Mund (droit)

Dans le droit des peuples germaniques de l'Antiquité et du haut Moyen Âge, le mund (du proto-germanique *mundō (« protection »), latinisé en mundium ou mundeburdium, qui donne mainbour en français) est la puissance de protection que certains individus exercent sur d'autres : un roi sur son peuple, un puissant sur un faible, un père sur son enfant, un mari sur sa femme. D'origine païenne, c'est à la fois un droit et un devoir[1].

Pour les articles homonymes, voir Mund.

Il ne faut pas le confondre avec le ban (bannus, i), le pouvoir d'ordonner et de contraindre, ni avec le heil, la force divine qui habite le chef[1].

Notes et références

  1. Balard, Genet et Rouche, Le Moyen Âge en Occident, Paris, Hachette, 2003, pp. 32 et 42.

Articles connexes

  • Portail du haut Moyen Âge
  • Portail du droit
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.