Nikola Corporation

Nikola Corporation est un constructeur automobile américain basé à Phoenix, en Arizona. L'entreprise est spécialisée dans la conception et la fabrication de véhicules à propulsion alternative. Le nom de l'entreprise a été choisi en hommage à Nikola Tesla.

Nikola Corporation

Création
Fondateurs Trevor Milton (en)
Forme juridique Société anonyme avec appel public à l'épargne
Action NASDAQ : NKLA
Siège social Phoenix (Arizona)
 États-Unis
Direction Stephen Girsky
Activité Automobile
Site web nikolamotor.com

Histoire

L'entreprise a été fondée en 2014 par Trevor Milton (en).

General Motors, qui avait annoncé début septembre 2020 son projet de prendre une participation de 11 % dans la start-up Nikola pour une valeur de 2 milliards de dollars, annonce fin novembre 2020 que son accord de partenariat se limitera à la seule fourniture de son système de piles à combustible Hydrotec pour les semi-remorques développés par Nikola[1].

En 2021 l'entreprise prépare un accord avec Iveco dans le développement d'infrastructures de transport d’hydrogène[2].

Critique et controverse

La société est introduite en bourse en juin 2020. Deux mois plus tard, la capitalisation de l'entreprise est estimée à 13 milliards de dollars, soit deux fois plus que Renault[3].

La société d'investissement Hindenburg Research a posté sur son site le 10 septembre un rapport[4] accusant Nikola Corporation d'être une fraude reposant sur de multiples mensonges. Ces accusations font immédiatement chuter le cours de l'action et déclenchent une enquête réglementaire. Trevor Milton, fondateur et président exécutif de la société, démissionne dans la foulée[5].

Il est remplacé par Stephen Grisky, ancien vice-président de General Motors[6].

Nikola Motor a développé peu de technologies propriétaires, l'essentiel est externalisé à des partenaires : l'allemand Bosch pour les piles à combustible et le groupe motopropulseur du modèle européen, le norvégien Nel pour les électrolyseurs et les composants de la station, General Motors pour les piles à combustible aux États-Unis. Nikola Motor promet un réseau de 700 stations d'hydrogène à travers les États-Unis d'ici à huit ou dix ans, mais n'a toujours pas annoncé le partenaire qu'elle avait promis d'ici à la fin de 2020, et le coût de 1 million $ au moins impliquera de lever beaucoup de dette[7].

Références

  1. General Motors prend ses distances avec le sulfureux Nikola, Les Échos, 30 novembre 2020.
  2. « NIKOLA : un partenariat avec Iveco et OGE afin de développer les infrastructures hydrogène », sur Capital.fr, (consulté le )
  3. Philippe Escande, « Avec les camions électriques Nikola, « il flotte comme un parfum d’arnaque sur Wall Street » », sur lemonde.fr, (consulté le )
  4. (en-US) « Nikola: How to Parlay An Ocean of Lies Into a Partnership With the Largest Auto OEM in America », sur Hindenburg Research, (consulté le )
  5. « Fraude: Le patron du fabricant de camions zéro émission Nikola démissionne », sur Challenges (consulté le )
  6. « Le patron de Nikola, fabricant de camions électriques et à hydrogène, démissionne », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  7. Anaïs Moutot, Camions électriques : l'avenir de Nikola Motor s'assombrit, Les Échos, 1er décembre 2020.

Liens externes

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