Michele Pannonio

Michele Pannonio (en langue hongroise Pannóniai Mihály), également connu comme Michele OngaroMichele di Nicolò d’Ungheria , Michele Ungaro, Michele Dai Ungheria, né en Hongrie avant 1415 et mort à Ferrare entre et [1], est un peintre hongro-italien qui a été actif à Ferrare, en Italie[2],[3].

Biographie

La date et le lieu de naissance de Michele Pannonio ne sont pas connus. Certaines sources indiquent que son travail à Ferrare peut être documenté de 1415 à 1464[4],[5]. Il est documenté pour la première fois à Ferrare le comme témoin d'un acte notarié où il est écrit comme domicilié dans la maison de Giacomo Sagramoro, peintre du marquis Nicolas III d'Este[6].

Il est aussi documenté comme étant le peintre de la Muse Thalie pour le Studiolo de Belfiore détruit en 1683. Le panneau est désormais conservé au musée des Beaux-Arts de Budapest. La Pinacoteca Nazionale di Ferrara conserve deux œuvres de Pannonio, un Saint Louis de Toulouse et un Saint Bernardin de Sienne, les deux provenant de l'église Santo Spirito de Ferrare ainsi qu'une Crucifixion[3].

Caractéristiques et style

Michele Pannonio montre un style adepte du gothique international qui, aux alentours des années 1450, s’intéresse aux nouveautés de la première Renaissance préconisées par les élèves de Francesco Squarcione actifs à Padoue. Au service de la Maison d'Este, de la commune et du chapitre de la cathédrale[7], Pannonio a accompli tous les travaux de peinture typiques du peintre de cour, ce qui a fait de lui un des plus importants peintres actifs à Ferrare dans la seconde moitié du XVe siècle.

La possibilité de lui attribuer encore des œuvres existantes se fonde exclusivement sur la comparaison stylistique du panneau représentant la muse Thalie sur lequel est inscrit le nom du peintre « Ex Michaele Pannonio »[3].

Œuvres attribuées

Images

Références

  1. Franceschini 1993, p. 1006,1023
  2. (it) Emanuele Mattaliano, Da Borso a Cesare d'Este: la scuola di Ferrara, 1450-1628, (lire en ligne), p. 73
  3. (it) « Pannonio, Michele di Nicolò d'Ungheria », dans Dizionario Biografico Treccani (lire en ligne).
  4. (hu) B.M., « Pannóniai Mihály », Kárpáti Igaz Szó, Oujhorod, (lire en ligne) (journal des Hongrois de Transcarpatie
  5. (hu) György Gombosi, « Pannóniai Mihály és a renaissance kezdetei Ferrarában » Michele Pannonio et les débuts de la Renaissance à Ferrare »], Az Országos Magyar Szépművészeti Múzeum Évkönyvei, 1929-1930, Budapest, Musée des beaux-arts, vol. VI, , p. 91-105 (lire en ligne) (Annales du musée), p. 91
  6. Franceschini 1993, p. 437
  7. (it) « Michele Pannonio », sur museodidatticoestense.it (consulté le ).

Bibliographie

  • (de) A. Pigler, Museum der bildenden Künste. Katalog der Galerie Alte Meister. Verlag Ernst Wasmuth, Tübingen 1968.
  • (de) Michele Ongaro. In: Ulrich Thieme, Felix Becker u. a.: Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. Band XXIV, E. A. Seemann, Leipzig 1930, p.  527.
  • Gustave Gruyer, « L’art ferrarais a l’époque de princes D'Este. Tome 2. Anastatischer Nachdruck. », sur archive.org, Paris, Librairie Plon, (consulté le ), p. 37–38.
  • (it) A. Franceschini, Artisti a Ferrara in età umanistica e rinascimentale, t. I, Ferrare, .

Liens externes

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