Mupirocine

Le mupirocine est un antibiotique, anti-staphylococcique local indiqué dans l'éradication du portage de Staphylococcus aureus ou la désinfection des gîtes staphylococciques en cas de staphylococcies cutanées récidivantes[3]. Il est développé par la société pharmaceutique britannique Beecham, issu de Pseudomonas fluorescens. Il est utilisé par voie topique et est efficace contre les bactéries à Gram positif[4]. Les espèces habituellement sensibles sont les Staphylococcus aureus et Staphylococcus epidermidis sensibles ou non à la méticilline.

Mupirocine
Structure chimique du mupirocine
Identification
No CAS 12650-69-0
No ECHA 100.106.215
Code ATC R01AX06, D06AX09
DrugBank DB00410
PubChem 446596
ChEBI 7025
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C26H44O9  [Isomères]
Masse molaire[1] 500,6222 ± 0,0266 g/mol
C 62,38 %, H 8,86 %, O 28,76 %,
Écotoxicologie
DL50 1310 mg/kg (rat, i.v.)[2]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le mupirocine est bactériostatique à faible concentration et bactéricide à forte concentration[5]. L'indication principale de la mupirocine est l'éradication du portage nasal Staphylococcus aureus[6] En milieu hospitalier, il est utilisé pour le contrôle des épidémies ou états hyperendémiques à Staphylococcus aureus (Méti-R)[6].

Il fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en )[7].

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) « Mupirocine », sur ChemIDplus.
  3. « Mupirocine », Vidal, (lire en ligne)
  4. (en) G Mellows, « Inhibition of isoleucyl-transfer ribonucleic acid synthetase in Escherichia coli by pseudomonic acid - PubMed », The Biochemical journal, vol. 176, no 1, , p. 305–318 (ISSN 0264-6021, PMID 365175, DOI 10.1042/bj1760305, lire en ligne, consulté le ).
  5. http://www.rnzcgp.org.nz/news/nzfp/Oct2000/moodabe.htm
  6. « Avis de la commission de transparence de la HAS sur le Bactroban (Mupirocine) », HAS (recommandation), (lire en ligne)
  7. WHO Model List of Essential Medicines, 18th list, avril 2013

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Maryadele J. O'Neil, Patricia E. Heckelman, Cherie B. Koch et al. (dir.), The Merck index : an encyclopedia of chemicals, drugs, and biologicals, Merck Research Laboratories, Whitehouse Station (N. J.), 2006 (14e éd.), p. 1089−1090 (ISBN 978-0-911910-00-1)
  • (en) Clive Wood (dir.), Topical treatment of skin infections : the role of mupirocin, Royal Society of Medicine Services, Londres, 1986, 71 p.
  • (fr) Christine Arnold, La mupirocine : un nouvel antibiotique, Université de Bordeaux 2, 1993, 102 p. (thèse de Pharmacie)
  • (fr) C. Geoffray, O. Chosidow et J. Revuz, « La mupirocine : pharmacologie et indications thérapeutiques », in Annales de dermatologie et de vénéréologie, 1990, vol. 117, no 10, p. 753-757
  • (fr) C. Geoffray, O. Chosidow et J. Revuz, « La mupirocine : une nouvelle antibiothérapie locale », in Concours médical, 1990, vol. 112, no 28, p. 2551-2553
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