Miguel Martinez

Miguel Martinez, né le à Fourchambault (Nièvre) est un coureur cycliste français connu surtout pour ses nombreuses victoires en VTT. En 2000, il réalise le doublé Championnat du monde et Jeux olympiques. Il est le père de Lenny Martinez, le frère de Yannick Martinez, le fils de Mariano Martinez et le neveu de Martin Martinez.

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Biographie

Issu d'une famille de cyclistes, Miguel Martinez commence très tôt le cyclisme au club cycliste de Varennes-Vauzelles.

Il remporte la médaille de bronze en 1993 lors de la course juniors des championnats du monde de cyclo-cross. Lors des championnats du monde de VTT 1995 à Kirchzarten, il s'adjuge la médaille d'argent dans la course cross-country. En 1996, il est champion du monde de cyclo-cross espoirs. La même année, il gagne trois manches de la Coupe du monde de cross-country, qu'il termine à la deuxième place du classement général. Sélectionné pour les Jeux olympiques d’Atlanta, il s’octroie la médaille de bronze. En 1997, il remporte à nouveau trois manches de la Coupe du monde de cross-country et s'adjuge le classement général. Deux ans plus tard, il remporte la médaille d'argent du championnat du monde de cross-country en 1999 à Åre, en Suède. En 2000, il réalise le triplé Jeux olympiques, championnat du monde et Coupe du monde.

En 2002, Martinez décide de se tester sur la route. Il rejoint l'équipe Mapei-Quick Step. Il s'adjuge une étape du Tour de Navarre. Pour son unique participation au Tour de France en 2002, il se classe 44e[1], terminant notamment huitième d'une étape.

La saison suivante, en 2003, il signe avec l'équipe Phonak. Il remporte le classement du meilleur grimpeur du Tour méditerranéen qu'il termine à la huitième place du général. Il termine 85e de Liège-Bastogne-Liège, la seule grande classique à laquelle il participe. Après deux saisons sur route décevantes, il décide en 2004 de terminer sa carrière dans le VTT[2]. En , il met un terme à sa carrière à l'issue du Roc d'azur[2].

Après de vaines tentatives de retour, à la fin de l'année 2012, il décide de mettre un terme à sa retraite sportive, entamée en 2006. S'entraînant régulièrement avec Mirko Pirazzoli et des professionnels italiens, il retrouve sa discipline de prédilection, le VTT. À 37 ans, il reprend la compétition de haut niveau, et alors qu'il n'est que 800e mondial, il dispose, en début de saison 2013, de l'Italien Fontana, médaillé de bronze aux Jeux de Londres. De nouveau impliqué à 100 % dans son sport, il réintègre l'équipe de France et termine dix-neuvième des championnats d'Europe, le . Trois semaines plus tard, il arrive aux championnats de France avec la ferme intention de s'illustrer[3]. Julien Absalon domine la course mais Miguel Martinez réussit à fausser compagnie au duo Maxime Marotte et Stéphane Tempier, pour conquérir la médaille d'argent[4]. Il participe, également, à plusieurs manches de la coupe de France de VTT[5] et de Coupe du monde, comme à Vallnord[6] et à Hafjell[7], où il s'immisce dans le Top 10. En fin de saison, il s'impose dans la trentième édition du Roc d'Azur[8],[9] puis lors de la Sea Otter Classic[10]. Malgré les suspicions qui entourent son retour au plus haut niveau[5], il envisage de participer aux Jeux de Rio en 2016, après avoir signé un contrat de trois ans avec l'équipe FRM Factory Racing Team[9]. Il n'est finalement pas sélectionné, mais il continue la compétition, à la fois en VTT et également en cyclo-cross[11].

Le , il annonce à l'âge de 44 ans, qu'il va recourir jusqu'à la fin de la saison sur route avec l'équipe lettone, Amore & Vita-Prodir. Cette reprise, d'une durée de 6 mois renouvelable, intervient douze années après l'arrêt de sa carrière professionnelle, en 2008[12].

Palmarès en VTT

Jeux olympiques

Championnats du monde

Coupe du monde

  • Coupe du monde de cross-country (2)
    • 1996 : 2e, vainqueur de 3 manches
    • 1997 : 1er, vainqueur de 3 manches
    • 1998 : 2e
    • 1999 : 2e, vainqueur d'une manche
    • 2000 : 1er, vainqueur d'une manche
    • 2001 : 3e, vainqueur de 2 manches
    • 2013 : 23e
    • 2014 : 53e
    • 2015 : 75e
  • Coupe du monde de cross-country contre-la-montre
    • 2001 : vainqueur d'une manche

Championnat d'Europe

  • 1994
    • Champion d'Europe de cross-country juniors
  • 1997
    • Champion d'Europe de cross-country espoirs

Autres

Palmarès en cyclo-cross

Palmarès sur route

Palmarès par année

Résultat sur le Tour de France

1 participation

Polémique

En 1999, il aurait volontairement laissé échapper le titre de champion de France de cross-country au bénéfice de Jérôme Chiotti contre la somme de 50 000 francs[13].

Distinctions

Notes et références

  1. Miguel Martinez: une saison pour se déterminer sur ladepeche.fr
  2. Edito du 11 octobre 2006 sur velo101.com
  3. « Martinez revient à la compétition », article de Frédéric Machabert, publié dans le quotidien L'Équipe du samedi 13 juillet 2013.
  4. « Championnats de France 2013 XC Hommes : Et de onze pour Absalon ! », sur www.velovert.com, (consulté le )
  5. « Miguel Martinez : «Oui, je pense à l’équipe de France» », sur www.velovert.com, (consulté le )
  6. « Coupe du Monde Mountain Bike UCI 2013 - Vallnord (AND) », sur www.uci.ch (consulté le )
  7. « Coupe du Monde Mountain Bike UCI 2013 - Hafjell (NOR) », sur www.uci.ch (consulté le )
  8. « Roc d'Azur / Miguel Martinez pose la cerise », sur www.velovert.com, (consulté le )
  9. « Victoire de Miguel Martinez », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  10. (en) « Martinez, Vos win cross-country titles at Sea Otter Classic », sur velonews.competitor.com, (consulté le )
  11. Miguel Martinez : « Je profite de la vie »
  12. Miguel Martinez retrouve, à 44 ans, une équipe professionnelle sur route, sur L'Équipe, 13 juin 2020.
  13. Jérome Chiotti, "T'aurais pas 50 000 balles ?" dans De mon plein gré!, Calmann-Lévy
  14. UEC Hall of Fame

Liens externes

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