Musée Franck-A.-Perret

Le musée Franck-A.-Perret est un musée situé à Saint-Pierre, en Martinique, en haut de la rue Victor-Hugo, sur les lieux d’une batterie de canons qui défendaient la baie de Saint-Pierre, le « petit Paris des Antilles », alors capitale économique et culturelle de la Martinique[2].

Histoire

Ce musée de France, au sens de la loi no 2002-5 du , a été créé en 1933, par Frank Alvord Perret, volcanologue autodidacte, ingénieur de formation, d'origine américaine. Séjournant à Saint-Pierre entre 1929 et 1942, il contribue, outre son activité de recherche, à la réappropriation de la ville en participant aux travaux de dégagement de la cité ensevelie par les dépôts éruptifs de 1902.

Son projet de musée est mené à bien avec le soutien de contributeurs nord-américains et martiniquais tandis que le terrain lui est alloué par la ville. Le ministère des Colonies lui verse une subvention de 30 000 francs en contrepartie du legs du musée à sa mort. Musée privé à l'origine, Perret en fait don à la commune de son vivant. À sa mort en 1943, le musée revient à la ville qui le remanie en 1969. Le musée a été attaché au service de météorologie et de géophysique. Il est maintenant pris en charge par la commune de Saint-Pierre.

Les collections continuent de s'enrichir par des dons privés au fur et à mesure des dégagements.

L'appellation originelle du musée, musée vulcanologique Frank-Perret, a été malheureusement altérée lors de la récente réfection de la façade du musée.

Présentation

Le bourdon de la cathédrale.

Frank Alvord Perret a rassemblé ce qu'il pouvait de documents, archives, photographies, objets trouvés dans les décombres, comme témoignage de ce qui s'est produit lors de l'éruption de la montagne Pelée en 1902. Ce petit musée chargé d'histoire évoque la vie de la cité avant, pendant et après la catastrophe du . Sa collection de photographies, de gravures et d'objets illustrent le quotidien des Pierrotins avant l’éruption tandis que le bourdon déformé de la cathédrale, le verre amalgamé, la fameuse nuée ardente et les bombes volcaniques rappellent comment en un instant la ville fut jadis dévastée[3].

Le musée présente également des documents et des photographies du petit Paris des Antilles à l'époque où la ville était la capitale économique et culturelle de la Martinique[4].

Notes et références

Voir aussi

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