Michelle Bubenicek

Élève de l'École nationale des chartes (ENC), elle rédige, sous la supervision de Michel Parisse et Pierre Toubert, une thèse d'établissement portant sur une personnalité féminine du XIV^e siècle, Yolande de Flandre[4], et en sort, major de la promotion 1994, avec le diplôme d'archiviste paléographe[5].

Elle est reçue, après un stage à la préfecture du Rhône[6], conservateur du patrimoine (promotion Paracelse de l'Institut national du patrimoine[7]) l'année suivante[8].

Boursière de la fondation Thiers de 1997 à 1998[9]^,[10], elle soutient cette même année une thèse de doctorat en histoire — intitulée Quand les femmes gouvernent : robe, droit et politique dans la France du XIV^e siècle : l'exemple de Yolande de Flandre (1326-1395), dirigée par Michel Parisse[11] et publiée en 2002[12] — à l'université Panthéon-Sorbonne, où elle obtient l'habilitation à diriger des recherches (HDR) en 2010[13].

D'abord affectée à la « conservation-restauration des documents d’archives » au sein de la direction des Archives de France[8] (1995-1999)[14], elle est nommée maître de conférences en histoire médiévale (1999[15]), puis professeur d'histoire du Moyen Âge (2011[16]) à l'université de Franche-Comté[5], où elle dirige le département d'histoire de 2011 à 2013[14].

En 2005, elle est brièvement secrétaire de la Société de l'École des chartes[17]. Elle est également membre du conseil de la Société de l'histoire de France (SHF) jusqu'en 2018[18].

À la mi-mai 2016, candidate à la succession de Jean-Michel Leniaud, elle est choisie comme nouvelle directrice de l'ENC par les deux conseils de l'École[19], puis nommée par décret du président de la République début juillet[20]^,[5]. La seconde femme, après Anita Guerreau-Jalabert, à occuper ce poste, elle prend ses fonctions le 1^er septembre suivant[5].

En décembre 2016, elle est nommée au conseil d'administration de l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques[21].