Observatoire de la Côte d'Azur

L’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA) est un Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) et un établissement public à caractère administratif (EPA). Doté d’une autonomie administrative et financière, l’OCA regroupe et pilote les activités de recherches en sciences de la Terre et de l’Univers de la région azuréenne effectuées au sein de trois unités de recherche multitutelle (UNS, CNRS, IRD, OCA) : Artémis, Géoazur et Lagrange. L’Observatoire de la Côte d’Azur est installé sur quatre sites : le plateau de Calern, le mont Gros où se trouve le siège (site historique de l’Observatoire de la Côte d’Azur), le campus de Valrose à Nice et le site de Géoazur dans la technopole de Sophia Antipolis. L’observatoire est actuellement dirigé par Thierry Lanz.

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Observatoire de la Côte d’Azur sur le plateau de Calern

Histoire

L'Observatoire de Nice est créé en 1881 par Raphael Bischoffsheim. C'est le début de l’histoire azuréenne du développement des moyens alloués à l’étude des phénomènes cosmiques et astrophysiques ainsi qu’à celle de notre environnement proche.

Fin des années 1960, est créé le Laboratoire Universitaire d'Astrophysique de Nice qui travaille notamment sur l'optique atmosphérique.

Au début des années 1970, l'Observatoire de Paris construit non loin de Nice une station d'observation sur le plateau de Calern.

En 1988, le Centre d’Études et de Recherches en Géodynamique et en Astrométrie (CERGA), structure inter-universitaire hébergée sur le plateau de Calern et à Grasse, fusionne avec l’Observatoire de Nice pour former l’Observatoire de la Côte d’Azur (décret no 86-200 du ). S'y succèdent plusieurs laboratoires voués à l'astrophysique en fonction des évolutions des thématiques de recherche traitées (Gemini, Cassiopée, etc.)

En 2008, les activités de recherche en sciences de la Terre menées au sein du laboratoire Géoazur rejoignent l’OCA. En 2010, toutes les activités de recherche en astrophysique fusionnent dans une unique UMR Lagrange.

Depuis le début de l'année 2015, l'OCA est membre de la COMUE Université Côte d’Azur qui fédère les établissements d'enseignement et de recherche de la région niçoise.

Activités scientifiques

Les activités scientifiques de l'observatoire sont réparties dans trois unités de recherche :

L'OCA participe au développement de nombreux instruments pour l'astrophysique au sol comme dans l'Espace :

Instrumentation sol

NomMise en serviceDomaineLieu
I2T1974Premier interféromètre à deux télescopesCERGA
GI2T1986Grand interféromètreCERGA
SOIRDETE[1]1990?Interféromètre à deux télescopes hétérodyne (aujourd'hui « C2PU »)CERGA
Laser Lune / MEO1981Mesure de distance Terre-LuneCERGA
VIRGO2003Détection d'ondes gravitationnellesPise
AMBER2004InterférométrieMont Paranal au Chili
VEGA sur CHARA2007InterférométrieMont Wilson aux États-Unis
SPHERE2013Spectro-imageur infrarouge avec optique adaptativeVLT - Chili
« MATISSE »2015InterférométrieMont Paranal au Chili

Instrumentation Espace

NomAnnée de mise en serviceDomaineLieu
COROT2006Astérosismologie / TransitsOrbite circulaire inertielle polaire
PICARD2010Mesure du diamètre du SoleilOrbite héliosynchrone
EUCLID2020grand survey de galaxiesPoint de Lagrange L2
GAIA2013AstrométriePoint de Lagrange L2

Observatorium

Articulé autour du patrimoine et de l’activité de l’Observatoire de la Côte d’Azur, Observatorium consiste, sur le mont Gros et le plateau de Calern, à doter le Pays niçois d’un équipement structurant en matière de diffusion de la culture scientifique et de tourisme culturel. Le projet a déjà reçu le soutien de l’État, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Conseil général des Alpes-Maritimes et de la ville de Nice.

Il poursuit trois objectifs : la conservation, la mise en valeur et l’enrichissement de ce patrimoine dont l’OCA reste propriétaire, seront les premières missions de l’Observatorium. Le cœur du projet repose sur la volonté de la communauté scientifique de jeter un pont entre le monde de la recherche et la cité. En ce sens, l’exploitation muséographique des collections patrimoniales sera un support à la présentation des problématiques contemporaines de l’astronomie et de l’astrophysique. Toujours dans cet esprit, l’ouverture permanente au public d’un site de recherche est une première. L’établissement fonctionnera enfin comme un centre d’apprentissage et de formation pour les guides animateurs scientifiques et comme un centre de ressources pédagogiques et didactiques pour les enseignants, les étudiants et les chercheurs.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie - Filmographie

Articles connexes

Lien externe

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