Norte de Santander

Norte de Santander est un des 32 départements de la Colombie, situé dans le nord-est du pays dans la région andine. Sa capitale est Cúcuta. Une autre ville importante est Pamplona.

Norte de Santander

Blason

Drapeau
Administration
Pays Colombie
Capitale Cúcuta
Gouverneur Luis Miguel Morelli Navia
Démographie
Population 1 208 336 hab.[1] (2005)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Superficie 2 164 800 ha = 21 648 km2
Localisation
Liens
Site web www.nortedesantander.gov.co

    Toponymie

    Le département doit son nom au général Francisco de Paula Santander, héros de l'indépendance colombienne. Le département faisait partie jusqu'en 1886 de l'État souverain de Santander, qui fut divisé en deux. La partie la plus septentrionale a alors reçu son nom définitif de Norte de Santander tandis que le reste s'est simplement appelée Santander.

    Histoire

    XIXe et XXe siècles

    Histoire récente

    À la fin des années 1990, des groupes paramilitaires interviennent violemment dans le département. Massacres aveugles, déplacements forcés, notamment afin de faciliter l’accaparement de milliers d’hectares par les grandes familles de propriétaires terriens[2].

    Géographie

    Géographie physique

    Carte topographique du Norte de Santander.

    Le département de Norte de Santander est bordé par le Venezuela à l’est et au nord, ainsi que par le département de Santander et le département de Boyacá au sud, le département de Santander et le département de Cesar à l’est.

    Le relief est marqué par la serranía de Los Motilones, une branche septentrionale de la cordillère Orientale. La plus grande partie du département se trouve sur le versant est de cette chaîne montagneuse. Les communications sont donc plus aisées avec le Venezuela qu'avec le reste de la Colombie.

    Les fleuves les plus importants sont les ríos Zulia et Catatumbo, qui se jette dans le lac Maracaibo, au Venezuela.

    Découpage administratif

    Municipalités de Norte de Santander.

    Le département est formé par 40 municipalités regroupées en six provinces. Sa capitale est Cúcuta.

    MunicipalitéSuperficie (km2)Population (2005)Densité (hab./km2)
    Abrego 1 582 32 142 20,32
    Arboledas 449 8 589 19,13
    Bochalema 342 6 558 19,18
    Bucarasica 263 4 507 17,14
    Cáchira 605,94 10 557 17,42
    Cácota 139,84 2 513 17,97
    Chinácota 187 14 736 78,8
    Chitagá 1 172 9 615 8,2
    Convención 907 14 018 15,46
    Cúcuta 1 176 585 543 497,91
    Cucutilla 372 8 318 22,36
    Duranía 177,4 4 181 23,57
    El Carmen 1 687 11 750 6,97
    El Tarra 687 9 925 14,45
    El Zulia 537 20 247 37,7
    Gramalote 147 6 233 42,4
    Hacarí 597 8 116 13,59
    Herrán 112 4 446 39,7
    La Esperanza 665 10 889 16,37
    La Playa de Belén 241,25 5 806 24,07
    Labateca 249 5 776 23,2
    Los Patios 133 67 441 507,08
    Lourdes 87 3 407 39,16
    Mutiscua 159 3 847 24,19
    Ocaña 460 90 037 195,73
    Pamplona 1 176 52 903 44,99
    Pamplonita 176 4 767 27,09
    Puerto Santander 40,6 8 112 199,8
    Ragonvalia 95,85 6 757 70,5
    Salazar de las Palmas 493,44 9 272 18,79
    San Calixto 387 9 837 25,42
    San Cayetano 168 4 491 26,73
    Santo Domingo de Silos 5 186
    Santiago 173 2 662 15,39
    Sardinata 1 431 19 425 13,57
    Teorama 852 15 292 17,95
    Tibú 2 696 30 059 11,15
    Toledo 1 578 15 378 9,75
    Villa Caro 402 5 007 12,46
    Villa del Rosario 228 69 991 306,98

    Démographie

    Population

    Évolution de la population du département de Norte de Santander
    (Source : DANE[3])
    1985 1990 1995 2000 2005 -
    953 9391 035 7821 128 4821 189 9921 243 975-

    Ethnographie

    Selon le recensement de 2005, 0,6 % de la population de Norte de Santander se reconnait comme étant "indigène", c'est-à-dire descendant d'ethnies amérindiennes et 1,8 % se définit comme afro-colombienne[4].

    Économie

    La région est riche en ressources naturelles mais pauvre en investissements économiques. Les infrastructures publiques y sont très peu présentes[2].

    Avec 28 260 hectares cultivés, le Catatumbo, dans le nord de la province, est devenu en 2017 la troisième zone de coca de Colombie. La coca est pour beaucoup de paysans la seule culture rentable[5].

    Le gouvernement lance en 2016 un programme de substitution volontaire des cultures illégales. Pourtant, les compensations financières promises n'ont jamais été versées, et les paysans qui ont accepté de suivre le programme se sont retrouvés appauvris et endettés[5].

    Références

    1. (es) Censo General 2005 — Norte de Santander [PDF], DANE.
    2. Loïc Ramirez, « « Ici, c’est la guérilla qui dirige » », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
    3. (es) Site du Département Administratif National de la Statistique (DANE).
    4. (es) Censo General 2005 — La visibilidad estadística de los grupos étnicos[PDF], p. 29-30 sur le site du DANE
    5. « En Colombie, des paysans ruinés entre désespoir et retour à la coca », sur LExpress.fr,

    Lien externe

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