Avi Assouly, Mon OM à tout cœur, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-10-3).
  • Arnaud Briand, Marseille 2003-2004 l'Épopée Européenne, Éditions Horizon Illimité, (ISBN 978-2-84787-098-5).
  • Hervé Bride, Marseille une Saison Passion 05-06 : la Ribéry Dépendance, Éditions CMPC, (ISBN 978-2-914814-05-8).
  • Vanessa Caffin, Marseille, Éditions Gremese, (ISBN 978-88-7301-345-7).
  • Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), Marseille, G. Castagno, , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9)
  • Gilles Castagno, Marseille : un club de légende, histoire encyclopédique, Marseille, G. Castagno, 701 p. (ISBN 978-2-9540023-1-6).
  • Gilles Castagno, Tout l'OM en chiffres et en lettres, Paris, Éditions Hugo Sport, 741 p. (ISBN 978-2-7556-0969-1).
  • Collectif, Olympique de Marseille Livre d'or 71, .
  • Collectif, OM Guide officiel Saison 2006-2007, Éditions Mango, (ISBN 978-2-84270-611-1).
  • Collectif, Les petites phrases de l'OM, Paris, Éditions Mango, , 94 p. (ISBN 978-2-84270-655-5).
  • Collectif, La grande histoire de l'OM, Éditions Robert Laffont, .
  • Collectif, L'Olympique De Marseille Le Défi, Éditions La Manufacture, (ISBN 978-2-904638-18-3).
  • Collectif, Les 50 plus grands joueurs de l'OM, Paris, Éditions Flammarion, , 157 p. (ISBN 978-2-7556-1340-7)
  • Collectif, Olympique de Marseille, histoires secrètes, Éditions Solar, (ISBN 978-2-263-02845-8).
  • Collectif, Cent ans d'OM, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-13-4).
  • Collectif, Il était une fois… le stade Vélodrome, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-02-8).
  • Collectif, Le match de football : ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Paris, Éditions MSH, , 406 p. (ISBN 2-7351-0668-3)
  • Collectif, Marseille, ville championne, Paris, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0647-8).
  • Collectif, OM 110 ans d'émotion, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0438-2).
  • Collectif, OM mon amour, Éditions Solar, (ISBN 978-2-263-01671-4).
  • Collectif, L'OM Saison 97/98, .
  • Collectif, Papin un rêve de gamin, Éditions Droles D'idoles, (ISBN 978-2-9511193-1-4).
  • Collectif, Si l'OM m'était conté, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-37-0).
  • Collectif, 11 fois l'OM, Éditions Ecailler Du Sud, , 120 p. (ISBN 978-2-914264-50-1).
  • Stéphane Colineau, La magie OM, Éditions Timee Eds, (ISBN 978-2-915586-58-9).
  • André De Rocca, Le défi de l'Olympique de Marseille, Éditions La Manufacture, (ISBN 978-2-904638-18-3).
  • André De Rocca, Agenda de l'OM 1987, Éditions Jeanne Laffitte, .
  • André De Rocca, OM 2003, le renouveau Européen, Éditions Autres Temps, (ISBN 978-2-84521-149-0).
  • Jean Ferrara, Skoblar chasseur du buts, Éditions Orban, (ISBN 978-2-221-04594-7).
  • Jean Ferrara, Papin, le lutin buteur, Éditions Jean Michel Garçon, (ISBN 978-2-9502847-3-0).
  • Jean Ferrara, La Belle aventure des Minots, Éditions Autre Temps, .
  • Jean Ferrara, Droit au but : l'histoire de l'Olympique de Marseille, Paris, Société des Écrivains, , 296 p. (ISBN 978-2-7480-4201-6).
  • Jean Ferrara, L'OM européen, l'épopée magnifique, Éditions Autre Temps, (ISBN 978-2-908805-13-0).
  • Jean Ferrara, Quinze ans après Furiani : L'ombre furtive des souvenirs, Paris, Société des Écrivains, , 296 p. (ISBN 978-2-7480-4201-6)
  • Jean Ferrara, OM, la saga des 7 présidents, Éditions Autres Temps, (ISBN 978-2-908805-98-7).
  • Matthias Galante, L'histoire de l'Olympique de Marseille, Éditions Gremese International, (ISBN 978-88-7301-696-0 et 88-7301-696-0).
  • David Garcia, Histoire secrète de l'OM, Éditions Flammarion (ISBN 978-2-08-129957-3 et 2-08-129957-7).
  • Raymond Goethals, Raymond Goethals, le douzième homme, Éditions Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-07699-6).
  • Dominique Grimault, OM, l'Année folle, Éditions Solar, (ISBN 978-2-263-01771-1).
  • Dominique Grimault, OM le triomphe, Éditions Solar, (ISBN 978-2-263-00017-1)
  • Francis Huger, L'OM en or, Éditions Le Provençal, .
  • Édouard Kula, Cet OM qui fit rêver Marseille, Éditions Du Campanile Eds, (ISBN 978-2-916216-00-3).
  • Marcel Leclerc, 7 Ans à l'OM, Éditions Télémagazine, .
  • L'Équipe MM, Olympique de Marseille-Un club à la Une, Éditions l'Équipe, , 24 p. (ISBN 978-2-915535-01-3)
  • Ludovic Lestrelin, L'autre public des matchs de football : sociologie des supporters à distance de l'Olympique de Marseille, Paris, Éditions EHESS, , 380 p. (ISBN 978-2-7132-2273-3).
  • Jean-Louis Levreau, Le livre d'or de l'OM, Éditions Provence Sports Plus, (ISBN 978-2-9508006-0-2).
  • Louis Naville, Les diables blancs de l'OM, Éditions Solar, .
  • Louis Naville, Les Dieux de L'OM, Éditions Solar, .
  • Laurent Oreggia, Tout (et même plus) sur l'OM, Paris, Éditions Hugo Sport, , 127 p. (ISBN 978-2-7556-0326-2)
  • Laurent Oreggia, La légende de l'OM en 100 matchs, éditions Alan Sutton, , 224 p. (ISBN 978-2-84253-901-6).
  • Laurent Oreggia, La légende de l'OM en 100 matchs, Paris, Éditions Hugo Sport, , 156 p. (ISBN 978-2-7556-1081-9).
  • Laurent Oreggia, Tout (et même plus) sur l'OM, Paris, Éditions Hugo Sport, , 127 p. (ISBN 978-2-7556-0326-2).
  • Victor Peroni, L'Olympique de Marseille Droit au But, Éditions Marabout, .
  • Alain Pécheral, Le Provençal raconte l'OM, Éditions Steffan, .
  • Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM, Éditions L'Équipe Multimédia, , 504 p. (ISBN 978-2-916400-07-5)
  • Jean-François Pérès, L'histoire illustrée de l'Olympique de Marseille, Hugo BD, , 318 p. (ISBN 978-2-7556-4017-5)
  • Jacques Robichon, L'OM que j'aime, Éditions Julliard, .
  • Charles Rocca, OM, 90 ans de passion, .
  • Frédéric Rostain, Tifos d'hier et d'aujourd'hui : Tifos d'hier et d'aujourd'hui, Paris, Éditions Hugo Sport, , 140 p. (ISBN 978-2-7556-0339-2).
  • TF1, L'OM la route de la gloire, Éditions TF1, (ISBN 978-2-87761-027-8).
  • Max Urbini, Allez l'OM, Éditions RMC, .
  • Robert Vlieghe, Souvenirs d'Olympiens : tous les joueurs de 1932 à nos jours, Toulon, Éditions Presses Du Midi, , 419 p. (ISBN 978-2-87867-893-2).

Vidéographie

  • VHS, OM Européen, 1988, Éditions Cbs Fox
  • VHS, OM, le doublé 89, 1989, Éditions Cbs Fox
  • VHS, OM 90, champion !, 1990, Éditions Cbs Fox
  • VHS, OM 91, une saison exceptionnelle, 1991, Éditions Cbs Fox
  • VHS, Jean Pierre Papin, Mes plus beaux buts !, 1991, Éditions Anaconda
  • VHS, 92, 2 ballons d'or et toujours champions !, 1992, Éditions Cbs Fox
  • VHS, Chris Magic Waddle, 1992, Éditions Fox Vidéo
  • VHS, Champions League 92-93, Olympique de Marseille, 1993, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, 26 mai 1993, La finale inoubliable !, 1993, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, OM, Les années champion !, 1994, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, 100 ans de stars à l'OM, 1995, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, l'OM, Un siècle de légende, 1997, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, Marseille, Championnat de France 97/98, 1998, Éditions Canal+ Vidéo
  • VHS, L'Olympique des Marseillais, 1999, Éditions Film Office
  • VHS, Marseille, Championnat de France 98/99, 1999, Éditions Canal+ Vidéo
  • DVD, L'OM, Un club de légende, 2002, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, OM, Les années champion !, 2003, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, Allez l'OM !, au cœur du club de légende, 2004, Éditions Wild Side Vidéo
  • DVD, OM - Les Maîtres du jeu, 2006, Éditions Fravidis
  • DVD, OM - Les Espoirs Du Vélodrome, 2007, Éditions Fravidis
  • DVD, OM - À jamais les Premiers - Droit au but, 2008, Éditions France Télévisions Distribution
  • DVD, Les 110 plus beaux buts de l'Olympique de Marseille, 2009, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, Le DVD officiel de la saison 2008/2009, 2009, Éditions The Corporation
  • DVD, OM - Les plus grands matchs, 2010, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, Le DVD officiel de la saison 2009/2010 - L'année du sacre !, 2010, Éditions The Corporation
  • DVD, Les Minots de l'OM, 2010, Éditions France Télévisions Distribution
  • DVD, Les Légendes de l'OM, 2011, Éditions France Télévisions Distribution
  • DVD, Le DVD officiel de la saison 2010/2011 - Au cœur de l'OM, 2011, Éditions Play on
  • DVD, Le DVD officiel de la saison 2012/2013 - Retour vers le sommet, 2013, Éditions OMtv
  • DVD, Le match de légende OM - A.C. Milan, 2013, Éditions Showshank Films

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du football
  • Portail de Marseille
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.