Nurit Peled-Elhanan

Nurit Peled-Elhanan (née en 1949 à Jérusalem), est une philologue et traductrice, professeur de littérature comparée à l'université hébraïque de Jérusalem, connue comme militante pacifiste en Israël. Née en 1949, c'est la fille de Matti Peled, un général de l'armée israélienne qui, après la guerre des Six Jours, s'est élevé contre la politique de colonisation.

Nurit Peled-Elhanan
Nurit Peled-Elhanan au Parlement européen de Strasbourg le 20 novembre 2013 à l’occasion du 25me anniversaire du Prix Sakharov.
Naissance
Jérusalem
Nationalité Israélienne
Pays de résidence Israël
Profession
Philologue, Universitaire
Activité principale
Professeur de littérature comparée
Autres activités
Activiste politique
Distinctions
Prix Sakharov en 2001

Après avoir perdu sa fille de 14 ans dans un attentat kamikaze palestinien (et interdit aux officiels israéliens dont Benjamin Netanyahou de venir à ses obsèques), elle déclare « ne pas avoir cédé au désespoir mais prononcé un discours avec pour thème la responsabilité d'une politique myope qui refuse de reconnaître les droits de l'autre et fomente la haine et les conflits ». Elle est cofondatrice de l'association israélienne et palestinienne des Familles endeuillées pour la paix.

Elle reçoit le prix Sakharov en 2001 en tant que représentante de « tous les Israéliens qui prônent une solution négociée du conflit et revendiquent clairement le droit à l'existence des deux peuples et des deux États avec des droits égaux ». Izzat Ghazzawi, un professeur de littérature palestinien militant également pour la paix malgré la perte d'un fils dans le conflit le reçoit en même temps.

Elle est l'une des trois promoteurs du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Positions et critiques

Nurit Peled-Elhanan en 2001

Nurit Peled-Elhanan décrit la représentation des Arabes dans les manuels scolaires israéliens comme « raciste ». Elle affirme que leur seule représentation les montre comme des « réfugiés, des agriculteurs et des terroristes », soutenant que « dans des centaines et des centaines de livres » pas une photographie ne représente un Arabe comme une « personne normale »[1].

L'ONG Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education (en) a critiqué la publication de Peled-Elhanan à travers une étude académique présentée sous la forme d'un rapport : « "La présentation des Palestiniens dans les manuels scolaires israéliens d'histoire et de géographie 1998-2003", reposait sur uniquement sept manuels scolaires en plus d'être hautement sélectif dans son utilisation de matériel d'origine, en laissant de côté toutes les références qui contredisent sa thèse . »[2]

Le rapport conclut que la « thèse de Peled-Ehanan concernant ce point est évidemment erronée, de plus, cette approche fortement politisée et donc partiale déforme le matériau de la recherche pour produire une image à son goût. » Le rapport critique aussi la méthodologie de Peled-Elhanan qui étire la définition du racisme afin d'inclure les cas que les chercheurs classent comme de l'ethnocentrisme[2].

Sur George W. Bush et les Attentats du 11 septembre 2001, Peled-Elhanan a déclaré : « Ceux qui sont blessés ne sont jamais ceux qui le méritent. Est-ce que George Bush a été tué dans la catastrophe des tours jumelles ? Non, il aurait dû être tué. » [3]

Liens externes

Références

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