NHK

La NHK (日本放送協会, Nippon hōsō kyōkai, litt. « compagnie de diffusion du Japon ») est l'entreprise publique qui gère les stations de radio et de télévision du service public japonais. C'est l'unique groupe audiovisuel public japonais. Son audience moyenne est d'environ 27 % des foyers japonais, pour un temps d'écoute journalier moyen de 311 minutes[4].

Nippon hōsō kyōkai

Création 1925
Dates clés  : lancement de la radio
 : lancement de la télévision
Forme juridique Tokushu hōjin (d)
Slogan « Widening Horizons »
(Élargir les horizons)[1]
Siège social NHK Hōsō Sentā
Shibuya
Tokyo
 Japon
Direction Katsuto Momii, directeur général
Activité Audiovisuel
Produits Radio et télévision
Effectif 10 292 (exercice fiscal 2014) [2]
Site web www.nhk.or.jp

Chiffre d'affaires 5 950 000 000 [3]
Bâtiment de la NHK à Osaka.

La NHK commence à émettre en 1925 sur le modèle de la compagnie de radio BBC et fonde sa propre chaîne de télévision en 1953. La couleur arrive en 1960.

La mascotte de la chaîne est Domo-kun.

Elle a participé à la production de séries d'animation comme Les Mystérieuses Cités d'or, mais aussi de films comme Solar Crisis.

La chaîne expérimente un format de vidéo ultra-haute définition.

Histoire du groupe

  • 1925 : La NHK commence à émettre en se basant sur la compagnie de radio BBC.
  • 1930 : Création du NHK Science and Technical Research Laboratories.
  • 1953 : Lancement de sa propre chaîne de télévision.
  • 1960 : Apparition de la couleur.
  • 1987 : début de la diffusion par satellite.

Organisation

Direction

  • Shigeo Fukuchi : Directeur général.
  • Hideo Okuda : Acquisitions.
  • Sayumi Horie-Torimoto, Kagari Tajima : Responsable des coproductions.
  • Takuhito Tanigaki : Directeur de la programmation[5].

Revenus

Par foyer, la redevance annuelle s'élève à environ ¥15000[6] pour la télévision terrestre et environ ¥11000 de plus pour la diffusion par satellite. Les autres revenus sont les suivants[7]:

Départementle revenu
(\ milliards)
Frais de licence perçus auprès des ménages 506.4
Frais de réception supplémentaires pour Télévision par satellite 193.2
Subventions gouvernementales 003.5
Autre revenu 013.5
Total 716.8

Dépenses

La répartition des dépenses pour l'exercice 2018 est la suivante[8]:

Service2017 coût total
(\ milliards)
Comparaison avec 2016/17
(\ milliards)
General TV
(including regions)
285.1 0 - 1.9
Educational TV 063.1 0 - 1.7
Télévision par satellite 1 082.0 0 +0.3
Télévision par satellite Prime 053.6 0 - 0.3
Diffusion de tests 4K, 8K, Super Hi-Vision 031.8 0+15.8
NHK World TV 024.6 0 +0.1
Radio 061.5 0 +1.4
NHK World Radio 029.1 0 - 1.3
Service internet 015.6 0 +1.5
Collecte des droits de licence 062.8 0 +3.9
Autres dépenses internes et externes 281.6 0-28.4
Total 712.8 0-10.8

Des scandales qui plombent les recettes

Mais à la suite de récents scandales, le financement de la chaîne se complique. En effet, certains membres de la direction auraient détourné l'argent de la redevance à leur compte, mais aussi truqué des notes de frais. À la suite de ces affaires, l'ancien président de la chaîne, Katsuji Ebisawa, a dû démissionner. Le nouveau président, Genichi Hashimoto, a alors reconnu qu'une mauvaise gestion des finances a conduit à ces fraudes[9],[10].

Conséquence directe, de nombreux Japonais refusent de payer leur redevance. Lors de l'achat d'un téléviseur, le propriétaire est censé signer un contrat avec la NHK pour le paiement de la redevance. Mais plusieurs ne signent pas ce contrat (70 % des japonais seulement l'ont signé). En 2006, plus de 1 300 000 de téléspectateurs ne l'avaient pas payée, ce qui a poussé la NHK à lancer des actions en justice, chose qu'elle se refusait à faire jusque-là. Même si ces actions étaient symboliques (les condamnés se voient simplement rappeler leur devoir de paiement), ils n'étaient plus que 700 000 fin 2007 à ne pas payer la redevance[10].

NHK a confié les travaux de collecte des droits de réception aux entreprises privées, le relèvement du taux de collecte. En 2017, elle était 79,7 %[11]. D'un autre côté, il est critiqué que le coût de la frais de collecte a atteint 9 % du coût total. Il y a aussi des estimations qui dépasseront 10 % si les coûts connexes sont inclus[12].

Une salariée décède en , à l'age de 31 ans, après avoir cumulé 159 heures supplémentaires en un mois pour seulement deux jours de repos[13].

Introduction en bourse de la société de perception des frais de licence

Une société qui perçoit les frais de réception de la NHK a été coté sur le marché boursier[14]. Cette société a été critiquée pour avoir collecté de force les frais de réception des personnes socialement vulnérables, comme les ménages à faible revenu de plus de 75 ans ou les mères célibataires[14]. De plus, dans les appartements, les condominiums et les quartiers de distribution par câble, qu’ils recueillent par la force la « frais de réception supplémentaires pour Télévision par satellite ».

Pôles de recherches

Le groupe s'appuie entre autres sur 2 pôles de recherches :

  • NHK Science and Technical Research Laboratories : travail sur les systèmes de diffusion à la pointe de la technologie. À sa création en 1930, le laboratoire comptent 16 employés qui travaillent entre autres sur la qualité du son et sur le développement de la radio. Aujourd'hui, le laboratoire compte plus de 300 employés travaillant sur l'amélioration des systèmes de diffusion classiques et sur la mise en pratique des nouveaux médias[15].
  • NHK Broadcasting Culture Research Institute.

Périmètre opérationnel du groupe

Le groupe comporte cinq chaînes de télévision nationales, deux chaines internationales et trois stations de radio nationales[4]. La NHK World s'occupe de toute la diffusion internationale du groupe[16]. Chaînes hertziennes :

Chaînes par satellite :

  • BS 1 : Informations et sports.
  • BS Premium : Culture et divertissement.

Chaînes internationales :

Identité visuelle

Quelques programmes diffusés sur la chaîne

Animations

Autres émissions

Galerie

Voir aussi

Références

Articles connexes

Liens externes

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