Nivollet-Montgriffon

Nivollet-Montgriffon est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune fait partie de la région naturelle et historique du Bugey dans le massif du Jura.

Nivollet-Montgriffon

Le village de Nivollet vu du Mont Luisandre
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Jean-Claude Lherbe
2020-2026
Code postal 01230
Code commune 01277
Démographie
Population
municipale
119 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 28″ nord, 5° 26′ 45″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 833 m
Superficie 8,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ambérieu-en-Bugey
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Nivollet-Montgriffon
Géolocalisation sur la carte : Ain
Nivollet-Montgriffon
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Nivollet-Montgriffon
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Nivollet-Montgriffon

    Géographie

    Situation

    Les deux villages de Nivollet et de Montgriffon sont distants de km mais forme une même commune sur le plan administratif.

    La commune fait partie de la région naturelle et historique du Bugey dans le massif du Jura.

    Le village de Montgriffon se situe sur un plateau incliné vers l'ouest et surplombant la vallée de la Mandorne. Le village culmine à une altitude moyenne de 800 mètres. Le point culminant de la commune, qui se situe au lieu-dit Veuillant (« voir loin » en patois bugiste[réf. souhaitée]), s'élève à 833 mètres ; il offre un panorama sur la Dombes et la Bresse.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Nivollet-Montgriffon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), prairies (19,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de Montgriffon était à l'origine le nom du château. Le village actuel s'appelait Planafay. Le changement de nom a eu lieu lors du ralliement à Nivollet, en 1800. Au début, Montgriffon était le chef-lieu mais Nivollet l'est devenu en 1883 en même temps que le rajout de du nouveau chef-lieu dans le nom de la commune.

    Histoire

    Ancien mur d'enceinte du château fort de Montgriffon
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    En 1375, la seigneurie de Montgriffon appartenait à Hugues seigneur de Gramont, Lompnès et Montferrand. La branche des Gramont dont le château se situe à Ceyzérieu faillit avec Philippe de Gramont seigneur de Montgriffon et des Echelles. Par décret datant du la seigneurie est léguée à Éléonore de Varey puis par second mariage à Étienne de Fetans, seigneur d'Arbuzenier dont les héritiers l'aliénèrent à la maison de Moyria, baron de Chatillon-de-Corneille. Jean Philibert de Moyria obtint l'autorisation dans sa terre d'une fourche patibulaire comme consécration de ses droits de haute, moyenne et basse justice. Au XVIIIe siècle, le fief revient à la famille Reverdy de Montberard puis Trollier et enfin Orsel de la Tour. À cette époque, la seigneurie n'était plus qu'une dépendance de la baronnie de Chatillon-de-Corneille.[réf. nécessaire]

    Le hameau de Nivollet fut d'abord une dépendance de l'abbaye de Saint-Rambert-en-Bugey, puis une annexe de Saint-Jérôme. Ce n'est que sous le Consulat que les villages de Montgriffon et de Nivollet furent réunis sous une seule commune.

    Le , Montgriffon prend la dénomination Nivollet-Montgriffon est le chef-lieu est déplacé à Nivollet[8].

    Au printemps 1943, le STO est étendu au monde rural. Dans une ferme abandonnée, cachée au fond des gorges de Nivollet-Montgriffon, quelques réfractaires de l'Ain suivent un entrainement destiné à en faire des militaires. Ils s'initient, entre autres, aux techniques de guérilla. Ce camp, dit « des Gorges », a été créé par Henri Romans-Petit, un ancien de Saint-Cyr. Démobilisé en 1940, ce futur commandant des FFI de l'Ain se charge durant tout l'été 1943 de préparer au combat les maquis de la région. À l'automne, l'Ain compte 350 maquisards affiliés à l'Armée secrète.[réf. souhaitée]

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Nivollet-Montgriffon est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Ambérieu-en-Bugey pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].

    Administration municipale

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1815 Philippe Mathieu    
    1815 1818 Laurent Mollard    
    1818 1832 François Mathieu    
    1832 1838 François Boccard    
    1838 1843 Alexis Mathieu    
    1843 1848 François Boccard    
    1848 1860 Jean Claude Ravet    
    1860 1876 Joseph Ravet    
    1876 1881 Joseph Antoine Mollard    
    1881 1892 Charles Ravet    
    1892 1900 Joseph Alban Ravet    
    1900 1908 Claude Marie Ravet    
    1908 1944 Emile Mollard    
    1945 1947 Louis Tardy    
    novembre 1947 mars 1965 Francisque Mollard    
    mars 1965 mars 1977 Edmond Bigot    
    mars 1977 mars 1983 Jean-Marie Mollard    
    mars 1983 réélu mars 2014 Jean-Claude Lherbe    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 119 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    219432473538592474542475494
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    435447428380374357349362354
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    349309292269241212192157138
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    11310381636687127133139
    2013 2018 - - - - - - -
    119119-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieu et monuments

    Le col du Cendrier (793 m).
    • Stèle des Maquis de l'Ain.
    • Stèle Chavant Marius (fusillé par les Allemands au milieu de Montgriffon).
    • Stèle Auguste Girod.
    • La chapelle de Nivollet est érigée sous le vocable de saint Léger, évêque d'Autun. Cette chapelle fut une ancienne annexe de Saint-Jérôme.
    • L'église de Montgriffon est érigée sous le vocable de sainte Anne. Elle est composée d'une seule chapelle latérale. La nef est lambrissée et la chapelle voutée. Le chœur date probablement du Moyen Âge. La rénovation de l'église date de 1821.
    • Le château fort de Montgriffon : il ne reste aujourd'hui que des vestiges peu visibles. en effet le site est envahi par la nature et ne bénéficie à l'heure actuelle d'aucun projet de sauvegarde. Au XIVe siècle, le château comportait encore des remparts, des fossés et un pont-levis. À la veille de la Révolution, en 1789, l'ensemble des papiers d'Orcel de la Tour, châtelain et propriétaire ont été brûlés. Il est possible qu'il eût existé un vieux Montgriffon au lieu-dit « sous le Courtellet ».
    • Le col du Cendrier (793 mètres).

    Héraldique

    Le village n'a pas de blason officiel.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Bulletin des lois de la République française n°754, t. XII-XXVI, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « Décret n°13116 du Président de la République française du 3 janvier 1883 », p. 415-416
    9. « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    10. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Nivollet-Montgriffon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Article connexe

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