Nicolas Antoine Sanson

Nicolas Antoine Sanson, né le à Paris, mort le à Passy-sur-Seine (Seine-et-Marne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Pour les articles homonymes, voir Nicolas Sanson.

Nicolas Antoine Sanson

Buste de Nicolas Antoine Sanson dans la salle des Illustres de l'abbaye-école de Sorèze

Naissance
Paris
Décès  67 ans)
Passy-sur-Seine (Seine-et-Marne)
Origine France
Arme Génie
Grade Général de division
Années de service 17921815
Distinctions Comte de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 21e colonne

Biographie

Nicolas Antoine Sanson a été professeur de mathématiques, de fortifications, d'architecture et de topographie à l'École royale militaire de Sorèze de 1776 à 1792[1].

Engagé volontaire le au 1er bataillon de volontaires du Tarn, il sert en cette qualité à l'armée de l'Intérieur sous les ordres du général Labarolière. Il est nommé capitaine provisoire le , et il fait les campagnes de 1793 à l'an III à l'armée des Pyrénées orientales. Il est blessé d'un coup de feu à la cuisse droite le à la bataille de Saint-Laurent-de-la-Mouga, et il se signale le suivant à la prise du Fort de Bellegarde. Il est promu chef de bataillon le , et après la paix des Pyrénées, il est envoyé pour six mois au fort de Bellegarde comme ingénieur en chef.

En 1796 il est affecté à l'armée d'Italie, et il se trouve à la prise de Pavie, au siège du château de Milan, et à celui de Mantoue. Il est blessé le à la Bataille de Castiglione d'un coup de feu dans la poitrine. Il est élevé au grade de chef de brigade du génie le , et il est envoyé à l'armée du Rhin après le Traité de Campo-Formio le .

En il est appelé pour la Campagne d'Égypte, et il se trouve à la prise de Malte, à celle d'Alexandrie le , aux batailles de Chebreiss le , des Pyramides le , où il se conduit avec sa bravoure habituelle. Il est promu général de brigade le et il prend le jour même le commandement du génie de l'armée d'Orient.

De retour en France il est nommé le , directeur du Dépôt général de la Guerre, et le , il obtient un sabre d'honneur pour les services rendus en Égypte. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , et commandeur de l'ordre le .

Il est employé ensuite à l'état-major de la Grande Armée, comme aide-major général auprès du maréchal Berthier, chargé du service topographique pendant les campagnes d'Allemagne, de Prusse et de Pologne. Il assiste aux batailles d'Ulm en , d'Austerlitz le , d'Iéna le , d'Eylau le , de Guttstadt en , d'Heilsberg le , et de Friedland le . Il est nommé général de division le , et il est créé comte de l'Empire le .

En 1808 il est envoyé à l'armée de Catalogne, comme commandant en chef du génie, et il dirige avec une grande distinction les travaux du siège de Roses en 1808 et ceux du siège de Gérone en 1809. Le il est employé à l'état-major général de la Grande Armée, et il est fait prisonnier pendant la retraite de Russie le .

Rentré en France après la paix, il reste en disponibilité et lors de la première Restauration le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le . Remis en activité au retour de l'Empereur le , il est admis à la retraite le suivant.

Il meurt le , à Passy-sur-Seine et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (28e division)[2].

Hommage, honneurs, mentions,...

21e colonne de l’arc de triomphe de l’Étoile.

Cartographie

  • Carte topographique des environs de Versailles dite des Chasses Impériales, levée et dressée de 1764 à 1773 par les ingénieurs géographes des Camps et Armées, commandés par feu M. Berthier, Colonel, leur chef, terminée en 1807 par ordre de Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie et Protecteur de la Confédération du Rhin, pendant le Ministère de S.A.S.M. le Maréchal Alexandre Berthier, Prince de Neuchâtel, Grand-Veneur, Grand Aigle de la Légion d'Honneur, etc. etc., sous la direction du Général de Division Sanson, Dépôt général de la Guerre, 1807 (voir)
  • Carte des routes de poste de la Russie européenne exécutée par ordre de S.E.M. le duc de Feltre ministre de la guerre sous la direction de M. le général comte Sanson, Dépôt général de la Guerre, 1812 (voir)

Notes et références

  1. Association Sorézienne : Nicolas-Antoine, Comte SANSON DE RIDDAGSHAUSEN
  2. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 309

Annexes

Bibliographie et sources

  • « Nécrologie Comte Sanson », dans Annales de l'industrie nationale ou étrangère, tome 16, 1824, p. 105-107 (lire en ligne)
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, Tome 2, , 344 p. (lire en ligne), p. 160.
  • Jules Paulin, « Notice biographique sur le lieutenant-général du génie N.-A. Sanson, comte de Riddags-Hausen, directeur du dépôt de la guerre, aide-major général de la Grande-Armée, , commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, chevalier de la Couronne-de-Fer, et commandeur de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière », dans Le Spectateur militaire, au , 43e volume, p. 549-563 (lire en ligne)
  • Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 212.

Liens externes

  • Portail de la Révolution française
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du Premier Empire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.