Neuilly-en-Sancerre

Neuilly-en-Sancerre est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Neuilly.

Neuilly-en-Sancerre
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Bourges
Intercommunalité Communauté de communes Terres du Haut Berry
Maire
Mandat
Isabelle Crochet
2020-2026
Code postal 18250
Code commune 18162
Démographie
Population
municipale
251 hab. (2018 )
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 18′ 13″ nord, 2° 41′ 16″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 422 m
Superficie 26,05 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Germain-du-Puy
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Neuilly-en-Sancerre
Géolocalisation sur la carte : Cher
Neuilly-en-Sancerre
Géolocalisation sur la carte : France
Neuilly-en-Sancerre
Géolocalisation sur la carte : France
Neuilly-en-Sancerre

    Géographie

    Neuilly-en-Sancerre est traversée par la Grande Sauldre, affluent du Cher. Le territoire de Neuilly est boisé.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Neuilly-en-Sancerre est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,2 %), forêts (27,4 %), terres arables (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Trois lignes de chemin de fer vicinaux se rencontraient dans la gare de Neuilly-Moulin-Jamet au début du XXe siècle. Dans les années 1980, on pouvait encore discerner dans la plaine les vestiges de cette gare de correspondance. Celles de La Guerche à Argent sur Sauldre, et de Sancerre à Neuilly, étaient exploitées par la Société générale des chemins de fer économiques[8],[9] et faisait partie du réseau du Cher. Une troisième, qui desservait par ailleurs le chef-lieu de la commune, reliait Moulin-Jamet à Vierzon par Henrichemont, et était paradoxalement exploitée par les Chemins de fer économiques des Charentes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988  ? Marcel Fluteau    
    mars 2001 mars 2008 Marc Jeanjean    
    mars 2008 mai 2020 Sylvestre Millet[10]   Retraité de la fonction publique
    mai 2020 En cours Isabelle Crochet[10],[11]   Agricultrice sur moyenne exploitation

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2018, la commune comptait 251 habitants[Note 3], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8748266671 080833889901935971
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9461 0011 0441 0641 075992978975944
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    845852859707648630548488436
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    411304276252192212235238256
    2018 - - - - - - - -
    251--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Saint-Martial est le nom de l'église de Neuilly-en-Sancerre qui date de l'époque romane. Le chœur remonte au XIIe siècle tandis que la chapelle date du XIXe siècle. L'église abrite des pierres tombales du XVIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    • L'adjudant de garde républicaine mobile Casimir Albert Fernand Tavernier (9e Légion GRM). Né le à Neuilly-en-Sancerre et décédé en service commandé à Sartrouville (Yvelines) lors d'une mission de maintien de l'ordre le . Décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre 14-18, et de la croix de chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.

    Choisi comme parrain par la 342e promotion d'élèves gendarmes de l'école de gendarmerie de Montluçon.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. FACS - Fédération des Amis des chemins de fer secondaires.
    9. Les économiques du Cher
    10. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

    • Portail du Centre-Val de Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.