Mouvement pour l'autodétermination

Le Mouvement pour l'autodétermination (MPA) était un mouvement politique qui se réclamait du nationalisme corse (plus précisément de l'autonomie), et du libéralisme. Fondé en 1990, il fut dirigé par Alain Orsoni, frère de Guy Orsoni, à la suite d'une scission au sein de A Cuncolta Naziunalista. A Cuncolta Naziunalista gardera son nom mais nommera sa branche armée FLNC Canal Historique, en opposition au FLNC Canal Habituel, branche armée du MPA.

Ne doit pas être confondu avec Mouvement corse pour l'autodétermination.

Mouvement Corse pour l'Autodétermination
Présentation
Fondation [1]
Scission de CN[1]
Disparition [1]
Fusionné dans Corsica Viva (1996)[1]
Branche armée FLNC-Canal habituel[1]
Positionnement Extrême gauche[1]
Idéologie Nationalisme corse[1]

Le MPA remporte 4 sièges aux élections territoriales de 1992 (contre 9 pour Corsica Nazione, liste menée par Edmond Simeoni), attribués à Alain Orsoni, Léo Battesti, Dumè Bianchi et Dominique Buresi. Alain Orsoni ayant dépassé les limites fixées par la loi concernant le financement de la campagne électorale, il fut remplacé par son ami Michel Moretti.

Le FLNC-Canal Habituel s'auto-dissout en 1996 après une guerre fratricide emplie de règlements de compte, de 1993 à 1997, avec le FLNC Canal Historique. Certains dissidents, qui s'opposaient à cette dissolution, fondent alors Corsica Viva, vitrine politique du FLNC du 5-Mai. En , le FLNC Canal historique et le FLNC du s'unissent au sein du FLNC Union des combattants (UC).

Le MPA, quant à lui, s'auto-dissout la même année à la suite des guerres fratricides.

Beaucoup d'anciens membres du MPA se sont rapprochés du monde des affaires, certains d'entre eux sont même connus pour avoir des liens avec le Grand Banditisme. Des anciens militants ont même perdu la vie lors de réglements de compte dans le Milieu (Antoine Nivaggioni, Noël Andreani...).

En 2008, Gilbert Casanova, ancien membre influent du MPA, qui fut aussi président de la Chambre de commerce de Corse-du-Sud, a été incarcéré à la prison des Baumettes, à Marseille, accusé de trafic de stupéfiants (en particulier de trafic de haschich en provenance du Maroc) [2],[3].

Références

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