Nicolas Beney

Nicolas Beney, né le à Orbe, est un gardien de football professionnel suisse. Il est le frère de la footballeuse internationale suisse Noémie Beney.

Nicolas Beney
Biographie
Nationalité Suisse
Naissance
Orbe
Taille 1,83 m (6 0)
Poste gardien
Parcours junior
Années Club
1987-1988 FC Montcherand
1988-1990 FC Arnex
1990-1994 FC Orbe
1994-1996 Lausanne-Sports
1996-1997 FC Sion
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1997-1999 Yverdon-Sport FC 039 0(0)
1999-2000 FC Schaffhouse 015 0(0)
2000-2002 FC Sion 013 0(0)
2002-2004 FC Wil 055 0(0)
2005-2005 FC Vaduz 000 0(0)
2005-2006 Yverdon-Sport FC 009 0(0)
2006-2006 FC Aarau 004 0(0)
2007-2007 FC Baulmes 003 0(0)
2007-2010 FC Sion U21025 0(0)
2007-2010 FC Sion 017 0(0)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesSélectionM (B.)
depuis Suisse -17 ans
- Suisse espoirs 3 (0)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Biographie

Né le à Orbe[1],[2], Nicolas Beney grandit à Orbe dans une famille sportive de 6 enfants. Il découvre le football en junior F au FC Montcherand, avant de jouer en junior E au FC Arnex et des juniors D et C au FC Orbe[2]. En 1994, il rejoint le Lausanne-Sports[3], avant d’intégrer le centre de formation du FC Sion en 1996[2].

En 1997, après avoir atteint la demi-finale de l’Euro des moins de 16 ans avec l’équipe de Suisse entraînée par Hans-Peter Zaugg[3], il est prêté au Yverdon-Sport FC, où il obtient ses galons de titulaire en Ligue nationale B à 17 ans[2]. Après une saison lors de laquelle il joue 28 matchs[4], son prêt est renouvelé d’un an[5]. Cette deuxième saison n’est pas aussi bonne et ses relations avec son entraîneur Lucien Favre se dégrade, lui qui accepte mal ses fréquentes absences dues aux sélections juniors suisses, qu’il fréquente depuis l’équipe de Suisse des moins de 15 ans[6]. Ses soucis au ménisque achèvent de le placer sur le banc des remplaçants du Stade municipal[6].

En 1999, il est alors transféré au FC Schaffhouse, où il remplace Patrick Foletti (en)[6]. Une saison plus tard, il retourne au FC Sion, après un transfert avorté à Bellinzone, et devient la doublure de Fabrice Borer[6]. Il fait ses débuts en Ligue nationale A en mai 2001, face au FC Lugano, lorsqu’il remplace Borer en cours de match[7]. Beney devient gardien titulaire lors du tour final 2002 après le départ de Fabrice Borer à Grasshopper[8].

Après la relégation administrative du club sédunois et alors qu’il s’est mis en évidence lors de l’Euro espoirs[9], Nicolas Beney s’engage avec le FC Wil, néopromu en Ligue nationale A[10]. Plusieurs pépins émaillent son aventure en terre saint-galloise, notamment une blessure aux ligaments croisés du genou qui l’empêche de jouer la finale de la coupe de Suisse en 2004, remportée par le FC Wil, et qui le laissent sur la touche plusieurs mois[11],[12]. Il retrouve finalement de l’embauche en janvier 2005 au FC Vaduz, pensionnaire de Challenge League[13]. Son expérience au Liechtenstein est manquée, ne disputant qu’une seule rencontre avec l’équipe des moins de 19 ans, et Beney retrouve de l’embauche à Yverdon[14], où il est en concurrence avec Claudio Gentile et Sébastien Roth[15]. Après une année dans le Nord vaudois, Beney se retrouve quelque temps sans club et profite des blessures de Massimo Colomba et Demetrio Greco pour obtenir un contrat avec le FC Aarau jusqu’à Noël 2006[16]. Pas conservé au terme de ce bail, il rebondit au printemps 2007 au FC Baulmes, puis se voit offrir un poste de troisième gardien au FC Sion, non sans avoir envisagé de mettre un terme à sa carrière de joueur[15]. Il joue alors majoritairement avec l’équipe des moins de 21 ans, en 1re ligue.

Au printemps 2009, il profite de l’absence d’Essam el-Hadari pour retrouver les terrains de Super League avec le FC Sion, permettant également à son équipe de se qualifier pour la finale, après avoir arrêté deux tirs au but lucernois en demi-finale[17]. Cependant, l’arrivée de Didier Tholot sur le banc sédunois l’oblige à céder à nouveau sa place après une expulsion[18]. C’est à nouveau sans jouer la finale qu’il remporte une deuxième coupe de Suisse[19]. À nouveau barré au FC Sion après l’engagement du Letton Andris Vaņins, puis écarté du groupe au cours de l’exercice 2009-2010, Nicolas Beney met un terme à sa carrière de joueur à la fin de son dernier contrat en 2010[20].

Statistiques

Statistiques de Nicolas Beney par saison au 18 août 2020[21],[4]
Saison Club Championnat Coupe(s) nationale(s)Compétition(s)
continentale(s)
Total
Division MB MBCMBMB
1997-1998 Yverdon-Sport FC LNB 28 0 - ---- 280
1998-1999 Yverdon-Sport FC LNB 11 0 - ---- 110
Sous-total 390----- 390
1999-2000 FC Schaffhouse LNB 15 0 - ---- 150
Sous-total 150----- 150
2000-2001 FC Sion LNA 1 0 - ---- 10
2001-2002 FC Sion LNA 12 0 - ---- 120
Sous-total 130----- 130
2002-2003 FC Wil LNA 31 0 1 0--- 320
2003-2004 FC Wil Super League 24 0 4 0CI60 340
Sous-total 55050-60 660
2004-2005 FC Vaduz Challenge League - - - ---- 00
Sous-total ------- 00
2005-2006 Yverdon-Sport FC Super League 9 0 1 0--- 100
Sous-total 9010--- 100
2006-2007 FC Aarau Super League 4 0 1 0--- 50
Sous-total 4010--- 50
2006-2007 FC Baulmes Challenge League 3 0 - ---- 30
Sous-total 30----- 30
2007-2008 FC Sion U21 1re ligue 16 0 - ---- 160
2008-2009 FC Sion U21 1re ligue 6 0 - ---- 60
2008-2009 FC Sion Super League 7 0 1 0--- 80
2009-2010 FC Sion U21 1re ligue 3 0 - ---- 30
Sous-total 32010--- 330
Total sur la carrière 170080-60 1840

Palmarès

Notes et références

  1. Guillaume Rey, « Portrait », Le Nouvelliste, , p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Jean-Marc Brauch, « Nicolas Beney constitue bel et bien une exception », Journal du Nord vaudois, , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
  3. François Ruffieux, « Nicolas Beney, Urbigène en Ukraine », 24 heures, , p. 25 (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Portrait - Nicolas Beney » (version du 3 juin 2009 sur l'Internet Archive), sur football.ch.
  5. François Ruffieux, « Nicolas Beney : « Je pense que je m’en sors plutôt bien » », 24 heures, 12-13 septembre 1998, p. 17 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Stéphane Fournier, « Les espoirs de Beney », Le Nouvelliste, , p. 21 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Stéphane Fournier, « Un coeur gros comme ça », Le Nouvelliste, , p. 19 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Stéphane Fournier, « Nicolas Beney dans le rectangle », Le Nouvelliste, , p. 31 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Laurent Savary, « L’hémorragie continue », Le Nouvelliste, , p. 23 (lire en ligne, consulté le ).
  10. John Nicolet, « Nicolas Beney dernier rempart de Wil », La Presse nord vaudois, , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).
  11. spi, « Foot: Beney out », La Presse nord vaudois, , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  12. spi, « Sacre surprenant mais mérité pour le FC Wil », La Presse nord vaudois, , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
  13. si, « Vaduz engage », Le Nouvelliste, , p. 21 (lire en ligne, consulté le ).
  14. si, « Beney de retour à Yverdon », La Liberté, , p. 25 (lire en ligne, consulté le ).
  15. John Nicolet, « Le bout du tunnel pour Nicolas Beney », La Région Nord vaudois, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  16. J.N., « Pénurie de gardiens au FC Aarau : Beney joue les pompiers », La Région Nord vaudois, , p. 19 (lire en ligne, consulté le ).
  17. MG, « Retour au premier plan de Nicolas Beney », La Région Nord vaudois, , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
  18. Manuel Gremion, « Constantin s’aplatit et Beney en pâtit », La Région Nord vaudois, , p. 17 (lire en ligne, consulté le ).
  19. L. Pt., « La Coupe pour Beney et Bühler », La Région Nord vaudois, , p. 18 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Guillaume Rey, « Une page se tourne », Le Nouvelliste, , p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
  21. (de) « Nicolas Beney - Leistungsdaten nach Wettbewerb », sur transfermarkt.ch (consulté le ).

Liens externes

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