Nosferatu le vampire

Nosferatu le vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens en version originale) est un film muet allemand réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau sorti en 1922, adapté du roman Dracula, bien qu'il fût non autorisé par les ayants droit[1].

Pour les articles homonymes, voir Nosferatu.

Ne doit pas être confondu avec Nosferatu, fantôme de la nuit.

Nosferatu le vampire
Logo du film Nosferatu, le vampire.
Titre original Nosferatu, eine Symphonie des Grauens
Réalisation Friedrich Wilhelm Murnau
Scénario Henrik Galeen
d'après Bram Stoker
Acteurs principaux
Sociétés de production Prana Film Berlin GmbH
Pays d’origine Allemagne
Genre Épouvante
Durée 94 minutes
Sortie 1922


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

C'est pour cette raison que certains noms et détails ont été changés par rapport au roman. Le comte Dracula devient ainsi le comte Orlok. Le film fit l'objet d'un procès intenté par la veuve de l'écrivain, qui aboutit en 1925 à un jugement exigeant la destruction de toutes les copies illicites. Jugement qui ne fut pas appliqué ; plusieurs copies circulèrent dès les années 1930 aux États-Unis et en France[2].

Il ne s'agit pas de la première adaptation filmée du roman de Bram Stoker, une première adaptation du roman intitulée Drakula avait été réalisée auparavant par le cinéaste hongrois Károly Lajthay (le film est considéré comme perdu)[2],[3]. C'est un des premiers films d'horreur, genre dont Murnau est un des pionniers, et un des grands chefs-d’œuvre du cinéma expressionniste allemand.

Synopsis

À Wisborg[4] en 1838[5], Thomas Hutter, un jeune clerc de notaire ayant fait un heureux mariage avec Ellen, doit partir pour la Transylvanie afin de vendre une propriété au comte Orlok qui désire avoir une résidence dans la ville. Après un périple sur une terre d’ombres, le jeune homme est accueilli au sein d’un sinistre château par le comte. Durant la transaction, Orlok aperçoit une miniature d’Ellen qui le fascine et décide d’acquérir le bâtiment – proche de la maison du couple – qui lui est proposé. Hutter, hôte du comte, ne tardera pas à découvrir la véritable nature de celui-ci. Alors Nosferatu cheminera vers sa nouvelle propriété, répandant dans son sillage une épidémie de peste. Ellen, bientôt en proie aux mains griffues de Nosferatu qui la convoite, laissera le comte faire d’elle sa victime et sacrifie son sang au vampire pour sauver la ville frappée par la peste.

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

Production

Château d’Orava où a été tourné le film.

D'après Michel Bouvier et Jean-Louis Leutrat[11], Albin Grau est à l'origine de l'idée de réaliser le film. Pendant la Première Guerre mondiale, un paysan serbe lui aurait confié une histoire de vampire. En 1921 il fonde, avec Enrico Dieckmann, la maison de production Prana Film Berlin GmbH. Les coproducteurs sont tous les deux férus d'occultisme. Ils souhaitent spécialiser leurs productions sur des thèmes liés au fantastique. Nosferatu sera le premier film produit. Mais réaliser un film en s'inspirant du Dracula de Bram Stoker se heurte aux faibles moyens de Prana Film qui ne s'acquitte pas des droits d'auteur (ce qui conduira Prana Film à la faillite). Albin Grau demande à Henrik Galeen, scénariste du Golem (1920) de rédiger le scénario en modifiant les noms et l'histoire[12]. Albin Grau est aussi graphiste, c'est en réalisant l'affiche de La Marche dans la nuit qu'Albin Grau rencontre Friedrich Wilhelm Murnau et lui propose la réalisation du film.

Scénario

Le scénario de Henrik Galeen, adapté du Dracula de Bram Stoker paru en 1897, prend plusieurs libertés par rapport à cette œuvre. Tout d’abord, il y a un changement de lieu puisque l'action se passe dans la ville imaginaire de Wisborg au lieu de Londres. La ville fictive de Wisborg est largement inspirée des villes de Wismar et de Lübeck où les scènes ont été tournées. Les noms des personnages ont été aussi modifiés par rapport au roman : Jonathan Harker devient Thomas Hutter, Mina Murray devient Ellen, Dracula devient le comte Orlok, Renfield devient Knock[13]. Ces modifications ont été motivées par le faible budget dont disposait le film et qui lui interdisaient le versement des droits d’auteur. Ensuite, Nosferatu se présente à Hutter sous forme d’un loup-garou (ici représenté sous la forme d’une hyène brune), s’inspirant ainsi de L’Invité de Dracula, premier chapitre retiré du roman original et publié sous forme d’une nouvelle quelques années plus tard. Enfin, la lumière du jour peut tuer le vampire (alors que dans le roman, Dracula se promène à Londres, en pleine journée). Néanmoins, la trame narrative est respectée.

Décors et costumes

Le coproducteur Albin Grau à l'origine du projet de film est aussi décorateur, en réalisant les costumes, les décors, les dessins et le matériel promotionnel, il apporte beaucoup à l'aspect et à l'esprit du film[14]. Pour l'allure du personnage Nosferatu, il s'inspire des tableaux de Hugo Steiner-Prag illustrateur du roman de Gustav Meyrink Le Golem[12].

Passionné d'occultisme il imprégna le film de références mystiques et hermétiques. Le souci du détail et de la véracité, allié à ses connaissances occultes le conduit à soigner la lettre de Nosferatu que l'on voit en gros plan seulement quelques secondes[15].

Tournage

La maison de Hutter à Lübeck en 1909.

Le tournage a débuté en et la plupart des scènes se déroulant dans la ville de Wisborg (nom porté par la ville de Wismar à l'époque suédoise de 1648 à 1803) ont été tournées dans les villes de Wismar et de Lübeck. On peut y voir notamment la place du marché de Wismar avec la Wasserkunst et des monuments comme l'église Heiligen-Geist-Kirche ainsi que la Wassertor. C'est au grenier à sel de Lübeck (Salzspeicher), abandonné à l'époque, que furent tournées les scènes où l'on voit la maison achetée par le comte Orlok à Wisborg. D'autres scènes ont été tournées à Lauenburg, Rostock et Sylt.

L'équipe de tournage se déplacera ensuite en Slovaquie, dans les Carpates pour filmer les scènes censées se dérouler en Transylvanie. Le château d'Orava va servir de décor pour le château du comte Orlok. Des lieux situés à proximité du château serviront pour le tournage comme la ville de Dolný Kubín où Hutter fait une halte lors de son voyage, la rivière Váh, où a été tourné le voyage en radeau avec les cercueils. Les Hautes Tatras serviront aussi de décor représentant la Transylvanie[16]. Les images du film restent un témoignage de l'architecture et du patrimoine de Wismar et Lübeck car ces villes furent rasées à plus de 85 % lors de bombardements entre 1943 et 1945, pendant la Seconde Guerre mondiale.

Technique

Murnau a recouru à des effets spéciaux, tels le stop-motion (comme lorsque Nosferatu sort du bateau) ou l’utilisation de l’image en négatif (lors du trajet de la calèche, quand Hutter se rend en Transylvanie). Le film est également originellement teinté. Le jaune est employé pour signifier le jour et la lumière artificielle ; le vert/bleu, la nuit ; et le rose pour le lever ou le coucher du soleil[17]. Le film ayant été entièrement tourné de jour, ces couleurs donnent un repère visuel qui complète les indices contextuels (présence de bougies ou de lampes allumées ; indications dans les intertitres).

Musique

La partition de Hans Erdmann étant réputée perdue dans son état d'origine, elle est reconstituée par le musicologue berlinois Berndt Heller et interprétée par un orchestre de chambre pour la première fois le au festival de Berlin à l'occasion de la présentation de la copie restaurée sous la supervision de Enno Patalas (de). La version originale pour orchestre symphonique a, quant à elle, été jouée en au Gasteig de Munich par l'Orchestre symphonique de Munich sous la direction de Heller, en accompagnement d'une nouvelle version teintée[18].

C'est cette partition, complétée des dernières découvertes de la musicologue Gillian B. Anderson à la bibliothèque du Congrès en 1994[19] et interprétée par l'Orchestre symphonique de la radio de Sarrebruck toujours sous la direction de Berndt Heller, qui accompagne la version restaurée de 2005.

En dehors de la partition de Hans Erdmann, d'autres compositeurs ont proposé leurs musique originale au film de Murnau :

  • Peter Schirrmann (de) pour la diffusion de 1969 sur l'ARD[20];
  • Hans Posegga pour la diffusion de 1988 sur la ZDF[21] ;
  • Art Zoyd (Thierry Zaboitzeff et Gérard Hourbette) en 1989 ;
  • Galeshka Moravioff en 1994[22] ;
  • Hans Peter Müller-Kieling en 1995[23] ;
  • James Bernard en 1996 pour la diffusion de 1997 sur Channel 4[24]
  • Baudime Jam en 2002 pour le Quatuor Prima Vista ;
  • Alexis Savelief en 2006 ; initialement conçue pour octuor de violoncelles, trois synthétiseurs et deux percussionnistes[25] et créée par l'Octuor de violoncelles de Beauvais et l'ensemble 2e2m dirigés par Pierre Roullier, une seconde version voit le jour l'année suivante, pour huit cordes, trois synthétiseurs et deux percussionnistes, créée sous la direction de Jean-Louis Forestier.
  • Christophe Patrix en 2016, dans le cadre du festival Adaptations organisé par le Cinemovida de Cholet (France), pour le quintette Nominoé qui jouera la partition en direct pendant la diffusion du film de Murnau, en public. Une interview est visible sur la chaine Youtube "Cardavebor TV" → cliquer sur le cadenas pour voir la vidéo avec court extrait de la musique.

Accueil

En 1929, à l’occasion d’une ressortie parisienne du film, invisible depuis 1922, les surréalistes s’y rendent en « grande cérémonie ». Georges Sadoul déclara : « Pendant quelques semaines, nous nous sommes répété, comme une expression pure de la beauté convulsive, ce sous-titre français : Passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre.[26] ». Cette courte phrase est due au traducteur inconnu de la version française, le carton original allemand signifiant moins poétiquement : « Dès qu'Hutter eut franchi le pont, ses craintes, qu'il m'avait confiées, ne tardèrent pas à se matérialiser[27]. ». Ce carton, « le plus célèbre du cinéma mondial[28] », a inspiré de nombreux commentaires[29], notamment sur sa portée prophétique et comme parabole sur le cinéma.

Nosferatu est, selon Jacques Lourcelles, « l’un des cinq ou six films essentiels de l’histoire du cinéma, et sans doute le film muet capital […] Film aux multiples aspects, Nosferatu est avant tout un poème métaphysique dans lequel les forces de la mort ont vocation – une vocation inexorable – d’attirer à elles, d’aspirer, d’absorber les forces de vie »[30].

Procès pour plagiat

Directement adapté du Dracula de Bram Stoker[31], les libertés apportées au scénario ne parvinrent cependant pas à empêcher le procès intenté par Florence Stoker, la veuve de l'auteur, contre Prana Film (entre 1922 et 1925). En , les copies et les négatifs sont détruits. En , alors que la British Film Society demande à Florence Stoker de patronner un festival de cinéma à Londres, celle-ci apprend avec stupeur que Nosferatu fait partie des films programmés. Elle engage par conséquent un nouveau procès destiné à défendre ses droits sur l’œuvre de son défunt mari. En 1928, Universal Pictures acquiert les droits du roman Dracula et les adaptations cinématographiques. Sur demande de Florence Stoker, la copie est expédiée aux États-Unis par la British Film Society pour y être détruite (1929)[32]. En 1937, après la mort de Florence Stoker, apparaissent des copies cachées (Allemagne, États-Unis, Angleterre). On assiste en 1960 puis en 1972 à une diffusion en salles de ces copies cachées. En 1984, l’œuvre intégrale est restaurée[33],[34].

Restauration

La version originale teintée de 1 967 m a subi de nombreuses coupes et dégradations dès les années qui ont suivi sa sortie, en raison notamment de la substitution par chaque distributeur des intertitres allemands par des cartons dans la langue de leur pays. Le film a ainsi été principalement exploité dans une version noir et blanc d'environ 1 562 m[35].

Une première restauration a été entreprise en 1981 à l'initiative du Filmmuseum München sous la supervision d'Enno Patalas, à partir de copies partielles noir et blanc, notamment la seconde version française (sortie à Paris le ) détenue par la Cinémathèque suisse et une version sonore non autorisée par Murnau, agrémentée de scènes supplémentaires par le producteur Waldemar Roger (de) et sortie le à Vienne sous le titre de Die Zwölfte Stunde La Douzième Heure »), conservée par la Cinémathèque française[35]. Les intertitres ont été reconstitués d'après une copie de la Staatliches Filmarchiv (de) de RDA. Cette version de 1 733 m (env. 80 min) a été présentée le à la Cinémathèque française[36].

Une copie teintée à l'aide de filtres, dans l'esprit de la version originale, est projetée pour la première fois au festival de Berlin le , accompagnée par la musique d'Erdmann[36],[18].

En 1985, le spécialiste de Murnau Luciano Berriatúa, de la Filmoteca Española, découvre une copie teintée de la première version française dans les archives de la Cinémathèque française. Dégradée et lacunaire, elle sert néanmoins de modèle à une nouvelle copie teintée conforme aux souhaits de Murnau[35]. Cette version de 1 910 m (env. 92 min) est projetée pour la première fois du 1er au à la salle Carl-Orff du Gasteig de Munich, toujours accompagnée par la musique d'Erdmann[36]. Elle est diffusée pour la première fois à la télévision le sur la ZDF à l'occasion du centenaire de la naissance de Friedrich Wilhelm Murnau mais avec une nouvelle partition de Hans Posegga[18].

En 1994, dans le cadre du « projet Lumière » soutenu par la Communauté européenne, la Cineteca de Bologne entreprend un nouveau travail de restauration sous la supervision de Luciano Berriatúa, à partir d'un négatif de la première version teintée de la Cinémathèque française, complété par deux copies nitrates de première génération, d'un négatif de la seconde version et d'un positif de la version de 1930, une copie positive teinté étant finalement tirée selon le procédé mis au point par Noël Desmet de la Cinémathèque royale de Belgique[35]. Cette version, enrichie d'une trentaine de plans sur les 522 (soit plus de 400 m de pellicule)[35], est présentée en 1995 au festival de Cannes, au festival Il Cinema ritrovato de Bologne et au London Film Festival[18],[35].

En 2005, Transit Film, la Fondation Friedrich Wilhelm Murnau et le Bundesarchiv-Filmarchiv financent la numérisation complète du film confiée au laboratoire L'immagine ritrovata de Bologne toujours sous la supervision de Luciano Berriatúa. La base principale de cette ultime restauration est la copie nitrate avec intertitres français de 1922 conservée par la Cinémathèque française, complétée par un contretype de 1939 d'une copie tchèque des années 1920 et de la version de 1930 de la Cinémathèque française. La plupart des intertitres et inserts allemands sont issus d'un contretype de 1962 détenu par le Bundesarchiv/Filmarchiv, les manquants ayant été reconstitués par la société berlinoise Trickwilk dans le respect de la typographie originale[18],[37].

Sorties vidéo

  •  : Image Entertainment (États-Unis), 80 min (18 i/s), musique de Timothy Howard (orgue), intertitres anglais, copie teintée non originale (transfert du laserdic de 1991)
  •  : Elite Entertainment (États-Unis), 64 min (24 i/s), musique de Peter Schirmann, intertitres anglais, copie noir et blanc
  •  : Image Entertainment (États-Unis), 80 min (18 i/s), musiques de Timothy Howard (orgue)/The Silent Orchestra, intertitres anglais, copie teintée non originale (remasterisation du DVD de 1998)
  •  : Eureka Video (Royaume-Uni), 92 min (18 i/s), musique d'Art Zoyd, intertitres anglais, copies sépia + noir et blanc (restauration de 1981)
Restauration de 1995
  •  : Film sans frontières (France), 92 min (18 i/s), musique de Galeshka Moravioff, intertitres allemands, copie teintée (restauration de 1995) + 60 min (24 i/s), musique de Galeshka Moravioff, intertitres français, copie noir et blanc (version Atlas années 1950)
  •  : British Film Institute (Royaume-Uni), 92 min (18 i/s), musique de James Bernard, intertitres allemands, copie teintée
  •  : Kino Video (États-Unis), 93 min (18 i/s), musiques d'Art Zoyd/Donald Sosin, intertitres anglais, copie teintée
Restauration de 2005
  •  : MK2 (France), 94 min (18 i/s), musique d'Hans Erdmann, intertitres allemands, copie teintée
  •  : Eureka Entertainment (Royaume-Uni), 93 min (18 i/s), musique d'Hans Erdmann, intertitres allemands, copie teintée
  •  : Kino Video (États-Unis), 93 min (18 i/s), musique d'Hans Erdmann, intertitres allemands/anglais, copie teintée

Sources[38],[36],[39]

Le personnage dans Nosferatu

Bien qu'inspiré d'un autre personnage, en l'occurrence le comte Dracula du roman Dracula de Bram Stoker, le comte Orlock a marqué les mémoires au point de devenir lui-même une icône du cinéma. C'est ainsi que de nombreux hommages lui ont été rendus, à commencer par le film Nosferatu, fantôme de la nuit de Werner Herzog.

Remake et influences

Notes et références

  1. (en)« Nosferatu le vampire », sur IMDb
  2. Jean Pierre Piton, « L'éternel retour de Dracula », L'Écran Fantastique no 130 janvier 1993 p. 21
  3. cependant, les auteurs Alain Pozzuoli (1997) dans Dracula (1897-1997) : guide du centenaire et James Craig Holte (1997) dans Dracula in the Dark: The Dracula Film Adaptations ne savent pas s'il s'agit d'une adaptation du roman de Stoker ou bien d'une biographie filmée de la vie de Vlad Tepes
  4. Wisborg est une ville fictive qui n'a rien à voir avec la ville allemande de Wismar dont l'ancien nom suédois est Wisborg[réf. nécessaire]
  5. Et non à Brême comme le laisse entendre la version française[réf. nécessaire].
  6. (en)« Company Credits », sur IMDb
  7. À la vitesse originale de 18-20 images par seconde. Certaines versions en 24 i/s, comme la copie française noir et blanc des années 1950 éditée par Films sans frontières en 1999, n'excèdent pas les 60 min
  8. (en)« Release dates », sur IMDb
  9. Le Matin, 27 octobre 1922, p. 4, col. 3, sur Gallica
  10. « En voulez-vous de l'épouvante ? » La Presse, 29 octobre 1922, p. 1, sur Gallica
  11. Michel Bouvier et Jean-Louis Leutrat, Nosferatu, Paris, Les Cahiers du cinéma, Gallimard,
  12. « Fiche du ciné club de Caen sur le film », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le )
  13. La version française reprend la plupart des noms du roman de Stoker, Orlok redevient Dracula... Mais Wisborg devient Brème et non Londres.« Fiche de la Cinémathèque de Caen »
  14. « Biographie de la Cinémathèque française »
  15. Sylvain Exertier, « La lettre oubliée de Nosferatu. », Positif, no 228, , p. 47 à 51
  16. (en) Martin Votruba, « Nosferatu (1922), Slovak Locations. » Slovak Studies Program, University of Pittsburgh.
  17. Le cycle des couleurs dans Nosferatu
  18. (de) Jens Geutebrück, Grabstein für Max Schreck : Nosferatu
  19. Nosferatu, eine Symphonie des Grauens sur cinemusic.de
  20. (de) Clemens Ruthner, « Vampirische Schattenspiele: F.W. Murnaus Nosferatu » in Stefan Keppler et Michael Will, Der Vampirfilm: Klassiker des Genres in Einzelinterpretationen, Könighausen & Neumann, Würzburg, 2006, p. 29-54
  21. Nosferatu, eine Symphonie des Grauens (BO) sur le site du label discographique Hi-Hat Records
  22. Utilisée pour l'édition DVD Films sans frontières sortie en 1999. Cf. Site officiel de Galeshka Moraviof
  23. « Nosferatu en création française » sur classiquenews.com, 3 février 2008.
  24. Entretien avec James Bernard, Soundtrack Magazine no 58, 1996
  25. Site officiel
  26. Agnès Angliviel de la Beaumelle, Yves Tanguy, catalogue de l'exposition du Musée national d'art moderne au Centre Georges Pompidou, du 17 juin au 27 septembre 1982, éd. du C. G. P., Paris, 1982, p. 196
  27. « Photogrammes Français-allemands, site de la cinémathèque de Caen »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le )
  28. « Commentaires de Jean-Max Méjean sur l'exposition Le Cinéma expressionniste allemand, Splendeurs d'une collection, Cinémathèque française, 2006-2007 » (consulté le )
  29. Manon Montier, « L'ange du bizarre au Musée d'Orsay », sur Theoria, (consulté le )
  30. Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma, Editions Robert Laffont, , ?
  31. Google livre "ACTION ! Anthologie du Cinéma: Tome I - Des Origines à 1929" de Matthieu Blomme, éditions Librinova 2019.
  32. Google livre, Vampires ! d'Élisabeth Campos, Richard D. Nolane, éd. les moutons électrique 2016.
  33. Site ombreflets.com, page "Nosferatu (Eine Symphonie des Grauens) - Friedrich Wilhelm Murnau (1922)", consulté le 3 juin 2021
  34. Site monfilmculte.com, page "Les copies et les négatifs de Nosferatu détruits, le film aurait pu disparaitre", consulté le 3 juin 2021.
  35. Enno Patalas, « Unterwegs zu Nosferatu. Vorstellung einer Rekonstruktion » in Filmblatt no 18, juillet 2002
  36. Nosferatu, eine Symphonie des Grauens sur celtoslavica.de
  37. Nosferatu, eine Symphonie des Grauens sur filmhistoriker.de
  38. Home Video : Nosferatu sur Silent Era
  39. Comparaisons des éditions Image (2001)/Kino Video (2002) et Euréka/Kino Video (2007)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Nosferatu, Paris, L'Avant scène, coll. « L'Avant-scène cinéma » (no 228), , 65 p.
    Scénario et dialogues in extenso.
  • Barthélemy Amengual, « De quelques hypothèses sur Nosferatu et les siens », Cahiers de la Cinémathèque « Retour aux années 20 », no 49, , p. 21-25.
  • Vincent Amiel, « Un cliché et sa destruction : le Nosferatu de Murnau », Positif, no 457, .
  • (de) Loy Arnold, Michael Farin et Hans Schmid, Nosferatu : eine Symphonie des Grauens, Munich, Belleville, , 184 p. (ISBN 3-933510-42-2).
  • Louis Audibert, « Dossier. Le pont traversé », Cinématographe, no 23, .
  • Luciano Berriatua et Miguel Ange Perez Campos, « Études pour une reconstitution de Nosferatu de F.W. Murnau », Cahiers de la Cinémathèque « Trois moments du cinéma allemand », no 32, , p. 60-74.
  • Michel Bouvier et Jean-Louis Leutrat (préf. Julien Gracq), Nosferatu, Paris, Gallimard, coll. « Cahiers du cinéma Gallimard », , 447 p. (présentation en ligne).
  • André Combes, « Un cliché et sa destruction : le Nosferatu de Murnau », Germanica « Marges du fantastique », no 3, , p. 9-29 (lire en ligne).
  • Lotte H. Eisner, « L'énigme des deux Nosferatu », Cahiers du Cinéma, no 79, , p. 22-24.
  • Lotte H. Eisner, F. W. Murnau, le Terrain vague, 1964. Réédition : Ramsay, 1987.
  • (en) Cristina Massaccesi, Nosferatu : A Symphony of Horror, Auteur Publishing, coll. « Devil's Advocates », , 120 p. (ISBN 978-0-9932384-5-1, présentation en ligne).
  • Paola Palma et Dimitri Vezyroglou, Nosferatu le vampire, Neuilly-sur-Seine, Atlande, coll. « Clefs concours, Cinéma », , 200 p. (ISBN 978-2-35030-689-6)
  • (de) Enno Patalas, « Unterwegs zu Nosferatu, Brief an Lotte H. Eisner », Film-Korrespondenz nos 5-6, , p. 20-24.
  • (en) Enno Patalas, « On the Way to Nosferatu », Film History, vol. 14, no 1, , p. 25-31 (lire en ligne).
  • (en) David Skal, Hollywood Gothic : The Tangled Web of Dracula from Novel to Stage to Screen, New York, Faber & Faber, , 2e éd. (1re éd. 1990, W. W. Norton), 370 p. (ISBN 0-571-21158-5).

Liens externes

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