Nikólaos Mártis

Nikólaos Mártis (grec moderne : Νικόλαος Μάρτης), né le à Kavala et mort le à Athènes, était un homme politique et ministre grec proche de Konstantínos Karamanlís[1].

Biographie

Nikólaos Mártis fit ses études de droit à l'Université Aristote de Thessalonique et devint avocat[1].

Il participa aux combats de la Seconde Guerre mondiale en Grèce puis en Afrique du Nord et Italie[2].

Membre de l'Union nationale radicale, il fut élu député de sa région d'origine puis fut ministre à de nombreuses reprises, de Grèce du nord, du commerce ou de l'industrie[2].

Nikólaos Mártis est à l'origine de la loi qui port son nom, la loi L 4 208 du . Elle transforma les conditions de production cinématographique en instaurant une taxe sur les films étrangers projetés en Grèce afin de financer le cinéma national ; en créant des crédits spécifiques pour l'équipement des studios ; en dirigeant une partie de la taxe sur les spectacles au financement du cinéma ; enfin, en soutenant les films d'art et d'essai (aides financières et projection obligatoire dans les grandes salles). Si les effets financiers réels furent limités, le résultat le plus significatif de cette loi fut la pérennisation de la Semaine du cinéma grec de Thessalonique, créée en 1960, vitrine du cinéma national, avant de devenir trente ans plus tard le Festival international du film de Thessalonique.

Bibliographie

Nikólaos Mártis est l'auteur de La Falsification de l'histoire de la Macédoine (ASIN B004XDW03U)[3], présentant le point de vue nationaliste grec dans le conflit qui oppose la Grèce et l'ancienne république yougoslave de Macédoine[4].

Notes et références

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