Océanie

L’Océanie est une région du monde qui n'est pas un continent stricto sensu. Cependant, cette région étant souvent assimilée à un continent par les géographes, on peut la considérer comme le moins étendu des continents émergés de la Terre. Située dans l'océan Pacifique, elle s'étend sur 8 525 989 km2 et comprend plus de 38 millions d'habitants (2013), répartis entre seize États indépendants et quinze territoires. Elle englobe toutes les terres situées entre l'Asie et l'Amérique, ainsi qu'une partie de l'archipel malais. Elle est divisée en quatre régions : l'Australasie, la Micronésie, la Mélanésie et la Polynésie[1],[2], bien que cette distinction soit critiquée.

Océanie

Carte géopolitique de l'Océanie
Superficie 8 525 989 km2
Population 42 352 038 hab. (2019)
Densité 5 hab./km2
Pays 16
Dépendances 15
Principales langues Anglais, français, langues océaniennes
Fuseaux horaires UTC-11 (Samoa)
UTC+14 (Kiribati)
Principales villes Sydney, Melbourne, Brisbane, Perth, Adélaïde, Honolulu, Auckland, Wellington, Nouméa, Papeete

L'Australie comprend l'essentiel de sa surface et de sa population, et, alors que le reste de l'Océanie est un ensemble de 25 000 îles, la terre principale d'Australie est parfois considérée comme une masse continentale à elle seule. La Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Guinée sont les deux autres îles principales d'Océanie. Les territoires composant le reste du continent sont des archipels insulaires indépendants (Fidji, îles Salomon, Samoa, Tonga…) ou des territoires rattachés à d'anciennes puissances coloniales, comme la France (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna) ou les États-Unis (Hawaï, Guam, îles Mariannes du Nord, Samoa américaines).

Le continent océanien est peuplé depuis des millénaires par différents groupes ethniques, dont les Aborigènes d'Australie et les Papous. Outre l'anglais et le français, langues dominantes en Océanie depuis la colonisation, les deux principaux groupes linguistiques parlés sont les langues papoues et les langues austronésiennes. Huit des dix plus grandes villes d'Océanie se trouvent en Australie, dont Sydney et Melbourne, qui concentrent à elles seules près d'un quart de la population du continent. Cinq autres villes comptent plus d'un million d'habitants : Brisbane, Perth, Auckland, Adélaïde et Honolulu.

Origine du nom

Conrad Malte-Brun a nommé « Océanie » ces terres que l'océan entoure de toutes parts.

Le néologisme français « Océanie » vient du mot océan. En 1804, le géographe français d'origine danoise Conrad Malte-Brun (1775-1826) propose le nom d'« Océanique » pour l'Australasie et la Polynésie de Charles de Brosses, dans son traité de Géographie mathématique, physique et politique publié avec Edme Mentelle[3]. Malte-Brun reprend et réaffirme l'appellation « Terres océaniques » en 1810[4] et 1812[5]. Le nom même d’Océanie est inventé par le cartographe Adrien-Hubert Brué pour la carte qu’il publie en 1814, et dont le titre complet est : « Océanie, ou cinquième partie du monde, comprenant l’archipel d’Asie, l’Australasie et la Polynésie (ou le continent de la Nouvelle Hollande et les îles du Grand Océan) »[6].

Au début du XIXe siècle, l'Australie, qualifiée d'île-continent, est intégrée en tant que partie continentale au vaste ensemble d'îles du Pacifique regroupé sous le terme d'Océanie. Cela est un paradoxe car « continent » vient du latin continere (« tenir ensemble ») et désigne « une très grande masse de terres entourée par des océans » ou « une vaste étendue de terre d'un seul tenant ». Les géographes européens qui ont découpé le monde en cinq parties (Europe - Asie - Afrique - Amérique - Océanie, l'Antarctique étant considérée comme un continent seulement depuis le milieu du XIXe siècle, ce découpage apparaissant aujourd'hui entaché d’européocentrisme[pourquoi ?])[6] faisaient bien la distinction entre les deux termes de « continents » et de « parties du monde », mais le second terme est devenu désuet, si bien que l'usage quasi exclusif du mot « continent » a rendu paradoxal le nom d'Océanie. Les géographes font désormais la confusion entre Océanie comme partie du monde et comme continent, et ont de plus introduit, par l'entremise des géologues, le terme de continent australien[7].

Le genre féminin s'accorde au genre des autres parties (Europe, Afrique…). L'adjectif et le substantif « océanien » apparaissent dès 1845, preuve du succès de cette invention[8]. Les spécialistes de l'Océanie sont appelés océanistes[Note 1].

Généralités

Découpages de l'Océanie

L'Océanie est généralement décrite comme la région du monde qui se situe entre l'Asie du Sud-Est et l'Amérique du Sud. C'est l'une des raisons pour lesquelles les géographes Benoît Antheaume et Joël Bonnemaison ont décrit l'Océanie et plus généralement le bassin Pacifique comme un « espace gigogne »[9].

« À travers l'évocation de traits significatifs de modernité et de tradition, des relations centre-périphérie à diverses échelles, l'aire du Pacifique apparait en fait comme un espace complexe à structure « gigogne », comme l'ont fort bien exprimé B. Antheaume et J. Bonnemaison, en 1988, dans leur Atlas du Pacifique : au plus large, le Bassin du Pacifique qui couvre 25 millions de km²; puis l'Asie-Pacifique incluant l'Océanie; enfin au cœur du dispositif les 25 000 îles du Pacifique[10]. Évidemment, cette nomenclature demande parfois à être précisée. Ainsi, la Nouvelle-Zélande est-elle la somme de deux grandes îles, mais reste "extérieure" au Pacifique insulaire, tout en accueillant une communauté polynésienne importante; La Papouasie-Nouvelle Guinée émarge, comme l'Australie, à la partie continentale de l'Océanie, mais peut-être incluse dans le Pacifique insulaire puisqu'elle participe, malgré sa masse, à la problématique des îles, au-delà par le fait que ses ressortissants émargent aux traditions mélanésiennes. »

 Évolution géopolitique et stratégique du Pacifique insulaire et de l'Australasie à l'orée du XXIe siècle., J.P Doumenge dans Geostrategiques, avril 2001 – No 4

Image satellite centrée sur l'Océanie.

L'Océanie est traditionnellement découpée en trois zones : Mélanésie îles noires »), Micronésie « petites îles » et Polynésie nombreuses îles »), issues du découpage de l'Océanie fait par le français Dumont d'Urville en 1831. Ces distinctions reposent sur les stéréotypes raciaux et ethniques du XIXe siècle européen et américain (peau noire versus peau cuivrée ; cheveux « crépus » ou « laineux » versus cheveux « ondulés » ; « cannibale mélanésien » versus « bon sauvage polynésien »…) et sont aujourd'hui dépassés, car non-scientifiques[11] : c'est par tradition que les expressions Polynésie, Micronésie et Mélanésie continuent d'être usitées et conservent dans le langage courant et aux yeux des populations concernées, une certaine valeur identitaire.

Une approche géographique propose le rattachement des Moluques et de la Papouasie occidentale à l'Océanie, ce qui permet d'éviter la division purement politique de la Nouvelle-Guinée entre 2 continents[12].

Dans les années 1970, les linguistes puis géographes proposent de subdiviser dans leurs travaux scientifiques, l'Océanie en « Océanie proche » et « Océanie lointaine »[13] : dans la première, les terres sont toujours en vue en moins d'une journée de navigation, tandis que la seconde est accessible uniquement en navigation hauturière. Néanmoins là encore, ce nouveau découpage, basé sur des éléments d'histoire naturelle (tectonique des plaques) et de navigation, ne fait pas encore l'unanimité.

Sans doute faut-il comprendre l'Océanie avant tout comme un continuum où depuis des siècles et bien avant le passage de premiers Européens, métissages et brassages culturels et linguistiques étaient la règle. Continuum qui n'interdit pas pour autant les ruptures et les isolements, qu'elles soient linguistiques entre langues austronésiennes et non austronésiennes ; géographiques entre le monde insulaire et les ensembles plus importants que représentent l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'île de Nouvelle-Guinée ; historico-linguistiques (issues du découpage colonial) entre une Océanie anglophone et une Océanie francophone, voire hispanophone avec l'île de Pâques ; économiques entre pays développés et des pays en développement ; politiques enfin entre pays indépendants et territoires sous tutelle (avec des statuts intermédiaires comme celui d'État souverain, mais associé à un autre plus puissant)…

Climat, faune et flore

Le climat tropical parfois humide, parfois sec des pays océaniens vient avec une faune et une flore complètement distincte du continent asiatique. Les populations insulaires peuvent en effet jouir de plantes qu’on ne retrouve pas en Asie, comme la canne à sucre, l’igname ou le taro qui constituent d’ailleurs les aliments de base de cette région. On y retrouve également l’arbre à pain, le pandanus et le bananier, qui sont des plantes un peu plus répandues.

La faune sauvage est d’autant plus remarquable, car tout comme en Australie, les mammifères se font très rares dans les îles . Ce sont plutôt les marsupiaux qui y prédominent, ce qui fait qu’il n’y a pratiquement pas de grands prédateurs sur le territoire. De plus, il y a très peu d’animaux domestiques en Océanie, à l’exception des porcs et des moutons, qu’on élève pour en vendre la viande à l’étranger.

L'Océanie est le continent qui présente le plus fort taux d’espèces animales et végétales endémiques (notamment 80 % de ses mammifères). Depuis le début de la colonisation de l'Australie par la Grande-Bretagne, 10 % des 273 espèces endémiques terrestres d’Australie ont disparu. Le réchauffement climatique aggrave la mortalité des groupes les plus fragiles, au point que 21 % des mammifères endémiques se trouvent désormais en péril[14].

Pays et territoires

La liste suivante et la carte qui s'y rapporte, regroupent de la manière la plus exhaustive possible, les différents pays et territoires composant cet espace (lorsque le territoire n'est pas indépendant, le pays dont il dépend est indiqué entre parenthèses). Cette dépendance prend d'ailleurs des degrés très divers selon les territoires, allant d’un territoire ou province totalement intégré, au statut intermédiaire de territoire d’outre-mer ou de pays quasi indépendant, jusqu'à l’indépendance de droit avec une libre association avec un autre par un traité bilatéral de coopération renforcée.

Carte des États, territoires et dépendances d'Océanie selon les limites des zones économiques exclusives (200 milles marins).
Carte des États, territoires et dépendances d'Océanie selon le schéma géométrique courant (qui ne figure pas des frontières réelles).
États indépendantsPays ou territoires non indépendants, à statut spécial ou largement autonomes

Ce tableau se réfère à la représentation géométrique.

Histoire

Synthèse des mouvements migratoires anciens en Océanie.
L'Océanie coloniale en 1900.

Le peuplement de l'Océanie s'est fait à travers deux grandes vagues migratoires. La première s'est produite il y a 45 000 à 50 000 ans, voire davantage, et a amené des chasseurs-cueilleurs à peupler l'Insulinde puis l'Océanie proche, c'est-à-dire la Nouvelle-Guinée, certaines îles de la Mélanésie et l'Australie. La seconde vague est plus récente et débute il y a environ 4 000 ans. Elle mène des agriculteurs et navigateurs parlant des langues austronésiennes à peupler l'Insulinde, soit les Philippines, la Malaisie et l'Indonésie et de là, sur une période allant de cette époque au XVIe siècle, les divers archipels de l'Océanie lointaine.

C'est aussi au tout début du XVIe siècle que les Européens découvrent le monde océanien. Ces premiers contacts sont lents car ils s'étalent sur quatre siècles, inégalement répartis car ils sont plus intenses à l'est qu'à l'ouest de l'Océanie. Les rencontres peuvent être amicales, distantes ou hostiles, mais toutes répandent dans les archipels des épidémies contre lesquelles les insulaires n'avaient pas encore d'anticorps.

L'Océanie est ensuite confrontée à la période coloniale, l'Espagne, le Portugal et les Pays-Bas étant les premiers présents. De la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle ce sont principalement les Britanniques, les Français et les Nord-Américains qui s'implantent et, dans l'ouest de l'Océanie, les Allemands suivis par les Japonais puis par les Nord-Américains. La décolonisation qui va suivre va être tardive, ayant débuté en 1962 et continuant encore de nos jours sous la forme de processus d'autonomisation des archipels encore rattachés à des puissances européennes ou nord-américaines.

Économie

Acteurs économiques majeurs de la zone, l’Australie et la Nouvelle-Zélande font partie des pays développés, souvent inclus dans la Triade. Ils sont exportateurs, entre autres, de matières premières tel que les produits miniers car leur sous-sol est très riche. C'est d'ailleurs grâce à cette ressource que l'Australie a traversé la crise économique de 2008 sans trop d'égratignure contrairement au reste du globe. Ils commercent principalement avec l’Asie de l'Est et les pays d’Amérique. Les autres pays d'Océanie, qui dépassent rarement une « taille critique » pour peser sur la scène internationale, sont moins intégrés économiquement au reste du monde. C'est le cas par exemple de la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui regorge de ressources naturelles, mais qui ne sont que très peu exploitées. Environ 85 % de la population vit encore de l'agriculture de subsistance.

Société

Langues

Les langues d'Océanie se répartissent en deux groupes distincts :

Certains linguistes vont classer à part les langues parlées sur les côtes orientales de Nouvelle-Guinée, des autres langues du Pacifique insulaire.

En raison de la colonisation, l'anglais et le français sont également deux langues très présentes en Océanie. De ces contacts linguistiques sont nés de nombreux pidgins et créoles utilisées comme langues véhiculaires et devenues dans certains cas les langues maternelles des populations locales.

Religions

Les religions initiales de l'Océanie étaient polythéistes et, dans leur diversité, s'articulaient généralement autour de trois axes :

  • le culte de divinités créatrices et/ou destructrices, parfois alliées, parfois opposées, liées aux puissances de la nature, comme les sœurs Nā-maka-o-Kahaʻi et Pélé à Hawaii ou Make-make à Rapanui ;
  • le culte des ancêtres, ou culte des tikis, symbolisant pour chaque population ses fondateurs divinisés, dont la forme la plus célèbre est le culte des moaïs de Rapanui ;
  • le monde des esprits émanant de ces deux ensembles mais aussi de la nature et des hommes, et qui générait un complexe système d'obligations, d'échanges, de symboles et de tabous qui réglait la vie de ces populations.

Depuis l'époque coloniale, les missionnaires protestants (anglicans, congrégationnistes anglo-saxons, méthodistes Wesleyens, presbytériens, adventistes, mormons et autres) et catholiques (picpuciens, maristes, spiritains...) y ont introduit le christianisme, aujourd'hui largement majoritaire, tandis que les commerçants chinois et les travailleurs agricoles indiens (aux Fidji) ou japonaisHawaii) ont introduit, minoritairement, le confucianisme, le shintoïsme, l'hindouisme, le bouddhisme et l'islam (1,5 %).

Pratiques de la momification

Malgré des traits communs dans la pratique de la momification en Océanie[15], chaque peuple d’Océanie a mis en place ses propres rites funéraires. Il faut donc prendre en compte cette pratique à l'intérieur du long et complexe processus funéraire. La place du deuil et de la mort doit également être prise en considération. Il ne faut pas généraliser la pratique de la momification à toute l’Océanie car il existe presque autant de rituels funéraires différents que de peuples. Les rites funéraires, dont en fait partie la momification, sont à mettre en corrélation avec tout un ensemble de facteurs sociologiques, culturels, ou encore spirituels.

La momification était courante jusqu’à l’arrivée des missionnaires chrétiens et des prédicateurs musulmans en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui ont encouragé les membres de tribus à enterrer les corps[16]. La momification, bien que réprimée par l'Église et les prédicateurs musulmans, a continué à être pratiquée en Papouasie Nouvelle Guinée, comme nous pouvons le voir à travers l’exemple de la tribu des Dani. Dans cette tribu, la pratique du culte des ancêtres est encore d’actualité. L’acte de momification était réservé aux personnages importants du village, comme les aînés et les héros du village. Eli Mabel, le chef de la tribu, ressort tous les ans son ancêtre, Agat Mamete Mabel chef du villagevil y a 250 ans, qui a été embaumé et conservé avec de la fumée et de l'huile animale[16]. Il veut ainsi protéger les traditions papoues, afin que ces dernières ne disparaissent pas pour les générations futures[16]. Le culte des ancêtres implique la vénération des ancêtres à travers leur version momifiée. Les dépouilles reposent dans une hutte appelée honai. C’est une grande hutte au toit de chaume qui est gardée toute l’année par les habitants du village qui s’y relaient pour entretenir le foyer et vérifier la bonne conservation de la momie.

Sport

Les sports les plus pratiqués en Océanie sont le rugby, le cricket, le soccer (association football) et le football australien (australian rules football).

Plus grandes agglomérations

Les plus grandes agglomérations d'Océanie se trouvent principalement en Australie, le pays le plus peuplé du continent. Voici le classement :

  1. Sydney avec 4,6 millions d'habitants (Australie, 2011)
  2. Melbourne avec 4,2 millions d'habitants (Australie, 2011)
  3. Brisbane avec 2,1 million d'habitants (Australie, 2011)
  4. Perth avec 1,8 million d'habitants (Australie, 2011)
  5. Auckland avec 1,3 million d'habitants (Nouvelle-Zélande, 2012)
  6. Adélaïde avec 1,3 million d'habitants (Australie, 2011)
  7. Honolulu avec 976 372 habitants (Hawaï, États-Unis, 2012)
  8. Gold Coast-Tweed Heads avec 576 747 habitants (Australie, 2011)
  9. Newcastle avec 540 002 habitants (Australie, 2011)
  10. Canberra-Queanbeyan avec 418 292 habitants (Australie, 2011)
  11. Christchurch avec 382 200 habitants (Nouvelle-Zélande, 2012)
  12. Wellington avec 381 900 habitants (Nouvelle-Zélande, 2012)
  13. Suva-Nausori avec 330 000 habitants (Fidji, 2007)
  14. Port-Moresby avec 307 643 habitants (Papouasie-Nouvelle-Guinée, 2009)
  15. Wollongong avec 288 101 habitants (Australie, 2011)
  16. Manokwari avec 286 079 habitants (Papouasie occidentale, Indonésie, 2010)
  17. Sunshine Coast avec 241 643 habitants (Australie, 2011)
  18. Dili avec 234 331 habitants (Timor oriental, 2010)
  19. Jayapura avec 233 859 habitants (Papouasie, Indonésie, 2010)
  20. Hobart avec 216 276 habitants (Australie, 2011)
  21. Hamilton avec 209 300 habitants (Nouvelle-Zélande, 2012)
  22. Hilo avec 189 191 habitants (Hawaï, États-Unis, 2012)
  23. Kota Sorong avec 184 239 habitants (Papouasie occidentale, Indonésie, 2005)
  24. Geelong avec 187 417 habitants (Australie, 2011)
  25. Townsville avec 180 333 habitants (Australie, 2015)
  26. Nouméa avec 179 509 habitants (Nouvelle-Calédonie, France, 2014)
  27. Kahului avec 164 637 habitants (Hawaï, États-Unis, 2015)
  28. Cairns avec 147 993 habitants (Australie, 2015)
  29. Papeete avec 131 715 habitants (Polynésie française, France, 2014)

Bibliographie

Notes et références

Notes

  1. Voir par exemple la Société des océanistes.

Références

  1. (en) « Oceania. The Columbia Encyclopedia, Sixth Edition. 2001-07 » (version du 10 février 2009 sur l'Internet Archive),
  2. (en) « Oceania, n. », sur Oxford English Dictionary (consulté le )
  3. Edme Mentelle, Conrad Malte-Brun, Géographie mathématique, physique et politique des toutes les parties du monde, H. Tardieu-Laporte, vol. 12, 1804, p. 362
  4. Conrad Malte-Brun, Précis de la géographie universelle, t. II, 1810, p. 163
  5. Conrad Malte-Brun, Précis de la géographie universelle, 2e édit, Buisson, 1812
  6. Christian Grataloup, « Continents et océans : le pavage européen du globe », Monde(s), no 3, , p. 240.
  7. Christian Grataloup, L'invention des continents : comment l'Europe a découpé le monde, Larousse, , p. 157.
  8. Christian Grataloup, L'Invention des continents, Larousse, 2009, p. 121
  9. Antheaume B., Bonnemaison J., 1988, Atlas des îles et État du Pacifique Sud, GIP RECLUS/PUBLISUD, Montpellier
  10. (en) Frederica M. Bunge et Melinda W. Cooke, Oceania, a Regional Study, U.S. Government Printing Office, , p. 3.
  11. Serge Tcherkézoff, Polynésie-Mélanésie : l'invention française des races et des régions de l'Océanie, XVIe-XXe siècles, Pirae (Polynésie française), Au vent des îles, , 376 p. (ISBN 978-2-915654-52-3 et 2-915654-52-2).
  12. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/19/Continents_vide_couleurs.png
  13. (en) Andrew Pawley et Roger Green, « Dating the Dispersal of the Oceanic Languages », Oceanic Linguistics, vol. 12 « Papers of the First International Conference on Comparative Austronesian Linguistics, 1974 », nos 1/2, , p. 1-67 (lire en ligne)
  14. En Australie, une saison en enfer, Maxime Lancien, Monde diplomatique, janvier 2020
  15. Utpala Rousselot, Salomé Tudoce, « Momification en Océanie, Projet de fin de semestre », sur wixsite.com, (consulté le )
  16. Indonésie: des tribus papoues préservent le rite de la momification Portail des Outre-mer La 1ère

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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