Montaigut-le-Blanc (Puy-de-Dôme)

Montaigut-le-Blanc est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Montaigut et Montaigut-le-Blanc.

Montaigut-le-Blanc

Vue de la commune de Montaigut-le-Blanc avec les villages de Saint-Julien en deuxième plan et de Montaigut-le-Blanc dominé par son château sur la butte en arrière-plan.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Julien Guillaume
2020-2026
Code postal 63320
Code commune 63234
Démographie
Gentilé Montagutins
Population
municipale
869 hab. (2018 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 13″ nord, 3° 05′ 26″ est
Altitude Min. 474 m
Max. 879 m
Superficie 22,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Champeix
(banlieue)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sancy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Montaigut-le-Blanc
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Montaigut-le-Blanc
Géolocalisation sur la carte : France
Montaigut-le-Blanc
Géolocalisation sur la carte : France
Montaigut-le-Blanc

    Ses habitants sont appelés les Montacutins.

    Géographie

    Le village de Montaigut-le-Blanc, à flanc de colline.

    Au sud du département du Puy-de-Dôme, la commune de Montaigut-le-Blanc est traversée par la Couze Chambon, un affluent de l'Allier. Outre le village de Montaigut-le-Blanc, la commune est constituée de cinq autres villages ou hameaux : Saint-Julien, Reignat, Gourdon, Chazous et Coudoux

    L'altitude minimale, 474 mètres, se trouve à l'est, là où la Couze Chambon quitte le territoire communal et entre sur celui de Champeix. L'altitude maximale avec 879 mètres est localisée au nord-ouest, au puy de Gourdon[1].

    Établi sur un éperon granitique qui domine la Couze Chambon, au-dessus de l'intersection des routes départementales (RD) 71, 639 et 996, le village de Montaigut-le-Blanc se situe en distances orthodromiques, treize kilomètres à l'ouest-nord-ouest d'Issoire et quinze kilomètres au nord-est de Besse-en-Chandesse.

    Le territoire communal est également desservi par les RD 630 et 631.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Montaigut-le-Blanc
    Olloix,
    Saint-Nectaire
    Ludesse
    Grandeyrolles Champeix
    Creste Saint-Floret Clémensat

    Urbanisme

    Typologie

    Montaigut-le-Blanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Champeix, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 2 224 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30,6 %), forêts (22,7 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), terres arables (14,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13 %), zones urbanisées (2,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    D'après la toponymie, le village de Saint-Julien daterait d'avant Montaigut-le-Blanc qui aurait été fondé au XIe siècle à l'occasion de la construction du château[12].

    Montaigut-le-Blanc est dominé par la masse sombre d'un château : celui-ci est une imposante forteresse féodale, comme en témoigne la représentation qui figure dans l'armorial de Guillaume Revel, réalisé vers 1450. Les Montaigut étaient alors une puissante famille de seigneurs, qui tenaient le château en fief des dauphins d'Auvergne. Disposé en cascade sur le versant, le village, encadré de vignes et de vergers, possède un charme méridional.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    ... mars 1971 Alfred Amouroux    
    mars 1971 mars 1983 Paul Amouroux    
    mars 1983 mars 2001 Madeleine Sauzet    
    mars 2001 avril 2019[13] Christian Chabaud[Note 3]    
    mai 2019[14]
    (réélu en 2020)
    En cours
    (au )
    Julien Guillaume[15]   Communicant au CNRS[16]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

    En 2018, la commune comptait 869 habitants[Note 4], en augmentation de 5,33 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2731 4001 3301 3561 3531 3761 3021 3001 277
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2661 2131 2001 2451 2311 2591 2831 3041 289
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2491 1151 035824775792724674645
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    592524530507568601717800860
    2018 - - - - - - - -
    869--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Commerce et artisanat.
    • Tourisme, avec deux hôtels, des chambres d'hôtes, des gîtes, un camping avec chalets.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason
    De gueules au lion de vair.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Démissionnaire.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Puy de Gourdon » sur Géoportail (consulté le 23 décembre 2013)..
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Champeix », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Lembron et pays de Couze page 33, éditée par l'association Chamina, 2000, Clermont-Ferrand, (ISBN 2-84466-018-5).
    13. « Le maire de Montaigut-le-Blanc (Puy-de-Dôme) démissionne », La Montagne, 28 avril 2019, consulté le 8 mai 2019.
    14. « Julien Guillaume, élu maire », La Montagne, 7 mai 2019, consulté le 8 mai 2019.
    15. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    16. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 30 (édition du Puy-de-Dôme).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. « Ruines du château fort », notice no PA00092198, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 23 décembre 2013.
    22. « Porte de la ville », notice no PA00092199, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 23 décembre 2013.
    23. À voir et à faire sur le site de Montaigut-le-Blanc, consulté le 23 décembre 2013.
    24. « Fonts baptismaux », notice no PM63000588, base Palissy, ministère français de la Culture, consulté le 23 décembre 2013.
    25. « Tour de Rognon », notice no PA00092200, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 31 juillet 2013.
    26. « Tour de Rognon » sur Géoportail (consulté le 23 décembre 2013)..
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