Niche Copé
La niche Copé est un mécanisme d'exonération fiscale en faveur des entreprises françaises, voté à l'occasion de la loi de finances pour 2005 de et promue par le ministre du budget de l'époque, Jean-François Copé.
Principe de l'exonération fiscale
La « niche Copé » est une exonération de l'impôt sur les sociétés (lequel avait alors un taux de 33,3 % en France) concernant les plus-values encaissées par des personnes physiques ou morales, et spécialement les holdings, en cas de vente de leurs filiales ou titres de participation détenus depuis plus de deux ans (plus-values à long terme sur titres de participation).
Il s'agit d'un dispositif « d’attractivité fiscale » tendant à aligner la France sur le régime plus favorable de ses voisins (Pays-Bas, Belgique, Allemagne, etc), afin que les grands groupes évitent d'effectuer leurs cessions de participations[1] à l'étranger.
Juridiquement, le mécanisme consiste à exonérer d'impôt la plus-value réalisée dans la main de la société cédante, sous réserve de retraiter le résultat fiscal de la société en y réintégrant une quote-part de frais et charges d'un montant de 12% de la plus-value. Ainsi, la plus-value en elle-même est exonérée, mais 12% de son montant est ajouté au résultat de l'entreprise et soumis à l'impôt sur les sociétés.
Economiquement, le dispositif revient ainsi à exonérer les plus-values à long terme sur titres de participation à 88 % d'impôt sur les plus-values.
Évolution de la mesure
Fin 2012, à l'occasion du vote de la loi de finances pour 2013, le gouvernement a proposé au Parlement, non pas de supprimer cette exonération, mais de la plafonner.
Notes et références
- C'est-à-dire les titres qu'ils détiennent dans d'autres entreprises.
Liens externes
Articles connexes
- Niche fiscale
- Défiscalisation en France
- Expatriation fiscale
- Fiscalité incitative
- Flat tax
- Bouclier fiscal
- Portail de l’économie
- Portail des entreprises