Nikol Pachinian

Nikol Pachinian (en arménien : Նիկոլ Փաշինյան), né le à Idjevan (RSS d'Arménie), est un journaliste et homme d'État arménien, Premier ministre depuis le .

Nikol Pachinian
(hy) Նիկոլ Փաշինյան

Nikol Pachinian en 2021.
Fonctions
Premier ministre d'Arménie
En fonction depuis le [N 1]
(3 ans, 4 mois et 8 jours)
Élection
Président Armen Sarkissian
Gouvernement Pachinian I, II et III
Législature VIe, VIIe et VIIIe
Coalition Yelk-FRA-TD (2018)
Yelk (2018-2019)
IKD-H (2019 ; 2020-2021)
IKD (2019-2020)
KP-H (depuis 2021)
Prédécesseur Karen Karapetian (intérim)
Serge Sarkissian
Député

(5 ans, 11 mois et 7 jours)
Élection
Réélection
Législature VIe et VIIe
Successeur Alen Simonian
Biographie
Nom de naissance Nikol Vovayi Pachinian
Date de naissance
Lieu de naissance Idjevan (URSS)
Nationalité soviétique (1975-90)
arménienne (depuis 1990)
Parti politique Aylyntrank (2006-07)
Impichment Dashink (en) (2007-08)
HAK (2008-13)
Contrat civil (depuis 2013)
Diplômé de université d'État d'Erevan
Profession journaliste
Religion Église apostolique arménienne


Premiers ministres d'Arménie

Membre de plusieurs mouvements d'opposition à Robert Kotcharian puis Serge Sarkissian, il appartient au parti libéral pro-européen Contrat civil (KP). En , il est élu député à l'Assemblée nationale, un mandat qu'il conserve en .

Dans le cadre de la révolution de 2018, déclenchée à la suite de la tentative de Sarkissian de se maintenir au pouvoir à l'issue de son mandat présidentiel, il apparaît comme la principale figure de l'opposition. Le , deux semaines après la démission de Sarkissian, il est élu Premier ministre par les députés. En , il provoque la tenue de législatives anticipées pour décembre 2018, scrutin que son parti remporte par une écrasante victoire.

Biographie

Journaliste engagé

Journaliste à partir de 1994[1], Nikol Pachinian dirige le journal Haykakan Jamanak (The Armenian Times), très critique envers les gouvernements de Robert Kotcharian et Serge Sarkissian[2]. Il est victime d'une tentative de meurtre le .

Il est arrêté après une cavale d'un an[3], à la suite de sa participation à des manifestations contestant les résultats de l'élection présidentielle arménienne de 2008, remportée par Serge Sarkissian, puis libéré en 2011 à la suite d'une amnistie[4]. Le , peu après la révolution arménienne de 2018, l'ancien président Robert Kotcharian est accusé de « rupture de l'ordre constitutionnel », accusation pour laquelle il risque 15 ans de prison, pour des soupçons de fraudes électorales lors de l'élection présidentielle arménienne de 2008 en faveur de Serge Sarkissian[5]. Il est arrêté le lendemain 27 juillet[6].

Élu député lors des élections législatives du , il est réélu au cours des élections du . Il appartient alors au parti Contrat civil (KP), qui participe à l'Alliance « La sortie » (Yelk), arrivée en troisième position avec 7,78%[7].

Révolution de 2018 et arrestation

Nikol Pachinian est brièvement arrêté le , après avoir organisé la révolution contre l'investiture de l'ancien président de la République Serge Sarkissian  au pouvoir depuis 2008  au poste de Premier ministre[8] récemment renforcé par une révision constitutionnelle. Sarkissian présente finalement sa démission le lendemain, face aux protestations antigouvernementales qui secouent le pays depuis 11 jours[9]. Pachinian et deux autres députés sont alors libérés.

Échec à accéder au pouvoir

Nikol Pachinian le 13 avril 2018.

Le , s'autoproclamant « candidat du peuple », Nikol Pachinian déclare que s'il n'est pas investi Premier ministre, « il n'y aura pas du tout de Premier ministre en Arménie »[10].

Le , la coalition Yelk le désigne candidat au poste de Premier ministre[11]. Après l'expiration du délai de dépôt de candidatures, il est alors le seul candidat au poste[12]. Il promet d'organiser des législatives anticipées s'il est élu, mais précise qu'une telle décision doit être consensuelle[13]. En politique étrangère, il promet de maintenir le pays dans l'Union eurasiatique[14].

Sa candidature est rejetée lors du vote de l'Assemblée nationale le lendemain par 45 voix pour et 55 contre[15]. Le jour même, Edouard Charmazanov, porte-parole du Parti républicain d'Arménie et vice-président de l'Assemblée, avait déclaré qu'« après la rencontre insatisfaisante d'hier, je suis convaincu que M.Pachinian ne peut pas être Premier ministre »[16]. L'opposant appelle alors à bloquer les routes, les aéroports et les transports publics[17].

Premier mandat

Nikol Pachinian (à gauche) et Vladimir Poutine (à droite) le 13 juin 2018.

Finalement le , des membres du Parti républicain suggèrent que lors de la nouvelle séance d'investiture programmée le , le parti pourrait voter en faveur de Nikol Pachinian[18]. Celui-ci appelle donc à une levée du blocage de l'aéroport et une suspension du mouvement jusqu'au jour du vote[19]. Le , la candidature de Pachinian est de nouveau annoncée et le Parti républicain indique qu'il votera en sa faveur[20].

À nouveau seul candidat en lice, Nikol Pachinian est élu Premier ministre d'Arménie le matin du par 59 voix favorables, soit six de plus que la majorité minimum requise[21]. Il reçoit le soutien de 11 élus du Parti républicain, qui confirme cependant s'opposer à son programme. Le choix des républicains de le faire accéder au pouvoir vient du fait qu'une nouvelle investiture infructueuse aurait amené à une dissolution automatique de l'Assemblée. Le président du groupe parlementaire du Parti républicain Vagram Bagdassarian affirme avoir fait primer « la stabilité du pays », tandis que dans son discours Pachinian dit vouloir « assurer une vie normale dans le pays », faisant la promesse de mettre fin à la corruption et aux persécutions politiques[22].

Le , pour son premier voyage officiel, il se rend dans le Haut-Karabagh[23].

Le , il promet des législatives d'ici le printemps 2019[24].

Des élections municipales anticipées se déroulent dans la capitale Erevan le . Le scrutin, auquel le Parti républicain ne participe pas, est remporté par le parti Mon pas mené par Hayk Maroutian, membre du Contrat civil, en alliance avec le Parti de la mission[25], tous deux alliés à Nikol Pachinian et son Alliance « La sortie ». Leurs victoire écrasante avec plus de 80 % des suffrages et 56 sièges sur 65 est considérée comme un test très favorable pour ce dernier, la capitale de l'Arménie rassemblant près de la moitié de ses habitants. Nikol Pachinian avait appelé a voter pour ses alliés, affirmant que le résultat des municipales permettrait de déterminer s'il a assez de soutien pour convoquer des élections législatives anticipées.

Le , Pachinian annonce sa démission prochaine et la convocation de législatives anticipées pour [26]. Le , le président de la République Armen Sarkissian limoge les ministres membres de la Fédération révolutionnaire arménienne et d'Arménie prospère, après le vote des partis dont ils sont membres en faveur de lois censées empêcher la convocation des législatives anticipées[27]. Le , il annonce sa démission, effective le , et l'organisation d'élections anticipées pour le 9 ou [28]. Il démissionne effectivement le [29].

Le , après l'échec des députés à élire un successeur à Pachinian, le Parlement est dissous et le scrutin fixé au [30].

Élections législatives de 2018

À l'issue du scrutin, l'Alliance « Mon pas » remporte une victoire écrasante, celle-ci réunissant à elle seule plus de 70 % des suffrages exprimés, loin devant les autres partis qui se cantonnent quant à eux à des résultats à un chiffre et dont seul deux d'entre eux franchissent le seuil électoral de 5 %. Arménie prospère, et celui anciennement allié à Nikol Pachinian aux précédentes élections, Arménie lumineuse, réunissent ainsi un peu plus de 8 et 6 % respectivement[31]. Le Parti républicain d'Arménie subit pour sa part une lourde défaite. Avec 4,70 % des suffrages, l'ex-parti majoritaire manque de peu le seuil électoral et perd l'intégralité de ses sièges[32],[33].

Second mandat

Le , il est de nouveau nommé Premier ministre[34].

En , à l'occasion de sa première année au pouvoir, il revendique la création de « 51 000 emplois, des hausses de salaires et des arrestations de responsables » comme faisant partie de ses « cent réalisations »[35].

Le , peu après une décision de la cour d'Erevan de libérer provisoirement l'ancien président Robert Kotcharian, accusé d'avoir falsifié les résultats de l'élection présidentielle arménienne de 2008 au profit de Sarkissian, Pachinian appelle à des blocus des tribunaux[36]. Il promet alors de « purger le système judiciaire » qu'il accuse d'être « illégitime » et d'être un « vestige » de l'ancien gouvernement[37].

Le , il annonce être atteint par le Covid-19[38]. Le 8 juin, il annonce être guéri[39].

L'opposant Gagik Tsaroukian est arrêté le 16 juin après la levée de son immunité parlementaire par le Parlement. Des manifestants réclament alors la démission de Pachinian en soutien à Tsaroukian et en réaction à la crise sanitaire[40],[41].

Du 12 au 16 juillet 2020, il doit faire face à des affrontements armés arméno-azerbaïdjanais, préludes de la seconde guerre du Haut-Karabagh qui éclate le 27 septembre suivant[42],[43]. Le 9 novembre 2020, le Premier ministre Pachinian signe un accord de fin des hostilités qualifié de « capitulation » par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev[44]. Le lendemain 10 novembre, une déclaration conjointe du président de la République d'Azerbaïdjan, du Premier ministre d'Arménie et du président de la Fédération de Russie sur un cessez-le-feu complet et toutes les hostilités dans la zone du Haut-Karabakh est publiée à minuit heure de Moscou le 10 novembre 2020[45].

Des manifestations éclatent à Erevan en réaction à cette nouvelle[46]. Pachinian réagit en proposant en retour la formation d'un gouvernement d'unité nationale dont il garderait la tête avant la tenue d'élections en 2021[47]. Cependant, courant février 2021, le parti au pouvoir se montre opposé à la tenue d'un scrutin anticipé[48]. Celui-ci tente par ailleurs d'amender la Constitution de façon à permettre de dissoudre le Parlement sans que le Premier ministre ne démissionne. Cependant, ayant perdu cinq députés, celui-ci ne bénéficie plus de la majorité des deux tiers nécessaire[49].

Le , le chef d'état-major de l'armée Onik Gasparian et plusieurs généraux demandent également la démission de Pachinian. Celui-ci répond en demandant à ses partisans de se rassembler dans les rues de la capitale, en limogeant Gasparian et en condamnant ce qu'il considère comme une « tentative de coup d’État militaire »[50],[51]. Le gouvernement russe  allié de l'Arménie  dit suivre la situation « avec préoccupation » et invite les parties au calme[52].

Nikol Pachinian propose le suivant d’organiser des élections législatives anticipées, à la condition que l'opposition parlementaire y soit favorable[53]. Le 18 mars, il décide de fixer la date des élections au 20 juin suivant[54]. Fin mars, Pachinian annonce sa démission d'ici avril pour provoquer le scrutin[55]. Celle-ci intervient le 25 avril[56].

Élections législatives de 2021

Malgré des sondages qui donnaient l'Alliance arménienne au coude à coude avec Contrat civil, ce dernier remporte largement le scrutin, accusant seulement un léger recul par rapport à 2018. Le parti du Premier ministre parvient même à renouveler la majorité des deux tiers remportée aux précédentes législatives. Le scrutin se révèle une victoire surprise pour Nikol Pachinian, qui conserve une confortable majorité à l'assemblée nationale et qualifie le résultat inespéré de « révolution d’acier » en référence à la « révolution de velours » de 2018. Avec près de 54 % des suffrages exprimés et 72 sièges sur 107, Contrat civil détient ainsi seul la majorité absolue lui permettant de gouverner sans recourir à un gouvernement de coalition[57],[58],[59].

Troisième mandat

Le , Nikol Pachinian est de nouveau nommé Premier ministre[60].

Idéologie politique

Après avoir dans un premier temps critiqué la Russie, souhaitant que son pays sorte de l'Union eurasiatique[61], Nikol Pachinian s'est ensuite engagé à maintenir les liens avec le pays[62].

Pour le politologue Mikael Zoian, « Pachinian n'a pas de programme économique très clair, on ne sait pas exactement quel modèle il va adopter. Certainement un modèle libéral avec des garanties sociales. Il parle beaucoup d'inégalités »[63]. Il ajoute que « Pachinian est un homme politique public, il n’aura pas froid aux yeux. Par exemple sur la question de la vente d’armes à l’Azerbaïdjan par la Russie ou encore la Biélorussie. Le discours sera plus franc, mais toujours dans le cadre des accords existants. Pachinian n’est pas le Saakachvili arménien, comme on le craint à Moscou »[63].

Vie privée

Nikol Pachinian est marié à la journaliste Anna Hakobian et père de quatre enfants[64].

Notes et références

Notes

  1. Par intérim du 16 octobre 2018 au 14 janvier 2019. Ararat Mirzoian assure l'intérim du 26 novembre au 5 décembre 2018. Il assure une nouvelle fois l'intérim du 25 avril au 2 août 2021.

Références

  1. « En Arménie, Nikol Pachinian dévoile sa recette de la révolution et des réformes », sur Le Point, (consulté le )
  2. Julien Baldacchino, « Qui est Nikol Pachinian, favori pour devenir Premier ministre de l'Arménie ? », sur France Inter, (consulté le )
  3. Stéphane Siohan, « Nikol Pachinian, l'homme qui secoue l'Arménie », sur lejdd.fr, (consulté le )
  4. « Arménie: Nikol Pachinian, l'ancien journaliste devenu Premier ministre - Europe - RFI », sur RFI, (consulté le )
  5. « Arménie: un ancien président accusé de fraude électorale », sur Le Figaro, (consulté le )
  6. « Arménie : l'ex-président Kocharyan arrêté pour fraude électorale présumée », sur Europe 1, (consulté le )
  7. (en) « Information on voting results of the elections to the NATIONAL ASSEMBLY (preliminary)(received in an electronic form) », sur res.elections.am
  8. « Arménie : le chef de la contestation et des centaines de manifestants interpellés », sur Le Monde, (consulté le )
  9. « Arménie: le Premier ministre Serge Sarkissian démissionne (agence de presse officielle) - RFI », sur RFI, (consulté le )
  10. « Arménie: Pachinian se dit seul candidat possible au poste de premier ministre », sur Le Figaro, (consulté le )
  11. « Arménie: le chef de l’opposition Pachinian candidat officiel au poste de Premier ministre », sur Libération, (consulté le )
  12. « Pachinian, seul candidat au poste de Premier ministre en Arménie », sur boursorama.com, (consulté le )
  13. « "Ma première priorité : préparer des élections anticipées" (Pachinian) », sur euronews.com, (consulté le )
  14. « Arménie: les manifestants croient fermement à l'élection de Nikol Pachinian - Europe - RFI », sur RFI, (consulté le )
  15. « Arménie : l'opposant Pachinian échoue à être élu Premier ministre par le Parlement », sur cnews.fr, (consulté le )
  16. « Arménie : 20.000 personnes dans les rues pour exiger l'élection de l'opposant Pachinian », sur L'Obs, (consulté le )
  17. « Arménie: l'opposant Pachinian, pas nommé Premier ministre, appelle à "la désobéissance civile" », sur Le Point, (consulté le )
  18. « Arménie: Nikol Pachinian suspend sa campagne de désobéissance civile - Europe - RFI », sur RFI, (consulté le )
  19. « Arménie : Pachinian appelle à cesser les manifestations, dit avoir le soutien de tous les partis », sur Europe 1, (consulté le )
  20. Olivier Tallès, « L’Arménie entrevoit une sortie de crise », sur La Croix, (consulté le )
  21. « En Arménie, l’opposant Nikol Pachinian élu premier ministre », sur Le Monde, (consulté le )
  22. « Arménie : l'opposant Pachinian élu Premier ministre », sur Orange Actu (consulté le )
  23. « Arménie : tout juste élu, Pachinian se rend dans la région contestée du Haut-Karabakh », sur France 24, (consulté le )
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  25. « Félicitations au nouveau maire d’Erevan Hayk Marutyan », sur armenews.com, (consulté le )
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  62. Marc Nexon, « Manifestations en Arménie : « Il ne faut pas y voir un enjeu géopolitique » », sur Le Point, (consulté le )
  63. Veronika Dorman, « Arménie : Nikol Pachinian, le grand saut dans l’inconnu pour le héros de la rue », sur Libération, (consulté le )
  64. « Arménie : Pachinian, l'ex-journaliste qui voulait être Premier ministre », sur Le Point, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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