Nello Musumeci

Sebastiano « Nello » Musumeci, né le à Militello in Val di Catania, est un homme politique italien, chef de file du mouvement Diventerà Bellissima. Le , il est élu président de la région Sicile, avec près de 39.9 % des voix, à la tête d'une alliance de droite et d'extrême droite.

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Nello Musumeci
Fonctions
Président de la région de Sicile
En fonction depuis le
(3 ans, 9 mois et 28 jours)
Élection 5 novembre 2017
Prédécesseur Rosario Crocetta
Sous-secrétaire d'État au Ministère du Travail

(7 mois et 1 jour)
Président du Conseil Silvio Berlusconi
Gouvernement Berlusconi IV
Prédécesseur Pasquale Viespoli
Successeur Maria Cecilia Guerra
Président de la province de Catane

(9 ans, 3 mois et 6 jours)
Prédécesseur Antonio Pennisi
Successeur Raffaele Lombardo
Député européen

(14 ans, 11 mois et 22 jours)
Législature 4e, 5e et 6e
Groupe politique UEN
Biographie
Nom de naissance Sebastiano Musumeci
Date de naissance
Lieu de naissance Militello in Val di Catania, Sicile (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique Mouvement social italien – Droite nationale (1970-1995)
Alliance nationale (1995-2005)
Alleanza Siciliana (2005-2008)
La Droite (2008-2014)
Diventerà Bellissima (depuis 2014)

Biographie

Sebastiano Musumeci entre à l'âge de quinze ans dans les rangs de la Jeune Italie, l'organisation de jeunesse du Mouvement social italien (MSI, néo-fasciste). Il est élu à 20 ans, conseiller municipal de sa ville natale, puis dans les communes de Gravina di Catania et de Castel di Judica. À 32 ans, il est secrétaire provincial du MSI de Catane. Il devient président de la province de Catane avec la seule liste MSI-Droite nationale en 1994. Il est réélu en 1998, dès le 1er tour, avec plus de 310 000 voix de préférences. Il reste en charge jusqu'à la fin de son second mandat en .

Il adhère à l'Alliance nationale dont il devient coordinateur régional pour la Sicile entre 2002 et 2004. Il quitte l'AN en , lorsqu'il fonde l'Alliance sicilienne. En , il fait partie des fondateurs de la Droite auquel adhère l'Alliance sicilienne. Député au Parlement européen pendant trois législatures entre 1994 et 2012, pour la liste AN, dans la circonscription « îles », il obtient 116 732 voix de préférence, devenant le député AN le mieux élu après Gianfranco Fini, Gianni Alemanno et Maurizio Gasparri.

Il se présente à la présidence de la région Sicile, à la tête de l'Alliance sicilienne, en 2006, pour protester contre la candidature de Salvatore Cuffaro mais il n'obtient que 5,3 % contre 53,1 % à la droite et 41,6 % à la candidate de gauche Rita Borsellino. Lors des élections municipales à Catane, en 2008, il obtient plus de 25 % des voix, en dépassant en nombre de préférence le candidat du centre-gauche et obtenant presque le ballotage avec Raffaele Stancanelli, élu maire au premier tour. Il n'en demeure pas moins qu'il est le conseiller municipal le mieux élu de la ville avec plus de 4 000 voix de préférence, suivi par Enzo Bianco du centre-gauche.

Silvio Berlusconi lui propose de participer, comme secrétaire d'État, à un gouvernement renforcé dont la Droite ferait également partie, le . Il devient alors brièvement sous-secrétaire d'État au Travail.

Le , il représente le Peuple de la liberté lors des élections anticipées de l'Assemblée régionale sicilienne, en recueillant 25 % des voix derrière le vainqueur Rosario Crocetta du centre-gauche. En 2015, il fonde le mouvement Diventerà Bellissima ([Elle] « deviendra belle »).

Il est de nouveau candidat lors des élections régionales siciliennes, pour devenir président de la région Sicile le , en tant que candidat qui a l'appui de Forza Italia, de Diventerà Dellissima et des autres partis de droite. Cette coalition arrive en tête avec près de 39.9 des suffrages exprimés et emporte de justesse la majorité absolue des sièges (36 sur 70)[1].

Il dénonce en aout 2020 la présence de migrants en Sicile, affirmant que ceux-ci propagent le coronavirus dans la région. Il décide de fermer les centres d’accueil pour les réfugiés et le transfert de ces derniers vers le continent : « La Sicile ne peut être envahie, pendant que l’Europe détourne les yeux et que le gouvernement ne met pas en place un plan visant à repousser les étrangers ». Sa gestion de la pandémie dans l'ile, jugée laxiste, est cependant mise en cause par le Parti démocrate et le Mouvement 5 étoiles[2].

Notes et références

Liens externes

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Catégorie:Président de la Sicile

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