Nieuil-l'Espoir

Nieuil-l’Espoir est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Nieuil-l'Espoir

Mairie.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Gilbert Beaujaneau
2020-2026
Code postal 86340
Code commune 86178
Démographie
Population
municipale
2 736 hab. (2018 )
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 59″ nord, 0° 27′ 18″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 136 m
Superficie 20,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nieuil-l'Espoir
(ville isolée)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vivonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Nieuil-l'Espoir
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Nieuil-l'Espoir
Géolocalisation sur la carte : France
Nieuil-l'Espoir
Géolocalisation sur la carte : France
Nieuil-l'Espoir

    Géographie

    Localisation

    Petite ville située à 15 km du sud-est de Poitiers.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversée par le Miosson.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 757 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vernon », sur la commune de Vernon, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 792,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Nieuil-l'Espoir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nieuil-l'Espoir, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 718 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,4 %), forêts (22,4 %), zones urbanisées (8,8 %), prairies (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom du bourg proviendrait de l'adjectif gaulois novio qui signifie nouveau auquel a été rajouté le mot L'Espoir, du latin spatha signifiant longue épée. Ce nom a été rajouté à l'époque où ce mot était gravé sur les épées fabriquées à Nieuil[23].

    Histoire

    Monument aux morts.
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    Le village est créé sur par défrichement par les moines de la Vayolle, le long du Miosson.

    Le village était surtout connu pour sa fabrique d’épées qui avaient une certaine renommée sur les différents champs de bataille. Le fer était extrait en différents lieux (le Mineret, Foulle). Les forges étaient installées le long du Miosson.

    Au XVe siècle, il existait quatre foires qui ont assuré un développement agricole très important.

    La commune, qui était à l’origine essentiellement agricole avec 600 habitants environ, s’est développée à partir des années 1970 grâce à la proximité de Poitiers et du Centre hospitalier régional. Sa population est aujourd’hui de 2718 habitants et essentiellement résidentielle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Médiathèque.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1928 1934 Alfred Guigne    
    1934 1935 M. Pasqueron de Fommervault[24]   Médecin
    1935 1945 Jean Hérault    
    1945 1974 Raymond Soulas[24]    
    février 1974 mars 1983 Bernard Perault   Administrateur de sociétés
    mars 1983 En cours Gilbert Beaujaneau RPR puis
    UMP-LR
    Chef d'entreprise
    Conseiller départemental du canton de Vivonne (2015 → )
    8e vice-président du conseil départemental de la Vienne (2015 → )
    Président de la CC de la Région de La Villedieu-du-Clain (2002 → 2013)
    Président de la CC Vallées du Clain (2014 → )
    Réélu en 2008[25], 2014 et 2020

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste dont celui de Nieuil l'Espoir. Toutefois une agence postale communale a été ouverte en compensation à la mairie, où l'ensemble des anciens services du bureau de poste restent disponibles.[26]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

    En 2018, la commune comptait 2 736 habitants[Note 7], en augmentation de 12,27 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430429441486516570548602567
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    662677740736735749730762763
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    776805792791750714701706716
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    6156629201 1931 5541 9042 1812 2202 401
    2017 2018 - - - - - - -
    2 7182 736-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 115 hab./km2 contre 62 hab./km2 pour le département, 69 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[31], il n'y a plus que 17 exploitations agricoles en 2010 contre 23 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisées ont très légèrement augmenté et sont passées de 1 002 hectares en 2000 à 1 056 hectares en 2010 dont 312 hectares sont irrigables[31]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[32].

    59 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 19 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 12 % pour le fourrage et 5 % reste en herbes. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacré à la vigne[31].

    Trois exploitations en 2010 (contre huit en 2000) abritent un élevage de bovins (293 têtes en 2010 contre 424 têtes en 2000). Six exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage d'ovins (660 têtes en 2010 contre 879 têtes en 2000). Les élevages de caprins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie[31].

    La disparition de l'élevage de caprins est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou- Charente, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par dix des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Sources

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Vernon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Nieuil-l'Espoir et Vernon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Vernon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Nieuil-l'Espoir et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Nieuil-l'Espoir », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    24. [PDF] Mémoire, histoire et patrimoine à Nieuil l’Espoir, bulletin n° 27, avril 2016.
      « La maison a été la demeure du docteur Pasqueron de Fommervault (locataire), maire de la commune de 1934 à 1935, puis de Raymond Soulas susnommé, maire de Nieuil l’Espoir de 1945 à 1974. ».
    25. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    26. « Inauguration de l’agence postale communale », sur https://www.lanouvellerepublique.fr/, (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    32. Agreste – Bulletin n°11 de Décembre 2005
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