Nasrallah Boutros Sfeir

Nasrallah Boutros Sfeir (arabe : نصر الله بطرس صفير), né à Rayfoun au Liban le et mort à Beyrouth le [1], est un religieux, ecclésiastique maronite et cardinal libanais.

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Nasrallah Boutros Sfeir
(ar) نصر الله بطرس صفير

Nasrallah Boutros Sfeir en 2005.
Biographie
Naissance
Rayfoun (Liban)
Ordination sacerdotale par le
card. Paul Pierre Méouchi
Décès
Beyrouth (Liban)
Cardinal de l’Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Jean-Paul II
Titre cardinalice Cardinal-évêque
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale par
Mgr Jean Chedid
Dernier titre ou fonction Patriarche maronite émérite d'Antioche
Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient
Évêque auxiliaire maronite d'Antioche

« Gloria Libani data est ei » (Es 35,2)
« La gloire du Liban lui sera donnée »
(it) Notice sur www.vatican.va
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Il a été le 76e patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient de 1986 à 2011 puis patriarche émérite de l'Église maronite depuis le jusqu'à son décès.

Biographie

Prêtre

Nasrallah Boutros Sfeir suit sa formation au séminaire maronite de Ghazir au Liban et à l'université Saint-Joseph de Beyrouth.

Il est ordonné prêtre maronite le par le cardinal Pierre-Paul Méouchi.

Il exerce son ministère à la paroisse de Rayfoun et auprès du patriarche maronite comme secrétaire.

Évêque

Nommé évêque auxiliaire maronite d'Antioche le , il est consacré le suivant.

Patriarche

Il est élu patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour l'Église maronite le à la suite de la démission du cardinal Antoine Khoraiche et est effectivement consacré le .

Il présente sa démission à Benoît XVI qui l'accepte le [2], quelques jours après avoir béni à Rome, en présence du cardinal Sfeir, une statue de Saint Maron placée à proximité de la basilique vaticane à l'occasion de la fin de l'année jubilaire marquant le mille six-centième anniversaire de la mort du saint[3].

Cardinal

Il a été nommé cardinal de l'Église catholique par le pape Jean-Paul II lors du consistoire du . Il est le 3e cardinal maronite et le 76e patriarche de l'Église maronite d’Antioche et de tout l’Orient, ce qui en fait une importante personnalité politique du Liban[4],[5]. Pour la Curie romaine, il est membre de la Congrégation pour les Églises orientales.

Il perd sa qualité d'électeur en cas de conclave le jour de ses 80 ans le , ce qui l'empêche de participer aux conclaves de 2005 (élection de Benoît XVI) et de 2013 (élection de François).

Lors de la crise présidentielle libanaise de 2007-2008, il a tenté une conciliation entre les parties opposées[6] ; à une occasion il a rencontré le président Bush pour résoudre le conflit[7]. Aussi, après la nomination de Michel Sleiman, il fit un voyage en Australie où il fut reçu avec les dignités de chef d'État[8].

Il a participé en 2008 aux journées mondiales de la jeunesse en Australie et a été accueilli dans un stade de Parramatta devant 20 000 personnes[8].

Il meurt le à l'hôtel-Dieu de France dans le quartier chrétien d'Achrafieh de Beyrouth, trois jours avant son 99e anniversaire[9],[10].

Publications

  • (ar) Les sources des évangiles (من ينابيع الإنجيل), 1975.
  • (ar) À ceux qui nous ont quitté, 2 vol (وغابت وجوه ), 1983.
  • (ar) Sermons (عظة الأحد، خواطر روحية و مواقف وطنية), 1996.

Décorations

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes


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