Necture tacheté

Necturus maculosus

Necturus maculosus
Necturus maculosus maculosus
Classification selon ASW
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Amphibia
Sous-classe Lissamphibia
Ordre Caudata
Famille Proteidae
Genre Necturus

Espèce

Necturus maculosus
(Rafinesque, 1818)

Synonymes

  • Sirena maculosa Rafinesque, 1818
  • Proteus tetradactylus Green, 1818
  • Necturus luteus Rafinesque, 1820
  • Necturus phosphoreus Rafinesque, 1820
  • Phanerobranchus tetradactylus Leuckart, 1821
  • Menobranchus sayii Gray, 1825
  • Phanerobranchus cepedii Fitzinger, 1826
  • Proteus canadensis Hodgkins, 1856
  • Siredon hyemalis Kneeland, 1857
  • Menobranchus latastei Garnier, 1888
  • Necturus maculatus stictus Bishop, 1941

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

Le Necture tacheté, Necturus maculosus, est une espèce d'urodèles de la famille des Proteidae[1].

Répartition

Cette espèce se rencontre[1] :

Habitat

Necturus maculosus vit dans les lacs, réservoirs, canaux, fossés ou ruisseaux et ceci que la végétation y soit présente ou pas. Au Québec, il vit principalement dans le fleuve St-Laurent et autres grands cours d'eau[2] tels la rivière des Outaouais et la rivière Richelieu[3].

Cette espèce apprécie les eaux à courant calme avec un substrat boueux. L'eau bien oxygénée en aval des radiers est préférée. Sa présence est maximale là où l'environnement lui procure de multiples cachettes comme les éboulis, les tanières d'écrevisses, les racines d'arbres, le dessous des rives. Des observations ont été faites jusqu'à une profondeur de 17 m dans le lac Érié[4] et jusqu'à 27 m dans le lac Michigan[5].

Commensalisme

La Mulette du Necturus est une moule dont le développement larvaire dépend de la présence du Necture tacheté[6].

Description

C'est une espèce pédomorphique néoténique. Necturus maculosus peut atteindre jusqu'à 500 mm de longueur[7]. Son corps sombre, souvent brun, est irrégulièrement couvert de taches noires[7]. Il conserve toute sa vie ses branchies, qui ressemblent à des bouquets de plumes de couleur rouge[7].

Publications originales

  • Rafinesque, 1818 : Farther accounts of discoveries in natural history, in the western states. American Monthly Magazine and Critical Review, vol. 4, p. 39-42 (texte intégral).
  • Bishop, 1941 : Notes on salamanders with descriptions of several new forms. Occasional Papers of the Museum of Zoology, University of Michigan, vol. 451, p. 1-21 (texte intégral).

Liens externes

Notes et références

  1. Amphibian Species of the World, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Desroches, Jean-François, 1971-, Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes, Éditions M. Quintin, (ISBN 2894352441, OCLC 53940165, lire en ligne), p. 59
  3. Desroches, Jean-François, 1971-, Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes, Éditions M. Quintin, (ISBN 2894352441, OCLC 53940165, lire en ligne), p. 61
  4. Pfingsten & White, 1989
  5. Reigle, 1967
  6. (fr) « Mulette du Necturus », Pêches et Océans Canada
  7. Desroches, Jean-François, 1971-, Amphibiens et reptiles du Québec et des Maritimes, Éditions M. Quintin, (ISBN 2894352441, OCLC 53940165, lire en ligne), p. 58
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