Necip Fazıl Kısakürek

Ahmet Necip Fazıl Kısakürek, ([1], Constantinople - , Istanbul) est un écrivain, philosophe et poète turc. Il a écrit des œuvres favorables à l'islamisme et ardemment antisémites [2],[3],[4],[5],[6].

Necip Fazıl Kısakürek
Nom de naissance Ahmet Necip Fazıl Kısakürek
Naissance
Constantinople (Empire ottoman)
Décès
İstanbul (Turquie)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Turc

Bibliographie

À 21 ans, Necip Fazil a son premier livre de poésie publié sous le nom La toile d'araignée, puis, à l'âge de 24 ans il a été reconnu avec son livre de poésie Trottoirs. Jusqu'en 1934, il a été seulement bien connu et célèbre comme poète et il était l'une des figures de proue de La Sublime Porte[pas clair]. En 1934, après une rencontre avec Abdulhakim Arvasi il a vécu un changement majeur, et il a exprimé ce changement en disant "... j'ai senti une lutte sociale et une fatigue de la société dans mon esprit et dans mon corps, donc je ne pouvais plus travailler."

Après cette date, il a participé à grand nombre de conférences en Turquie. À cause de ses discours dans ces conférences et de son mouvement L’Est majeur, il a été emprisonné, son journal L’Est majeur a été fermé 16 fois au cours de sa vie, et ses livres ont été collectés[pas clair] et leur publication interdite.

En 1951, il est arrêté au cours d'une intervention de la police turque dans un casino clandestin. Il est accusé d'avoir participé à des parties de jeux d'argent clandestines.[7]

Necip Fazıl Kısakürek et le philosophe Nurettin Topçu ont été considérés dans les années 1950 et 1960 comme des mentors par la jeunesse conservatrice et religieuse turque qui rejetait l'héritage kémaliste et le système républicain. L’historien Özgür Türesay indique qu'« ils étaient ultra-conservateurs, violemment anticommunistes et antisémites, anti-européens mais pas anti-américains car, outre-Atlantique, la religion a un grand rôle dans l’espace public ». Ainsi, « malgré leur absence de connaissances théologiques sérieuses, leur aura est devenue rapidement très grande face à un islam officiel étroitement sous contrôle de l’État »[8].

Poèmes

  • Örümcek Ağı (1925) (La Toile d’araignée)
  • Kaldırımlar (1928) (Les Trottoirs)
  • Ben ve Ötesi (1932) (Moi et Ailleurs)
  • Sonsuzluk Kervanı (1955) (Caravane de L'Infinie)
  • Çile (1962) (Souffrance)
  • Şiirlerim (Mes Poèmes) (1969)
  • Esselâm (1973) (Bienvenue)
  • Çile (1974) (Souffrance)
  • Bu Yağmur (Cette Pluie)
  • Sakarya (1949)
  • Zindandan Mehmed'e Mektup (1961)

Romans

  • Aynadaki Yalan (1980) (Le Mensonge dans Le Miroir)
  • Kafa Kağıdı (1984)

Contes

  • Birkaç Hikaye Birkaç Tahlil (1932) (Quelques Histoires, Quelques Analyses)
  • Ruh Burkuntularından Hikayeler (1964)
  • Hikayelerim (1970) (Mes Histoires)

Mémoires

  • Cinnet Mustatili (1955) (Rectangle of the Possessed)
  • Hac (1973) (Hajj)
  • O ve Ben (1974) (It/He and I)
  • Bâbıâli (1975) (La Sublime Porte)

Théâtre

  • Bir Adam Yaratmak (Creating A Man)
  • Tohum (Seed)
  • Reis Bey (Mr. President)
  • Para (The Money)
  • Sabır Taşı
  • Ahşap Konak (Wooden Mansion)
  • Kanlı Sarık (Bloody Turban)
  • Püf Noktası (The Ropes)
  • İbrahim Ethem
  • Yunus Emre
  • Abdülhamin Han (Abdulhamid Khan)
  • Mukaddes Emanet (The Holy Escrow)
  • Siyah Pelerinli Adam (The Man Under Black Cloak)
  • Parmaksız Salih

Références

  1. Mehmet Nuri Şahin "Doğumunun 100. yılında Necip Fazıl Kısakürek" T.C. Kültür Bakanlığı Güzel Sanatlar Genel Müdürlüğü Yayınları (2004).
  2. https://www.cairn.info/la-nouvelle-turquie-d-erdogan--9782707194275-page-57.htm
  3. Gaël Lombart (@gaellombart), « Qui est derrière le piratage massif pro-Erdogan sur Twitter ? », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « An Enemy Old and New : The Dönme, Anti-Semitism, and Conspiracy Theories in the Ottoman Empire and Turkish Republic », sur academia.edu, Jewish Quarterly Review (ISSN 1553-0604, consulté le ), p. 523–555.
  5. (en) « Competing Occidentalisms of Two Islamist Intellectuals in Turkey : On Necip Fazil Kısakürek and Nurettin Topçu », sur academia.edu (consulté le ).
  6. « Central Asia-Caucasus Institute and Silk Road Studies Program », sur Internet Archive (consulté le ).
  7. (tr) « Kumar baskını komplosunu Celal Bayar mı planladı? », sur www.haberturk.com (consulté le )
  8. « Les mentors intellectuels, islamistes et nationalistes du président Erdogan », Le Monde.fr, (lire en ligne)

Liens externes

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