Moussa Sinko Coulibaly

Moussa Sinko Coulibaly, né à Bamako le , est un général et homme politique malien. Officier instructeur, il est nommé ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire après le coup d'État du 21 mars 2012. Il se rapproche ensuite du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui le maintient à son poste jusqu'en 2014. Il se lance dans une carrière politique indépendante à partir de .

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Moussa Sinko Coulibaly

Moussa Sinko en décembre 2017
Fonctions
Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire du Mali
Gouvernement Gouvernement Diango Cissoko I
Gouvernement Diango Cissoko II
Gouvernement Ly
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bamako (Mali)
Nationalité Malienne
Profession Général de brigade

Biographie

Son parcours militaire l'aura conduit successivement :

De retour au pays il sera nommé instructeur permanent à l’École militaire inter-armes (EMIA) de Koulikoro, d’ à , puis commandant de compagnie de la 261e compagnie et de support de 2000 à 2001[1].

D'autres formations suivront ce parcours classique :

  • à Accra au Ghana en 2006 pour un cours de planification opérationnelle KAIPTC en 2006[1],
  • à Yaoundé de 2009 à 2010, pour une formation au Collège interarmes de défense de Yaoundé[1],

Polyglotte, le colonel Moussa Sinko Coulibaly parle couramment bambara, français, anglais et possède des connaissances en allemand et russe[1].

Jusqu'à sa nomination au poste de Directeur de cabinet du Président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE)[réf. souhaitée], le colonel Moussa Sinko Coulibaly était directeur de l’instruction de l’École de maintien de la paix (EMP) depuis 2010. Il est ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire dans le Gouvernement Cheick Modibo Diarra 2 formé le [1]. Il organise à ce titre l'élection présidentielle malienne de 2013[2] et joue un rôle important lors de la signature des accords de Ouagadougou[1]. Il est nommé général de brigade le par le président Dioncounda Traoré[3]. Initialement proche du nouveau président IBK[2], il n'est pas reconduit dans le Gouvernement Mara le [4] et retourne à la direction de l'EMP.[1]

Le , il démissionne de l'armée et se lance en politique[2].

En 2018, il accuse le gouvernement d'avoir trop misé sur les milices au lieu de réformer l'armée[5]. Il dénonce également la corruption au sein de la hiérarchie militaire[5].

Notes et références

Sources

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