Mosnac (Charente-Maritime)

Mosnac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour l’article homonyme, voir Mosnac (Charente).

Mosnac

Le clocher de l'église Saint-Saturnin.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Didier Gervreau
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17250
Démographie
Gentilé Mosnacais
Population
municipale
473 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 23″ nord, 0° 31′ 19″ ouest
Altitude Min. 17 m
Max. 39 m
Superficie 12,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mosnac
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Mosnac
Géolocalisation sur la carte : France
Mosnac
Géolocalisation sur la carte : France
Mosnac
Liens
Site web www.commune-mosnac.fr

    Ses habitants sont appelés les Mosnacais et les Mosnacaises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    La commune de Mosnac se situe dans le sud du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Mosnac est situé dans le canton de Pons.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Seugne, le Tende et la Laigne sont des cours d'eau qui traversent la commune de Mosnac.

    Urbanisme

    Typologie

    Mosnac est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,7 %), forêts (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones urbanisées (3,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    À partir du XIe siècle, la seigneurie de Mosnac est le siège de l'ancienne famille Gartrade, qui détient aussi le château de Jonzac. Dès le début du XIVe siècle, par des alliances successives, Mosnac et Jonzac reviennent aux Taillefer de Montausier puis aux Sainte-Maure. Les terres de Mosnac appartiennent encore aux Sainte-Maure à la fin du XVIIe siècle, mais passent aux mains de la marquise de Dune au XVIIIe siècle. A la Révolution, elles appartiennent à M. Broussart de Pons. En 1841, le château de Mosnac est démoli et les terres vendues à des particuliers. Mosnac abritait autrefois des vestiges pré-romains, dont un menhir de 4,50 mètres de haut et 2 mètres de large. Celui-ci fut renversé en 1851 par les propriétaires du champ dans lequel il reposait[9].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Marie Claude Grelard SE  
    2014 En cours Didier Gervreau   Retraité Fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 473 habitants[Note 2], en augmentation de 3,5 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    721765757782773714721668699
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    723661677632653667668681646
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    625638623575581542547504522
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    491467436439431448465468470
    2013 2018 - - - - - - -
    457473-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Saturnin

    Façade de l'église Saint-Saturnin.

    Cette église de style roman est vouée à saint Saturnin, 1er évêque de Toulouse, martyrisé au IIe siècle. À l'origine, elle est composée d'un rectangle formant la nef terminée par une abside arrondie, selon les plans en vigueur à cette époque. Au XVe siècle, l'église est élargie vers la gauche par le rajout d'une construction. Les chapiteaux et les modillons sont ornés d'animaux fantastiques ; les aigles et la sirène y côtoient le centaure et les amoureux. Elle contient un décor peint. Elle est classée monument historique depuis 1990[14].

    Le son de la cloche de Mosnac avait autrefois réputation d'éloigner les orages. Elle est en bronze et date de 1789. Elle est gravée « IUE SUIS DE ST SATURNIN DE MOSNAC FAITE PAR LE SOIN DE G.MAHES CURE PARRAIN MATHURIN ANNIBAL BROUSSART GARDE DE LA PORTE DU ROY SGR DE ST LEGER ET MOSNAC MARRAINE MARTE ANNE LASUNIE DAME DE MANTEGOU ET LAVIALE VEUVE DE MESSIRE IEAN ANTOINE DE BROSSART ECUYER SGR DE BROSSARD FAVIERE ET BELLEVUE FRANÇOIS MESTREAU SYNDIC I.CAYON FABRI MERLIN CORNILLON FONDEUR 1789 ». Elle est classée monument historique au titre objet depuis 1911[15].

    Chapelle Notre-Dame-des-Champs

    La chapelle vue côté bourg.

    Cette chapelle se trouve à l'entrée du petit bourg de Mosnac. De forme cylindrique, elle est coiffée d'un toit en dôme de pierre surmonté d'une statue de la Vierge dominant vignes et céréales alentour. La porte d'entrée, en plein cintre, est agrémentée de pilastres surmontés d'un fronton en arc de cercle. L'un des vitraux de la chapelle représente un semeur dans un champ jetant ses grains à la volée sous le regard protecteur d'une Vierge à l'Enfant.

    Château de Favières

    La château de Favières.

    Les terres de Favières appartiennent au milieu du XVIe siècle à la famille de La Motte-Fouquet, puis passent aux mains de Jean de Candelay. Au début du XVIIIe siècle, Pierre de Foix et Jean de Saint-Mauris en font l'acquisition ; le château reste dans la famille Saint-Mauris durant un siècle. Entouré de vastes dépendances remaniées, le château offre un grand corps de logis flanqué de deux tourelles carrées couvertes d'ardoise. Tel qu'il se présente, malgré une apparente restauration au XIXe siècle, le château de Favières demeure un exemple intéressant d'édifice du XVIIe siècle.

    Moulin à eau

    Ce grand moulin, situé sur la Seugne et signalé par Pierre-Damien Rainguet en 1864, est un imposant bâtiment en moellon enduit, s'élevant sur quatre niveaux. La façade comprend quatre travées, les baies sont rectangulaires. Ce moulin à eau appartenait autrefois à la Minoterie coopérative de Jonzac, dont l'inscription figure toujours sur la façade[16].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Patrimoine des villes et villages de Charente-Maritime, éditions Flohic
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Église Saint-Saturnin », notice no PA00104820, base Mérimée, ministère français de la Culture
    15. « Cloche de l'église », notice no PM17000221, base Palissy, ministère français de la Culture
    16. « Le Grand-Moulin », notice no IA17000421, base Mérimée, ministère français de la Culture
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