Montmacq

Montmacq est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Montmacq

L'église.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Vallées
Maire
Mandat
Rémy Cuelle
2020-2026
Code postal 60150
Code commune 60423
Démographie
Gentilé Montmacquois
Population
municipale
1 104 hab. (2018 )
Densité 152 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 54″ nord, 2° 54′ 09″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 42 m
Superficie 7,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Compiègne
(banlieue)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Montmacq
Géolocalisation sur la carte : Oise
Montmacq
Géolocalisation sur la carte : France
Montmacq
Géolocalisation sur la carte : France
Montmacq

    Géographie

    Localisation

    Montmacq se situe au milieu de l'axe Compiègne/Noyon. Elle est traversée par la route départementale 66 qui relie Choisy-au-Bac à Ribécourt-Dreslincourt. Ce village est à la fois encastré aux trois quarts dans la forêt domaniale de Laigue (l'eau) forêt de Laigue au nord, est et sud ainsi que par la vieille Oise à l'ouest, faisant alors la limite avec la commune de Thourotte. Il fait aussi office de carrefour routier entre les communes de Ribécourt, Thourotte, Le Plessis-Brion et Saint-Léger-aux-Bois.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 666 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 43 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Montmacq est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[17] et 70 699 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,1 %), terres arables (17,3 %), zones urbanisées (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Histoire

    Selon l'Encyclopédie de Diderot, « MAUMAQUES, (Géog.) village du diocèse de Soissons, situé entre Compiègne & Noyon, dans la plaine un peu au-delà de Choisy-sur-Aine. Les premiers rois de France y avoient un palais, & dom Germain semble être très-fondé à appliquer à ce lieu tout ce qu’on lit de l’ancien Mamacas, ou Mamaccas. La forêt de Lezque, en latin Lisica, mal nommée de Laigle, est tout proche Maumaques ; ce qui en rendoit le séjour agréable à nos rois[source insuffisante] ».

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Jeanne Guerlot    
    mars 2001 mars 2008 Henri Schmidt    
    mars 2008 mars 2014 Christian Siméau    
    mars 2014[24] En cours
    (au 14 septembre 2014)
    Remy Cuelle    

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2018, la commune comptait 1 104 habitants[Note 7], en augmentation de 3,76 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    219241279245299313322331327
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    303310315398286316309325320
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    315340293310344354313333344
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    5058589291 1161 2411 1751 1611 0991 056
    2018 - - - - - - - -
    1 104--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,4 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 17,2 %, 45 à 59 ans = 27,7 %, plus de 60 ans = 26,7 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 13,3 %, 15 à 29 ans = 16 %, 30 à 44 ans = 15,4 %, 45 à 59 ans = 28,2 %, plus de 60 ans = 27 %).
    Pyramide des âges à Montmacq en 2007 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,5 
    7,7 
    75 à 89 ans
    8,4 
    19,0 
    60 à 74 ans
    18,1 
    27,7 
    45 à 59 ans
    28,2 
    17,2 
    30 à 44 ans
    15,4 
    14,0 
    15 à 29 ans
    16,0 
    14,4 
    0 à 14 ans
    13,3 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Lieux et monuments

    Le pont de Montmacq qui enjambe la vieille Oise.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Ribecourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Montmacq et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Montmacq et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Compiègne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. « Montmacq », Cartes de France (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. « Évolution et structure de la population à Montmacq en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    30. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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